Mij bron heeft veel geschreven, en heeft dit aan André Rogge gegeven. Wat zij heeft aan Rogge gegeven, volgt hieronder:
L'entreprise E.R.G, appartenant réellement à René Grenier (société léguée par le père de celui-ci) a fait l'essentiel de son chiffre d'affaires par les commandes des Travaux Publics. René Grenier a hérité "du système paternel d'avoir des relations" haut-placées. Dés le début de son entreprise, il se met en rapport avec le milieu politique. L'essentiel de sa fortune a été édifiée avec la complicité du Ministre Olivier et celle encore actuelle aujourd'hui de Mathot.
Selon ce qui m'est arrivé aux oreilles, Grenier aurait voulu récemment obtenir la réfection du Théâtre liégeois, mais Mathot a prétendu ne pas pouvoir l'aider momentanément, car l'atmosphère était déjà dangereuse. Grenier a été furieux, s'est laissé aller à des menaces. Yves Bacquelaine. qui. je crois. est encore aux Travaux Publics à Jambes, tout en étant lui-même entrepreneur (!), a dû calmer les choses, et aujourd'hui Mathot et Grenier sont u réconciliés. Mathot aurait même demandé à Grenier de patienter, qu'il laissait passer les ennuis actuels, que de toute façon, il s'en tirerait comme toujours. Après cette mauvaise période, les affaires reprendraient entre eux. Avec la complicité de Bacqueleine Y.
Plusieurs fois, lors de ma relation avec Grenier, je lui demandais comment il pouvait u "fréquenter" Mathot, un être sans moeurs, ni scrupules. II m'a prétendu qu'il ne l'aimait pas, mais qu'il était a tenu par lui ad vitam, au point que Mathot prenait ses aises pour envahir sa maison de vacances, une luxueuse villa à Saint-Jean Cap Ferrat (blvd Général de Gaulle) et qu'il lui imposait régulièrement des orgies avec des gens de la politique, des magistrats et des clients importants. Des soirées au "Gotha" qui étaient suivies de parties fines chez l'un ou chez l'autre, ou dans un des nombreux bars dont Mathot se prétendait propriétaire.
Lorsque Cools a été tué, Grenier est devenu fou d'inquiétude, au point qu'il m'a donné des instructions concemant les sociétés qu'il dirigeait alors (R.A.C s.a , dont je suis actionnaire, 1.C.A s.a et Sport Auto Location s.~,(dont je suis aussi actionnaire) me disant qu’allait certainement l’arrêter. II n'a même pas été entendu. J’ai pourtant fait une déposition auprès d'Ancia.
Après deux semaines de stress paniques, je suis venue au sujet avec prudence, pour savoir la cause de telles paniques. II m'a dit: c'est un de mes proches qui a fait tuer Cools. II m'avait annoncé son intention, il y a déjà un bon bout de temps, car Cools mettait le nez dans des comptes et des arrangements, et que tout allait être découvert. Le monde politique belge allait sauter, disait-il ... Je n'ai pas forcé les confidences, je me suis contentée d'ouvrir les yeux et les oreilles avec une attention de tous les instants.
Je n'ai jamais vu Mathot, ni Bacqueleine au bureau. Pourtant, il y avait des rendez-vous. Et bien que Grenier ne me lâchait pas d'une semelle (une jalousie maladive), je n'ai jamais pu I'accompagner à ses rendez-vous, sur ordre de ces deux personnes, à savoir Baquelaine et Mathot.
La seule fois où j'ai été près de voir un de ses complices, c'était à Givet, où Grenier m'a fait patienter longtemps dans la voiture, parce qu'il devait rencontrer d'urgence l'ex Ministre Olivier. Grenier a rencontré plusieurs fois Mathot au restaurant d'un personnage peu recommandable et qui n'est pas seulement un clown, il s'agit de l'ex-avocat Bouvier, à son restaurant namurois l'Espièglerie, dont le cuisinier était à l'époque Robert Lesenne.
Les choses ont failli mal tourner pour ces gens en 89. En effet, Grenier doit sa réussite notamment à sa maîtresse, Madame Liliane Basyn. Celle-ci a été sa compagne et son bras droit durant quinze ou vingt ans. Par la force des choses, et parce que Grenier était trop pris par sa folie des grandeurs, Madame Basyn a été de plus en plus au courant de choses particulières, a servi de plus en plus de facteur, ou de "transporteur de fond". Elle avait cette charge avec une autre personne, un certain "Hussin".
Vers 1988-89, Madame Basyn, qui aimait beaucoup l'argent, a commencé à devenir exigeante. Ses goûts de luxe étaient sans limite. Grenier à toujours cédé au chantage, jusqu'au jour où elle a exigé des parts des sociétés. Quelque part, c'était légitime, car Grenier l'avait fait travailler "comme un nègré" durant des années, elle estimait avoir participé à la réussite. Elle voulait d'ailleurs les part des nouvelles sociétés, citées ci-dessus, et que Grenier avait reconstruit avec l’argent qu'il avait "planqué"... Grenier avait déposé son bilan en 89. Une importante faillite, où des banques comme la Nagelmaekers et la Générale se trouvent flouées (plus ou moins pour 600 millions de francs belges).
Tout le montage de la faillite a été structuré et orchestré par le meilleur ami de Grenier, le Notaire Delfosse, un pédophile et escroc de la pire espéce, mais qui passe à travers tout.'Aujourd'hui, tout cela ferait l'objet de diverses plaintes et procédures de la part des dites banques.
J'ai été personnellement approchée par les avocats de ces banques, Melot et Poncelet, avocats namurois. Ils cherchaient à savoir où Grenier "planquait" tous ses avoirs, car officiellement insolvable, il roulait avec les plus luxueuses voitures, possédait, comme aujourd'hui encore, une résidence à Monaco, et des sociétés luxembourgeoises. II semblerait que j'aurais transmis des éléments très importants pour les avocats et qui auraient permis aux banques de mettre la main sur 160 millions ou plus en Suisse. C'est ce que m'a prétendu le gendarme de la B.S.R de Namur, Daniel Petit. Je n'ai jamais revu ni entendu ces avocats. J'ai même pensé à un certain moment qu'ils étaient "de mèche" avec Grenier, car Grenier m'avait prétendu que Melot le protégeait ...
Je voudrais préciser à propos du Notaire Delfosse Lucien que celui-ci a de nombreux amis de partouzes et ballets roses, II cache une vie dépravée derrièère ses airs honorables de notaire de campagne et de châtelain, avec l'aval du Juge d'Instruction Marotte. II se prétend grand ami du Juge Comeliau. II est vraiment amoureux de Grenier et irait très loin pour l'aider. Delfosse a été et est toujours "un petit ami" de Philippe Cryns (Affaire Mirano), lequel se rend régulièrement en Asie où il consomme des mineurs masculins. J’ai dû d’ailleurs intervenir entre lui et ma fille, un jour l’ai trouvé sur ma fille qu'il massait ...! C'était lors d'une joumée Formule 1, organisée par Grenier. Cryns avait profité de mon absence de dix minutes auprès de mon associé Verhoeft.
Je connais leurs moeurs et leurs goûts particuliers, parce que ces gens ont la fâcheuse tendance de trop se laisser aller à la boisson ,et c'est à ce moment-là qu'ils prennent plaisir à raconter leurs aventures et qu'ils font tourner une soirée ordinaire en partouze.
Delfosse a comme maîtresse officielle, une certaine Marcelle...(?), haut-placée dans un ministére et qui lui organise ses parties fines. Elle avoue aimer les enfants ouvertement et ne jamais porter de petite culotte. Dans ce fameux château de Faulx-les-Tombes, Delfosse était un habitué des parties fines, beaucoup plus fréquentes que ne le dit la presse et qui étaient connues et fréquentées par certains gros bonnets de Namur, comme le Juge d'Instruction Marotte.
Dans un pays aussi campagnard que la Vallée du Samson, ces soirées luxueuses étaient des événements d'envergure, tout le monde était au courant des dates. Tout le monde dans ce coin de pays connaissait le caractère particulier de ces soirées. II suffirait d'interroger des proches de cet endroit et de ce milieu, comme les anciens propriétaires du manège de Faulx les Tombes, juste en face, dont le femme est une des filles du patron de l'entreprise Scania.
Pour en revenir à Grenier proprement dit, il m'a prétendu, il y a un peu plus d'un an, qu'il s'était sorti plus ou moins bien, au niveau de ses faillites, parce qu'il avait conclu des accords avec la Juge Christine Matray, alors Présidente du Tribunal de Commerce, et qu'elle avait notamment voulu coucher avec Grenier. A l'apparence Grenier a eu des tuiles avec ce tribunal namurois, mais il y aurait eu des diminutions de peines. II m'avait alors prétendu aussi que Matray était super couverte, car son père était puissant.
Lorsque donc Madame Basyn se montre trop gourmande en 89, j'ai assisté à des scènes mémorables de chantage, de coups et de crise. Grenier me dit subitement un jour que tout cela va se calmer, qu'il a trouvé une solution . Je suppose alors qu'il va lui donner quelque somme importante. Madame Basyn passe l'avant veille à mon bureau de Namur, elle me dit qu'elle me recommande de pousser Grenier à agir vite, à lui remettre les cinquante millions et les parts qui devraient lui revenir. Elle a maigri, mais donne l'impression d'une femme forte de tête et très sûre de sa force. Elle est même amoureuse de quelqu'un d'autre à l'époque et parle de refaire une autre vie tout en restant dans les sociétés. Elle me dit même que lorsqu'elle sera partie Grenier coulera, car c'est elle qui tient les bases comptables et que je dois faire attention, car, selon ses propres propos, u c'est un malade, capable de tuer son père pour hériter de l'entreprise ... !".
Le lendemain de sa visite, Grenier supprime l'invitation qu'il m'avait faite pour un restaurant dans la soirée, me disant qu'il doit discuter encore une dernière fois avec Madame Basyn des arrangements pris. Je reste donc chez moi. -.
A 22 heures, il me téléphone, me disant que tout est arrangé, qu'il est crevé, mais son ton est celui de l'excitation et du bonheur. II me dit K Tu vas voir, je vais refaire des grandes choses, je vais pouvoir enfin vivre plus tranquillement. "Nous raccrochons rapidement, ce qui m'étonne, car lorsqu'il me téléphonait cela durait parfois des heures. J'oublie de lui dire quelque chose, et je lui retéléphone vers 10 heures trente. Aucune réponse. Connaissant l'installation téléphonique luxueuse de sa villa, je me dis qu'il ne peut pas ne pas entendre le téléphone. Son ton était si nerveux , que je me sentais inquiète. J'ai une mauvaise impression et j'avertis [Noel] de la chose. Je me rhabille et prends le chemin de sa villa à Chaumont-Gistoux. A mon arrivée, vingt minutes plus tard, personne, pas même son fils d'une vingtaine d'années. De là, je repars vers le bureau, dans la ferme de Bolinne (Eghezee), où d'ailleurs loge Madame Basyn depuis très peu de temps. Dans la courre, il y a trois voitures: la Porsche de Delfosse, celle de Grenier et la BMW de madame Basyn. II n'y a de la lumière que dans l'appartement de Mme Basyn. Je laisse ma voiture en dehors de la courre, devant le porche et je me rends A pied dessous la fenêtre. Visiblement, les trois personnes discutent ... Je retourne chez moi, en me disant que j'aurai sûrement les explications le lendemain.
De fait, le lendemain, fin de matinée, Delfosse me téléphone, me dit: "II y a eu un drame, Lili (Mme Basyn) est morte, elle s'est suicidée. René te demande de rester en-dehors de tout cela. II te recontactera un jour ...". Je suis sidérée, car j'avais vu que Madame Basyn était en parfaite santé morale. Mais, je m'en tiens là et continue ma vie de tous les jours.
J'ai eu les contrendus des personnes qui étaient présentes à l'enterrement. La mère de Grenier était furieuse, parce que celui-ci a exigé que soient déposées les cendres de Madame Basyn avec le père de Grenier. C'était la place de la Maman Grenier. Grenier m'a expliqué avoir dû faire tout pour que l'on croit qu'il avait perdu son "aimée" et m'avoue avoir dû même l'indiquer dans la nécrologie, ce qui a entraîné la perte de son divorce en cours.
Le lendemain, si mes souvenirs sont bons, Grenier va "se reposer" à Saint-Jean Cap Ferrat. II y voit Mathot et Bacquelaine, lesquels d'ailleurs passent des soirées entiéres au Casino de Monaco, en sa compagnie. Grenier me téléphone régulièrement. Ses "amis" seront de nouveau présents, en tous les cas, Bacquelaine, j'en ai eu la preuve, le jour du Grand Prix/F1.
Grenier "aurait eu" un problème intestinal qui aurait nécessité une intervention chirurgicale et un prolongement de repos. En mai, il me recontacte et m'invite avec ma fille à passer quelques semaines à Saint Jean, puisque les écoles font grève ces jours-là. Etant épuisée par le travail, j'en parle à [Noel],qui non seulement est d'accord, mais qui versera à Grenier plus de deux millions de francs (preuves déposées chez le juge Marique + gendarme Vergnon et Hoskens 3e Brigade Financière B.S.R.) pour "agrémenter" son séjour ...(cela fait partie d' un autre aspect de l'histoire ). Lors de ce séjour, Grenier doit subir la deuxième intervention à Nice.
A son retour de clinique, il m'avoue qu'il a besoin de beaucoup d'argent, prés de trente millions, sinon il sera de nouveau en faillitte. Après maintes discussions, je lui prête la somme via une société m'appartenant. II me dit qu'il doit aussi retourner chez son correspondant Aschliemann, place Comavin à Genéve, parce qu'il doit prendre des sommes importantes sur ses comptes suisses, car il subit des chantages. II avait déjà dû envoyer son fils à Genève pour ramener vingt millions, juste avant le décès de Madame Basyn, car certains se montraient plus gourmands que prévu.
Durant les vacances, Grenier m'a fait des confidences. II m'a avoué avoir dû tuer Madame Basyn avec l'aide de Delfosse et de son bras droit, Jean Vandevelde. Ils l'auraient fait avec un sac en plastic car celane laissait aucune trace. Leur problème avait été de laisser la clef à l'intérieur de l'appartement pour quel'on croit au suicide. II fallait donc que ce soit un d'eux qui soit disant découvre le corps. Le tout était de faire croire que la clef était à l'intérieur et de confirmer la chose en devant briser une fenêtre.
II m'a alors dit qu'il avait reçu l'ordre de l'éliminer et qu'au fond, c'était la seule solution. Elle allait faire sauter le monde politique belge. Elle savait trop de choses sur la corruption de fonctionnnaires, notamment. II m'a même dit qu'il avait dû acheter le médecin légiste Raverschot, un "petit Sergent" d'Eghezee, Van de Velde. et surtout le Juge d'Instruction Marotte. (j’ai déjà déposé cela à la P.J. en plus ou moins septembre 1996).
Le rapport sur ce décès serait "mort suspecte". Je n' ai jamais été entendue. J'ai pourtant demandé maintes fois à la Gendarmerie d'être entendue. Des gendarmes m'ont prétendu qu'ils avaient reçu des ordres du Paquet de ne pas se mêler de cette affaire. J'ai eu des contacts privilégiés avec certains membres de cette gendarmerie , notamment de la BSR (suite à leur intervention pour une fugue de ma fille). J'ai eu confirmation par ces gendarmes que Marotte "voulait ma peau", ce que je savais déjà. Je l'expliquerai plus loin.
Bref, j'ai commencé à ce moment-là à recevoir des menaces de mort régulièrement, par téléphone, dans ma voiture, à mon bureau, à la maison. Je devrais ajouter que lorsque j'ai su par Grenier qu'il avait tué Mme Basyn, j'ai voulu rompre toute relation. Mais, il ne m'a jamais laissée tranquille, faisant même des esclandres publiques. II a commencé à me frapper, parce que je voulais me libérer de son emprise. Je comprends qu'une femme comme Michèle Martin ait été embobinée par Dutroux, parce que ces malades fabriquent des dépendances mentales incroyables. Aujourd'hui, je ne me sens pas encore libérée de cette emprise malgré une psychothérapie. J'ai toujours aussi peur. Etre en ville ou ailleurs, seule, me demande chaque fois un effort de maîtrise réel. Grenier a voulu m'éliminer trois fois. La première, il avait trafiqué ma voiture et j'ai perdu connaissance, intoxiquée par un retour de fréon. Heureusement, l'accident n'a pas eu lieu. La voiture a glissé d'elle même, sur une pelouse plate et large. Une autre fois, il a mis quelque chose dans une boisson, je me suis retrouvée en réanimation à la clinique. J'ai encore été sauvée par un médecin qui a tout-de-suite diagnostiqué l'intoxication. La troisième fois, il a dans une de ses nombreuses crises de folie, cassé un de mes bras, deux doigts, m'a rouée de coup au point que j'ai dû être hospitalisée durant trois semaines. J'avais des lésions dans l'abdomen. J'ai demandé l'assistance de la gendarmerie, en vain ...
Pourtant, ayant dû demander une protection rapprochée, le garde du corps a fait son témoignage. II n'y a eu aucune suite, seul un inspecteur de la P.J m'a accueillie avec humanité, Monsieur Willemart, mais lorsque j'ai recroisé ce monsieur, il m'a évitée. (?) J'ai dit alors à Grenier que j'allais déposé plainte à la P.J, à quoi il m'a dit que cela ne servait à rien, que le Juge d'lnstruction ferait barrage.
Ma fille et moi-même avons vécu dans la terreur pendant des années, de 91 à maintenant. [Nom de la fille supprome] avait à l'époque témoigné à la gendarmerie des pressions et des violences. En vain ... Bacquelaine m'a menacée souvent, je reconnaissais et d'ailleurs, il ne se cache pas. Il disait que Mathot était en position de pouvoir me casser.
C'est à ce moment-là que Marotte m'a convoquée dans son bureau et m'a accusée d'empoisonner [Noel] pour toucher l'héritage! J'étais éberluée. Il s'est achamé sur moi durant des heures. Lorsque j'ai quitté son bureau, il m'a dit qu'il me ruinerait la vie et qu'il me casserait, car je n'était qu'une pute qui se croyait intelligente et qui n'avait pas compris qu'il ne fallait pas se mêler des affaires des autres.
[Phrase enlevée pour protegere la source] (j'avais découvert ses [Noel] tendances homo et pédophiles et ses financements de groupuscules Nazi). Les preuves de tout cela sont chez le Juge Marique de Bruxelles.
[Phraeses enlevees pour protegere la source]
J'ai dû déposer des plaintes nombreuses contre [Noel] notamment concernant des menaces d'armes, des coups et des incitations à la débauche, exhibition et voyeurisme contre ma fille, alors mineure. (Huit ans, au moment des faits.) Les plaintes tombant dans l'oubli total, (je ne savais pas que je devais me constituer partie civile et puis, je n'avais pas les moyens), j'ai procédé finalement à une citation directe. Le Paquet de Namur a convoqué mes 11 témoins. Le Juge Robert a refusé de les entendre, après leur' avoir fait attendre trois heures, et a rendu le jugement disant que mon man n'avait rien fait et que je devais le dédommager des accusations diffamatoires. Or, il y avait des constats médicaux dans mon dossier, dont celui d'un expert aux tribunaux liégeois, le Docteur Dufrasnes.
[Noel] m'a téléphoné le lendemain pour me dire que je perdais mon temps, que ces "cretins de magistrats" lui mangeaient dans les mains et qu 'ils avaient tant besoin d'argent qu'il les "tenait".
Autre chose, lorsque [Noel], ce qu'il a avoué (devant la BSR Namur) , m'a tiré dessus parce que j'étais tombée sur une réunion nazi qui se tenait dans son immense propriété de campagne (80 Ha), alors que j'avais déposé plainte, le Procureur Visart de Bocarme "aurait" donné l'ordre de confisquer les armes de [Noel] J'avais dit qu'il possédait à peu près trois cent armes dont le tiers seul était démilitarisé, des grenades, des mitrailleuses et mitraillettes, des bazoukas, des mines, etc ... Deux gendarmes, Petit et Hanet, auraient été chez [Noel] et n'auraient rien trouvé. J'ai été traitée de folle cherchant à se rendre intéressante et de mythomane. Dégueulasse ... Il y a eu plusieurs évènements où [Noel] a tiré à hauteur d'homme dans le laboratoire qu'il avait vendu, où il a organisé des faux cambriolages avec des gens de Charleroi, etc ... Chaque fois, il s'en est tiré. Lorsqu'il a tiré sur le laboratoire, j'ai trouvé son Smith et Wisson toujours tiède. Lorsque j'ai voulu le montrer aux policiers t't faire une déposition, ils m'ont répondu: "Ne vous mêler pas de cela, vous raconter n'importe quoi, c'est le résultat d'un règlement de comptes entre turcs du quartier" Or, [Noel] s'était promené armé dans tout le laboratoire avant les faits, devant tous ses employés.
[Phrases enlevees pour protegere la source] Or, d'autres gens déposaient des plaintes en série. II semblerait que même mes plaintes ont disparu ! Mais, j'ai encore des témoins à ce jour.
Ce n'est pas mon cas qui intéresse aujourd'hui, mais je désire démontrer qu'à Namur, Tout s'achéte. C'est une ville plus pourrie qu'elle ne le montre, cachée derrière ses allures de petite bourgeoisie tranquille. Lors des arrestations qui ont eu lieu dans les laboratoires (autre dossier), le Juge Manque a fait saisir les armes dont j'avais parlé, avec l'intervention de I'ESI De fait, ils ont eu la preuve que j'avais dit vrai: un vrai arsenal d'armes, notamment des Lueger. (plus de 250 pièces. Jean-Frédéric Deliege a cité les faits dans la Libre.)
Le Vers l'Avenir a complètement tu cette saisie, alors que pour un turc qui porte gentiment un couteau sur lui, le journal consacre un quart de page! [Noel] m'a dit alors avoir pris des arrangements avec l'actionnaire qu'est I'Evèché (son frère est curé).
J'ai subi ainsi des pressions et des accusations incessantes de mythomanie. J'ai été à ce point perturbée que j'ai fait appel à une psy. Celle-ci, suite à des tests demandés par moi m'a rassurée et m'a certifié que je ne souffrait de rien, si ce n'est d'une intelligence supérieure qui me donnait de comprendre plus loin et plus précisément les gens et les évènements.
Pour revenir encore à Grenier et Mathot, j'ai déposé les éléments cités au début de ces notes. Les inspecteurs qui ont pris ma déclaration sont Antoine, Deside (qui s'est occupé du dossier d’Elisabeth Brichet), et Deom. Ils m'ont dit que je prenais de gros risques en déposant des choses aussi graves. Que je devais faire attention B ma sécurité!
Conséquence de ma lourde déposition: le Juge Marotte, que j'accuse ouvertement dans ma déposition, n'a pas voulu m'entendre, disant que de toute façon j'étais une dingue, et a attendu que ma fille ait 18 ans pour la convoquer- avec combi et deux gendarmes- et la "charcuter" durant toute une matinée pour lui faire déposer que sa mère était folle à lier et qu'elle inventait toutes sortes d'histoires pour se rendre intéressante. Ma fille a tenu bon, bien qu'elle prétend avoir dit des choses qu'elle ne pensait pas, et que Marotte lui faisait dire, elle est sortie dans un tel état qu'elle a dû être prise en charge par un psy, le Docteur Pierret. Elle était au bord du suicide. J'attends toujours que Marotte me convoque ... en vain. J'ai écrit une longue lettre au Procureur Visart, sans échos aucun.
J'ai aussi dit à ces messieurs que le problème de Marotte tenait du fait que lorsque j'étais fille-mère, fraichement débarquée à Namur, celui-ci m' a fait des propositions d'arrondir mes fins de moi en étant gentille avec lui et certaines personnes. Sa compagne actuelle, avocate, Francine Jaspart couchait avec des femmes pour le satisfaire, notamment avec une femme que je connais bien pour avoir travaillé longtemps avec elle. (Paduart Bernadette)
J'ai réagi brutalement à ses avances et il m'a alors dit que je le paierais. Ces personnes qui savent que je sais, se sont esquintées d'une façon incroyable sur moi, jusqu'à faire voler tout ce que je possédais: une maison vidée.
Aujourd'hui, je n'ai plus rien et ma fille avec qui j'avais les plus beaux rapports d'amour refuse de me voir depuis sept mois (!), elle est suivie par l'Aide à la Jeunesse. Elle a déposé auprès du Substitut Charles contre [Noel] pour faits de moeurs. Monsieur Lelièvre l'a vue. Aucune suite à ce jour, deux ans sans rien. Je n'ai pas même été mise au courant ou entendue. [Noel] n'a pas été confronté à ma fille, malgré qu'elle l'ai demandé maintes fois d'elle-même.
Elle a selon moi subi des pressions pour ne plus me voir. Comme disent les personnes qui ont suivi ses affaires, un magistrat aurait dit au bar des avocats qu'avec un peu de chance, j’arriverai à me suicider.
J'ai oublié de dire aussi qu'un jour, vers mi-94, j'ai rencontré un certain Philippe Cravatte, expert comptable et homme d'affaires de Liège et bras droit de Deferm. II m'a invitée à diner un jour et m'a dit qu'il avait appris des choses intéressantes me concernant et qu'un ami à lui, un riche homme d'affaires de Marbella, voulait me rencontrer pour affaires, car je parle couramment espagnol. Ces messieurs sont venus chez moi discuter. Ce monsieur qui accompagnait Cravatte, s'est présenté comme Mr. Duquesne.
II m' a beaucoup interrogée sur les gens que nous connaissions en commun. J'ai eu peur de ce type car il est d'une intelligence nettement supérieure à la mienne et qu'il est très manipulateur. Je sentais qu'il voulait aller plus loin pour que je lui fasse des confidences. Notamment concernant Mathot.
Tout d'un coup, sans la moindre trace d'éducation, il s'est levé et a quitté la maison avec dédain et avec un discret merci. J'ai appris par Cravatte, le lendemain, que c'était Deferm. J'ai voulu alors faire appel à d'autres juges d'instruction pour me faire entendre. La première démarche fût auprès du Juge Marc Cuysmans à Nivelles. Je lui ai demandé ce que je devais faire, j'avais peur, j'étais épuisée. II m' a remballée et après avoir parlé de mon passage chez lui à Marotte, il a été avertir le Juge Marique que j'étais une "salope", "dingue", une "mythomane" ...
J'avais été mise en rapport avec lui par l'intermédiaire d'un ami qui le connait, le Docteur Van de Relst, radiologue à Namur. Or, tout ce que je lui ai raconté (les armes, les violences, les menaces, les fraudes des labo et les pressions pour que je me taise aussi à ce sujet ...) ont été prouvées et connues. Ce Juge d'instruction m'a remballée avec une incorrection totale, refusant même de prendre ma déposition.
Ma deuxième démarche a été de faire part de bon nombre d'éléments aux gendarmes de la 3ème brigade financière BSR de Bruxelles. Mais, les faits n'étant pas domiciliés à Bruxelles, ils ne pouvaient intervenir.
Je me suis alors adressée à Véronique Ancia qui m'a reçue. J'ai déposé en son bureau pas mal de choses, même l'intervention du gendarme Graff, Commandant, responsable de la BSR de Liège, ami de Deferm et Cravatte, qui m'avait alors demandé de ne rien dire à Ancia, "que c'était le dernier endroit où je devais témoigné" . J'ai déposé par écrit cela. à la demande de Véronique Ancia. Celle-ci m' a remis la carte d'un certain Gosselin de la Cellule Cools pour si j'avais encore d'autres éléments qui étaient intéressants.
J'avais eu notamment la confidence d'un membre de ma famille comme quoi un ami à lui, banquier madrilin de son état, avait Mathot comme client pour des avoirs immobiliers de plus d'un milliard de nos francs. Madame Ancia m'avait promis de retenir l'information et de ne pas interroger cette personne qui m'était chère et qui n'était pas en bonne santé. C'est la première chose pourtant qu'ils ont fait et cette personne a nié m'avoir dit cela, car elle avait très peur de se mêler de tout cela. Elle ne veut plus me voir, se sentant trompée ...
J'ai donc été furieuse d'avoir été si naïve et je n'ai plus voulu moi-même faire appel à la justice qui pour moi est une pourriture. J'ai oublié aussi un autre élément important et de poids (dit à Ancia!)
Cela concerne la faillite de Grenier et surtout son dossier à Mons pour corruption de fonctionnaires (un montant de prés de neuf cents millions...!). II m'a dit ne rien craindre, alors qu'il y a des aveux de corrompus, parce que Roger Lallemand, contre une enveloppe, aurait corrompu un haut magistrat de Mons pour atteindre la prescription au pénal. Cela a réussi. Aujourd'hui, Grenier n'est ennuié que par le côté civil du dossier. Ce serait Mathot qui aurait obtenu cela de Lallemand puisque lui-même craignait de se retrouver sur le banc des accusés.
Concemant les problèmes de pédophilie, Namur est très bien organisée. Les organisateurs de parties fines n'utilisent pas des enfants ou jeunes de la ville. Entre Namur et Charleroi, il y a juste la national 90 ... Toute la racaille namuroise d'ailleurs provient de Tamines, Charleroi, Fosses-la-Ville, etc ... La mafia ... J'avais une amie qui hélas vient de mourir, il y a un an, et qui a été toute sa vie, même mariée, amoureuse d'un détenu connu, appelé André Neyssen. Lui est au courant de toutes ses saletés de mœurs m'avait-elle dit. Elle m'a raconté bien des choses sur Marotte, ,notamment, sur des médecins et des politiciens, tels que Ledoux Jean-Marie, lequel racolle des petits jeunes pour sa femme.
Souvent, des gens disaient que Martine De Gree était folle. En fait, elle avait comme moi, le tord de dire les vérités tout haut.
[Noel] a été un producteur de cassette porno, avec un certain Mr. Brisbois, photographe de son état, qui utilisait la propriété de campagne de mon man à Arbre pour faire des sauteries et filmer. C'était au tout début de la vidéo. Il avait aussi la complicité du Père Gendebien, dont les moeurs sont connues, mais qui avec se fortune n'a jamais eu d'ennui. Gendebien avait loué un bungalow près de chez mon [Noel] pour ses protégés, des jeunes gens. Le village a fait village d'Arbre. Mon mari m'a raconté qu'un des jeunes, toujours des garçons, s'était suicidé suite à des prises de vue. Mon mari, qui a fait des recherches très poussées sur les poisons, avait la passion des drogues. II utilisait beaucoup le "méprobamate". II m'a prétendu avoir essayé des compositions sur ces jeunes. Avec succès.
([Noel] a failli me tuer en mettant dans mon café des doses mortelles. Cela a été constaté aussi. Sans suite ... Cela fait partie d'un autre dossier.)