Interview Salesse 2010:
Entretien exclusif sur le plateau de "L'info confidentielle Paris Match" sur RTL-TVI, le dimanche 28 novembre 2010 et dans l'hebdomadaire "Paris Match" (Belgique), le 2 décembre 2010.
Dans ce cas, parlons franchement. Vous dites être choqué par la violence gratuite qui fut celle des Tueurs du Brabant. Mais vous-même, vous avez fait partie d'une bande de gangsters violents qui attaquaient des postes et des banques avec des armes telles que des riot guns ou des mitraillettes.
Et j'ajoute que j'ai été condamné à vingt ans de prison pour cela par la Cour d'appel de Gand. Je ne m'en cache pas. J'ai mal agi et j'ai payé ma dette à la société. Cela dit, il faut comparer ce qui est comparable : dans les affaires pour lesquelles j'ai été condamné avec De Staerke et consorts, le sang n'a jamais coulé. Personnellement, je n'ai jamais tiré sur personne. Je n'ai aucune mort sur la conscience.
Au contraire, dans certaines situations tendues, par exemple lors d'une course-poursuite avec des policiers après l'attaque d'une poste, j'ai incité mes complices à ne pas faire usage de leurs armes. Alors oui, je veux bien reconnaître que j'ai participé à la préparation de «coups » durant cette période de marginalité, mais je l'ai toujours fait but que cela se passe sans qu’il y ait de victimes. Il paraît que vous transformiez des voitures de la même manière que le faisaient les Tueurs du Brabant. Banquette arrière démontée, plaques minéralogiques copiées...
Avec un complice, du temps où nous volions des cigarettes, nous avions transformé un peu l'arrière d'une voiture pour pouvoir y caser rapidement un maximum de marchandises. Cela se limite à cela. Quand aux plaques, au moment d'une cavale, j'ai eu, en effet, l'idée d'apposer la plaque d'un même modèle sur la voiture que j'avais volée. N'y aurait-il dans l'histoire mondiale du crime que les Tueurs du Brabant et moi qui aurions utilisé une ruse aussi évidente ?
Wat mij hier onder meer interessant lijkt (let op: we hebben hier te maken met een man wiens favoriete boek in de gevangenis was "Also sprach Zarathustra"...!):
A. "dans les affaires pour lesquelles j'ai été condamné avec De Staerke et consorts, le sang n'a jamais coulé. Personnellement, je n'ai jamais tiré sur personne. "
Er heeft geen bloed gevloeid in de acties met De Staerke waarvoor hij veroordeeld is. Wat bij eventuele andere acties met of zonder De Staerke?
Persoonlijk heeft hij nooit geschoten. Logisch, was de chauffeur.
B. "Il paraît que vous transformiez des voitures de la même manière que le faisaient les Tueurs du Brabant. Banquette arrière démontée, plaques minéralogiques copiées... Avec un complice, du temps où nous volions des cigarettes, nous avions transformé un peu l'arrière d'une voiture pour pouvoir y caser rapidement un maximum de marchandises. Cela se limite à cela. Quand aux plaques, au moment d'une cavale, j'ai eu, en effet, l'idée d'apposer la plaque d'un même modèle sur la voiture que j'avais volée. N'y aurait-il dans l'histoire mondiale du crime que les Tueurs du Brabant et moi qui aurions utilisé une ruse aussi évidente ?"
Spreekt voor zichzelf: De Santana had de achterbank verwijderd, en gedupliceerde nummerplaten. "Une cavale" = een ingeving.
C. Avec un complice, du temps où nous volions des cigarettes, nous avions transformé un peu l'arrière d'une voiture pour pouvoir y caser rapidement un maximum de marchandises. Cela se limite à cela.
Wie was die mededader, met wie hij sigaretten (proviand?) ging stelen.