Michel Libert over Mirko Tavra. Ze hebben op dezelfde school gezeten.
J'ai fort bien connu Mirko Tavra lors des mes études en Humanités au Collège des Fréres maristes à Saint-Gilles, sans en devenir un ami intime, quoique ayant tous deux de nombreux amis en commun, issus de la communauté yougoslave de l'époque.
Je me souviens d'un élève studieux, fort sportif, agréable en tous points. En fin de parcours de nos études, nos routes se sont séparées par la nécessité de la vie. Je l'ai revu, bien plus tard, au hasard du quotidien par deux ou trois fois dans l'enceinte de la Gendarmerie, rue de Louvain.
Tavra zou vorig jaar, samen met een andere ex-collega (en chauffeur) van Dyane, aanwezig geweest zijn op de voorstelling van de film Tueurs van François Troukens. Forumlid pami75 herinnert zich nog het volgende gesprek gevoerd te hebben met Tavra en zijn collega:
Concernant MT, je ne résiste pas à vous raconter une anecdote pas sans intérêt. Nous sommes le soir de la première de "Tueurs" à Louvain-la-Neuve en présence de François Troukens mais aussi le PG De Valkeneer et le PG De la Serna. A l'issue de la projection, un échange avec la salle est prévu. Et parmi les spectateurs sont présents deux anciens de "Dyane". Ils se signaleront lors d'une question sans donner leurs noms. Je rappelle qu'à ce moment on vient de suspecter "Bonkoffsky".
A la fin du débat je m'arrange pour approcher les deux ex-Dyane et je leur dis que je suis content de rencontrer des anciens qui ont connu l'époque Bonkoffsky. L'un d'eux me dit alors que si c'était en tout cas pas le chauffeur de la bande vu la manière dont il conduisait... J'évoque aussi la présence de gendarmes au parcours déviants... et aux sympathies extremiste comme par exemple Mirko Trava... et à ce moment le gendarme à qui je m'adresse me dit: "je suis Mirko Trava!"
Un temps décontenancé, je m'élance: "ça tombe bien, vous allez pouvoir alors me dire ce qu'il en est?" "vous avez été suspecté?"; et Trava de me répondre: "exact. J'ai été entendu et réentendu mais ils n'ont rien trouvé".
Je relance des questions sur le groupe "Sparte" de Calmette: "En étiez-vous membre?"; réponse: "Oui j'avais 18-20 ans, j'étais dans le groupe, on faisait des entraînements en tenue militaire à l'extrérieur".
Question: "Mais Calmette, c'était un ancien de l'OAS...?" "Non" me dit Trava, "il était du SAC."
Une conversation partagée avec le deuxième gendarme ex-dyane qui lui était chauffeur en 81 au moment du vol des armes de l'ESI dans la caserne à Etterbeek. Et là aussi énorme surprise, il m'explique qu'il est le dernier à s'être servi de la voiture Mazda dans laquelle les armes ont été volées. Et lors de l'enquête qui a suivi, il a été l'un des premiers interrogés. "Et savez-vous qui était mon interrogateur?". Son oeil malicieux m'a laissé entrevoir qu'il gardait le meilleur pour la fin: "Robert Beijer"!
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