Topic: Mouvement Social Populaire
Le MSP fut le nom qu'adopta, à la fin des années 70, l'Association politique Ordre nouveau (APON). Objectif: brouiller les pistes. Depuis 1976, l'APON rassemblait les dissidents "nationalistes-révolutionnaires" du Front de la jeunesse qui s'alignaient officiellement sur des positions antirégimistes et préconisaient la "révolution fasciste". Nous étions alors à l'époque où, en Italie, la stratégie de la tension battait son plein. Et justement, l'APON-MSP travaillait politiquement avec le cercle Culture et Liberté.
Fondé en 1975, les liens de celui-ci avec des organisations italiennes d'extrême droite impliquées dans le terrorisme étaient connus. Le verni antirégimiste n'empêcha pas les animateurs belges du cercle Culture et Liberté d'inviter le major Jean Bougerol à donner une conférence sur la subversion gauchiste aux militants néofascistes. Ce major était alors toujours lié au Front de la jeunesse et au CEPIC (l'aile droite du PSC).
Trois ans plus tard, Solidaire, l'hebdomadaire du Parti du Travail de Belgique (PTB), publiera une enquête exclusive sur les missions d'infiltrations organisées par le MSP dans toute une série de mouvements de gauche, divers comités progressistes et partis politiques. Ses missions particulières faisaient-elles partie d'un plan plus vaste? Le MSP s'était-il transformé en réseau d'espionnage parallèle? Si oui, pour le compte de qui? Au service de celui organisé alors par Jean Bougerol? Aucune réponse ne sera apportée à ces nombreuses questions. A l'heure actuelle, pourtant, des anciens de ce mouvement qui s'était donné comme but de déstabiliser l'Etat s'activent toujours dans des organisations d'extrême droite.
Bron » www.resistances.be/
PS: vertaling volgt.