Ik vond onderstaand verhaal, we hebben het dus over Michel Wojda:
Lundi, trois hommes seront jugés par la cour d’assises de Mons. Michel Wojda, 48 ans, Jonathan Sluys, 25 ans et Thierry Auspert, 44 ans, sont accusés d’avoir tué, le 29 septembre 2003, Jacques Nenquin à Braine-Le-Comte.
Alors âgée de 71 ans, la victime disposait d’une fortune conséquente et collectionnait les œuvres d’art. Son corps sans vie a été retrouvé le lendemain midi par la fille d’un ami antiquaire. Après autopsie, il est apparu que les nombreux coups portés sur tout le corps étaient à l’origine du décès. Très vite, les trois accusés sont soupçonnés.
Si tous reconnaissent avoir participé aux faits, ils tentent toutefois de minimiser leur implication en rejetant la faute sur les autres. Wojda déclare avoir agi sur ordre de Sluys. Il prétend que c’est celui-ci qui s’est acharné sur la victime. Pour Sluys, c’est Wodja qui est à la source du projet criminel et des coups portés à la victime. Quant à Auspert, il confirme la version du second. Tout porte à croire que c’est en effet Wodja qui s’en est pris au vieillard.
Un couple d’amis, chez qui le malfaiteur s’est rendu à trois reprises le soir du drame, accompagné de ses complices (la première pour une raison sentimentale, la seconde pour convaincre son ami de participer aux faits et la dernière pour se faire soigner d’une blessure) atteste de la culpabilité de Wojda. L’accusé a insisté auprès de son ami pour faire un coup facile chez un vieux contre une somme de 7.500 euros et il portait des chaussures de sécurité comportant des taches de sang alors que les deux autres non.
Le mobile du meurtre reste l’appât du gain. Le jour des faits, Jacques Nenquin s’était rendu avec son ami antiquaire au Luxembourg pour y retirer une somme de 200.000 euros ayant eu vent de cette transaction. Les trois accusés avaient au départ prévu d’intercepter la victime sur le chemin du retour. Ratant le convoi, ils ont dû entrer par effraction au domicile du vieil homme, l’obligeant à dévoiler l’endroit où l’argent était caché en le brutalisant.
Après avoir fouillé les lieux sans trouver la cachette, ils emportèrent des tableaux et autres objets (caméras, GSM, bijoux, cigares), laissant J. Nenquin au sol. Le procès sera présidé par Olivier Delmarche. La défense sera assurée par Me Mayence pour Michel Wojda, Mes Chomé et Bastin pour Jonathan Sluys et Mes Gras et Delcourt pour Thierry Auspert. La partie civile sera quant à elle représentée par Mes Clavie, François et Soccio. L’avocat général est Anne Maschietto.