Het DNA van de Borains, Lekeu, en Amory werden in 1997 vergeleken met de DNA stalen van de Bendefeiten. De resultaten bleken negatief.
Tueries: l'enquête soumet ses résultats à la génétique des Borains et d'autres ont été testés à l'ADN. Aux suivants: gendarmes et militaires.
(...) Parallèlement, les analyses d'échantillons tels que les traces de salive sur les mégots de cigarettes trouvés dans les cendriers du taxi d'Angelou (abattu le 12 janvier 1983), un ruban adhésif saisi sur la Saab après l'attaque de Tamise en 1983, des traces sur deux chapeaux récupérés l'un après l'attaque du Colruyt de Hal en 1983, l'autre après l'attaque au Delhaize d'Alost en 1985, un cheveu trouvé sur un des chapeaux, ont permis aux scientifiques de la KUL de dégager une vingtaine d'empreintes génétiques de base, sans certitude cependant que toutes correspondent à l'empreinte d'un tueur. Le professeur Cassiman dit avoir aussi dégagé des indices de comparaison à confronter à d'autres éléments d'enquête, notamment les ADN de suspects correspondant aux portraits-robots.
Des comparaisons entre ces empreintes-base et celles d'une série de suspects sont déjà en cours depuis plusieurs mois. Elles concernent les inculpés de la filière boraine (on a prélevé l'empreinte ADN de Michel Baudet et celle de Josiane Debruyne après leurs décès). Michel Cocu et d'autres, dont les noms revenaient dans le dossier des Borains ou dans d'autres affaires criminelles des années 80, ont aussi accepté le test. Ils sont une trentaine.
En 1997, des prélèvements ont été effectués sur le corps de l'ex-gendarme Lekeu après son décès à Orlando. L'ex-gendarme Christian Amory, ancien du groupe Diane, inculpé avec Beijer et Bouhouche, s'est aussi soumis à la prise de sang, qui n'est pas obligatoire.
En principe, on pourrait tester tous les gendarmes et militaires en activité au début des années 80. Plutôt que de paralyser l'enquête en ratissant trop large, les enquêteurs sélectionnent les noms cités dans les dossiers sensibles, ou qui ont eu un parcours suspect, en procédant par groupes. Par exemple des anciens de l'escadron Diane, des gendarmes ayant collaboré à l'ARI de Beijer - Bouhouche, ou des membres de groupes extrémistes tels Marbaix, l'armurier du WNP de Latinus, des para-commandos ou des anciens de services spéciaux. (...)
Bron: Le Soir | 14.04.1998