Volgens onderstaande zou het om een zekere 'Julien Kalmes' gaan en niet 'Jean Kalmes'.
C’est donc début 1972 que s’est constitué l’EPE, avec pour secrétaire général J.G. Borsu, ancien responsable des groupes d’action de Jeune Europe et ancien éditeur responsable des périodiques de l’US C.E. L’EPE semble vouloir retourner au stade de Jeune Europe, surtout sur le plan structurel: création d’une école des cadres, port de la chemise bleu marine, hiérarchie très stricte, interdiction du port de cheveux longs et discipline forte.
Sur le plan idéologique, l’EPE défend des thèses bien connues: ni communisme ni capitalisme, Europe des ethnies, défense de la race blanche. En 1972, l’EPE a organisé une campagne nationale contre l’usage de la drogue, attaquant violemment certains "progressistes" qui font preuve, d’après l’EPE, d’un libéralisme intolérable. L’attaque semble surtout dirigée contre Infor-Jeunes de l’abbé Gustave Stoop, établi à Saint-Josse. Notons qu’Infor-Jeunes fut également pris à partie dans le Nouvel Europe Magazine de mars 1972. Ceci s’explique peut-être par le fait que l’EPE a collaboré avec les NEM-Clubs jusqu’en mai-juin 1973, après quoi une rupture soudaine est intervenue.
L’EPE diffuse irrégulièrement un organe de combat destiné au public, Europeen Avant, et un bulletin interne, Vox Europae.
L’EPE a des contacts étroits avec la nouvelle VMO et le mouvement nationaliste Wallonie. Il semble en effet que les trois groupes se soient fédérés dans une association. Ils participent de toute façon à des manifestations organisées par l’un d’eux (commémoration de Wim Maes par la VMO, commémoration des 600 Franchimontois par Wallonie, etc.). Le 8 mai 1973, l’EPE et la Dietse Solidaristische Beweging ont conclu un protocole d’action commune des nationalistes qui est resté lettre morte à cause de divergences idéologiques.
L’EPE patronne une organisation de jeunesse, les Raiders de Belgique, s’inspirant du modèle des para-commandos, qui avait été patronnée à l’origine par l’U.S.C.E. Les Raiders, qui sont actuellement dirigés par Julien Kalmès, ont suivi la dissidence qui a mené à la création de l’EPE.
Signalons encore que sur le plan international, l’EPE a des contacts avec la Fondation "Convergence Occidentale" et avec les groupes français et italiens qui se sont réunis sous le nom de Organisation Lutte du Peuple. Ces contacts semblent cependant se limiter à l’échange de publications.
Bron: ‘L'extrême-droite en Belgique’ | Courrier hebdomadaire du CRISP 1974/16 (n° 642-643)