Het is jammer van het skelet, maar we moeten niet zwartgallig worden. Volgens mij hebben ze toch een paar interessante inlichtingen, als ik onderstaand artikel (Le Soir, 25/2/2009) mag geloven. De zakken met kleren zijn op zich zeker interessant: bij andere kleren van de Bende die werden teruggevonden in 1986 werden eveneens knopen en etiketten verwijderd. Het is ook interessant dat er etensresten uit de periode van de bende gevonden werden. Dat alles is een extra aanwijzing dat de bende wel degelijk banden had met het terrein in Dour. De tip van de gangster (erg kort, en samen te vatten als "ga daar maar eens graven") was dus blijkbaar niet verkeerd.
Dat die kleren met een onfris zaakje te maken hebben is duidelijk: zo is de locatie waar deze resten begraven werden vreemd (onder een plek waar (in die tijd blijkbaar al) containers stonden met banden). Wat mij nu vooral interesseert is of ze overeenstemmen met getuigenissen van bepaalde overvallen: wanneer en waarvoor zijn de kleren gebruikt? Als we dat weten, kan je preciezer dateren wanneer de kleren begraven werden. En tot slot: blijkbaar zijn er nu nieuwe getuigen opgedoken, mensen uit de omgeving of zo, die misschien ook weleens iets gezien hebben.
Wel erg gek dat "ze" die kleren/etensresten niet gewoon verbrandden of met het vuilnis meegaven. Al lijkt het mij een beetje optimistisch om daar nu DNA-tests op te gaan doen. Lijkt me straf als dat überhaupt mogelijk was.
Fin des fouilles à Elouges
Cinq squelettes mérovingiens, deux sacs de vêtements, des sacs vides ayant contenu de la chaux vive : voici le bilan des fouilles menées depuis la mi-janvier à Elouges (Dour), dans le cadre de l’enquête sur les tueries du Brabant. Archives. La cellule Brabant wallon a fait le bilan des fouilles menées depuis le 19 janvier à Elouges (entité de Dour) dans le cadre du dossier des tueurs du Brabant. Les six squelettes et les ossements retrouvés sur le site datent tous de l’époque mérovingienne.
Ces fouilles, terminées mardi soir, avaient débuté le 19 janvier sur le site d’un "casseur", où les enquêteurs de cette cellule espéraient découvrir la trace d’armes ou de pièces de voitures, a expliqué mercredi Lionel Ruth, le responsable de l’enquête. Le terrain s’y étend sur un demi-hectare et la Protection civile a pris part aux fouilles, ainsi que le DVI, la Cellule d’identification des victimes. On a rapidement découvert les morceaux épars d’un squelette qui a fait l’objet d’une datation au carbone 14. Elle a révélé qu’il était de l’époque mérovingienne.
Outre ces découvertes, les enquêteurs ont également mis à jour des sacs poubelles ayant contenu de la chaux vive. Autre élément intéressant : des vêtements cachés à un mètre vingt de profondeur et dont tous les boutons ont été retiré. Des emballages de nourriture dont la date de péremption renvoie à juin 1986 intéressent aussi particulièrement les enquêteurs puisqu’ils renvoient en pleine époque de Tueries du Brabant. L’analyse de ces pièces est en cours
"Cela nous a fait espérer qu’on retrouverait des restes de corps qui auraient pu être dissous dans cette chaux vive, mais il n’en a rien été", a expliqué Lionel Ruth. Des emballages de nourriture se trouvaient au même endroit et portaient une date de péremption à juin 1986. "Ce peut être un indice intéressant, car cela nous reporte à l’époque des tueries", a commenté le responsable de l’enquête. Des examens vont être pratiqués sur ces emballages, certains d’entre eux pouvant porter des traces d’ADN qui seraient alors comparées aux ADN existant déjà dans le dossier.
A propos de cette découverte, Lionel Ruth a également rappelé qu’en 1986, des fouilles menées dans le canal à Ronquières avaient permis de mettre la main sur des armes et sur des vêtements dont les étiquettes et les boutons avaient été arrachés, eux aussi. Les vêtements d’Elouges vont faire l’objet d’examens complémentaires. Les fosses septiques et les citernes proches ont également été visitées, sans autre résultat.
Le demi-hectare de terrain a été entièrement fouillé et quatre autres squelettes datant de l’époque mérovingienne ont été découverts. Ces mises à jour auront donc au moins eu un intérêt archéologique, ce qui a suscité la curiosité des spécialistes, venus sur place.
Si ces travaux n’ont pas eu les résultats escomptés, ils ont cependant eu d’autres conséquences, a encore expliqué lé responsable de l’enquête: des témoins se sont manifestés, notamment à propos de celui qui était à l’époque l’exploitant de ce terrain. De plus, les fouilles ont mis au jour l’invraisemblable bric-à-brac que cet exploitant avait pris l’habitude d’enterrer: on a dû évacuer plusieurs containers de pneus, enterrés avec leurs jantes tout comme des moteurs de voitures ou des portières.
La cellule de Jumet des tueries du Brabant n'est plus, dans les faits, localisée à Jumet, mais bien, depuis le mois dernier, dans les locaux de la police fédérale, à Marcinelle. Elle compte encore actuellement douze hommes, qui continuent d’y croire, a expliqué Lionel Ruth. Les travaux de profiling se poursuivent à propos de cette série d’agressions ultra-violentes qui, dans les années quatre-vingts, ont fait 28 morts et seront judiciairement prescrites en 2015. "Mais on ne passera à côté d’aucune vérification", a assuré le chef d’enquête.
Bron: Le Soir | 25 Februari 2009