Dauphin: 1m50 ongeveer.

Tueries du Brabant: le témoignage troublant d'un ex-enquêteur

Jean-Pierre Adam, ancien gendarme devenu commissaire de police judiciaire à Neufchâteau, aujourd'hui retraité, a décidé de rompre le secret professionnel qu'il gardait depuis près de 20 ans.

Il a décidé de parler car il en a assez d'entendre la version du complot pour déstabiliser l'Etat, alors qu'il a lui-même fourni à la Cellule d'enquête plusieurs éléments et documents menant à une bande de braqueurs dangereux.

Cette thèse d'une bande dangereuse, ce n'est pas la première fois qu'on l'entend. C'était aussi la conclusion des profilers engagés sur l'affaire mais dont les recommandations n'ont pas été suivies.

Ce n'est pas n'importe quel témoin qui se livre. Il s'agit d'un ancien enquêteur de l'affaire Dutroux, un policier respecté qui a terminé sa carrière avec la reconnaissance de ses supérieurs.

20 ans se sont passés depuis ses premières constatations obtenues par hasard. Il enquêtait sur l'affaire Dutroux et c'est par hasard qu'il va trouver des éléments troublants sur l'affaire des tueries du Brabant.

Ni la cellule, ni le Procureur général Christian De Valkeneer, ne l'ont informé du suivi accordé à ses recherches. Jean-Pierre Adam doute que sa piste ait réellement été creusée par la cellule.

C'est un trop lourd fardeau, il a décidé de témoigner. Ce témoignage est troublant car il évoque une piste (exploitée ou non) mais il montre aussi le poids du secret. La lourdeur du secret professionnel après autant d’années et le mal-être qu’il provoque encore aujourd'hui chez cet enquêteur. En cela, ce témoignage illustre bien combien le manque de communication peut susciter le désarroi.

On ne sait pas si cette piste a été creusée ni le cas échéant, comment l'a-t-elle été? Ou encore pourquoi elle aurait été abandonnée? Cette piste remontera-t-elle à la surface? C'est ce qu'espère Jean-Pierre Adam en livrant ce témoignage.

Bron: TV Lux | 15 december 2017

Van René De Witte:

Je montais le Parklaan en voiture et j’ai dû donner un coup de frein. Un homme traversait la route en courant, en toute panique. C’était la première personne qui fuyait le Delhaize par l’entrée principale. A hauteur de cette entrée il y avait une Renault R4 avec un gendarme derrière le volant et un gendarme en dehors, armé (je pense) d'une mitraillette, genre UZI. La R4 a roulé en marche arrière vers le Rond Point où commence la chaussée de Ninove et où se trouve le parking de la deuxième entrée du Delhaize. Au coin le gendarme a braqué son arme vers l’ entrée arrière du Delhaize, à une centaine de mètres de là.

En continuant mon chemin j’ai vu un combi de police traversant le Rond Point. Le combi s’est arrêté à hauteur du garage Opel. Quelques policiers s'y sont mis à l’abri. En traversant le Rond Point, j’ai vu un autre combi à hauteur de la deuxième entrée du Delhaize.

Van De Wiite:

De toenmalige burgemeester Raymond Uyttersprot vertelde dat ‘ten gevolge van de CCC-aanslagen heel wat gebouwen moesten bewaakt worden en rijkswacht en politie een taakverdeling hadden opgemaakt. Op 9 november was de rijkswacht belast met de controle van de Delhaizevestiging. Geen sprake dus van een aflossing van de wacht met de politie, zoals aanvankelijk verklaard. Om 19.37 u. kwam bij de politie van een omwonende de eerste oproep.'

En, verder in het artikel:' Nieuw in de officiele versie is dat de politie ter plekke was met drie en niet met twee wagens: een eerste driekoppige patrouille CCC, nog eens drie manschappen met een adjunct-commissaris en een derde wagen met twee man die zich aan de Nationale Bank bevond en langs de radio werd opgeroepen. Ook de Rijkswacht werd onverwijld verwittigd (sic).’

Verder, in het artikel: De politiewagens kwamen praktisch gelijktijdig aan op het ‘Rond Punt’. De eerste wagen naast de oprit van de parking en een tweede ter hoogte van garage Central. Dat wist men. Nieuw is de positie van een derde wagen aan huis nr. 201 die door de gangster frontaal onder vuur werd genomen. Door de adjunct-commissaris werd met een riot-gun teruggeschoten en een agent vuurde terug met een pistool 9 mm. Tijdens de achtervolging zou door twee agenten op de Golf GTi geschoten worden, wat moeilijk was met het tegenliggend verkeer. In totaal vuurde de politie zeven maal. Een ongelijke strijd, aldus de burgemeester, maar het is in elk geval niet zo dat de politie passief zou hebben toegezien.

Via een brief aan de BRT neemt de burgemeester ook politiecommissaris KVA op de korrel i.v.m. de wegversperringen. Lang voor de afkondiging van het alarm waren de politie en rijkswacht van Ninove door de Aalsterse politie opgeroepen en werd een versperring geplaatst aan ‘Den Doorn’.