Hierbij het volledige artikel. De witte Audi van Culot werd (ongewild) gestolen door drie Brusselse autodieven. In feite wilden ze de Audi Quattro uit de showroom stelen. De witte Audi stond echter in de weg maar had de sleutels in het contact. De daders hebben dan die witte Audi naar buiten gereden tot op de parking van de garage. Daarna zijn ze beginnen zoeken achter de autosleutels van de Audi Quattro. Ze vonden die sleutels echter nergens. Blijkbaar moeten ze tijdens die zoektocht een alarm hebben laten afgaan waardoor na een tijdje iemand de parking van de de garage is komen oprijden. De dieven moesten dan snel handelen om weg te geraken. Eén dader is met de wagen weggereden waarmee ze gekomen waren. De twee andere daders zijn in de witte Audi gesprongen en ermee naar Brussel gereden. Daar zagen ze meteen dat er een probleem was met die auto die vol kogelgaten stond. Ze hadden een schuiloord in de rue Blanche maar zijn de auto van Culot aan de overkant van de Louizalaan gaan parkeren.
Zo eenvoudig kunnen de feiten dus zijn. Niets complot. Geen waarschuwing van de daders naar Culot toe. Neen, heel simpel. En zo zullen vele andere feiten ook zo simpel zijn.
De oplossing van de diefstal van de witte Audi zou al 20 jaar gekend zijn bij de onderzoekers. De autodief werd 20 jaar geleden ondervraagd. En zo zullen er vermoedelijk nog een aantal zaken zijn die na 35 jaar ondertussen uitgeklaard zijn. Ik herinner mij dat Eddy Vos ooit in een interview gezegd heeft dat er voor sommige zaken antwoorden staan in het dossier. Toch staat dit feit nog steeds vermeld op de website van de speurders. Waarom? Vermoedelijk een slordigheid. Ofwel is het om nog bevestigingen te krijgen van eerdere getuigenissen.
Un fait élucidé sur le site officiel des tueries du Brabant
Nous avons retrouvé l’auteur du 11e fait attribué aux tueurs du Brabant.
Killersbrabant, le site officiel de la police fédérale consacré aux tueries du Brabant, recherche des témoignages sur un fait alors que celui-ci est élucidé et qu’il est établi qu’il est complètement étranger aux tueries.
Les victimes se réuniront pour ce dossier, le lundi 11 décembre prochain, à Bruxelles, avec les magistrats - dont la juge Mme Michel - et enquêteurs.
Le site reprend 27 faits. Le 11e se rapporte au vol, dans le garage VAG à Waterloo, d’une Audi 100 mitraillée quelques jours plus tôt par les tueurs, sur le parking du Delhaize de Genval. Sur le site, il est demandé à ceux qui ont des renseignements concernant ce fait de prendre contact avec la police. Nous ferons mieux: nous avons retrouvé l’un des auteurs, un ancien voleur de voitures aujourd’hui quinquagénaire, qui se souvient très bien de la nuit du 21 février 1983.
"Ce soir-là, nous étions à trois, venus de Bruxelles, à la recherche de voitures à voler. Nous avions dans les 20 ans. En début de soirée, nous sommes passés devant ce garage VAG à Waterloo, le long de la chaussée, et nous avons flashé sur l’Audi Quattro exposée dans le show room. Dans mon souvenir, elle était rouge. En tout cas, très tape à l’œil. On a décidé de revenir plus tard dans la nuit, ce qu’on a fait. Aucun n’était armé. Nous sommes rentrés par l’arrière. Il y avait une porte sectionnelle." L’homme poursuit: "On a enlevé un carreau, un de nous est entré et a pu ainsi ouvrir le volet. On s’est retrouvés dans l’atelier. Des voitures gênaient, qu’il fallait déplacer si on voulait voler la Quattro. Cette Audi blanche était dans le chemin. La clé était dans le contact, on l’a déplacée sur le parking. C’était plus compliqué pour l’Audi Quattro parce qu’on ne trouvait pas la clé. On a cherché un peu partout, notamment dans l’armoire à clés, une armoire blanche qu’on a dû forcer. Puis tout est parti en vrille. On avait dû déclencher une alarme."
Il est 4 h du matin. "On a vu quelqu’un s’arrêter sur le parking. Le mieux, c’était de se casser. J’ai pris la voiture avec laquelle nous étions venus (depuis Bruxelles). Les deux autres sont partis avec l’Audi 100 que nous avions déplacée à l’arrière pour libérer le passage. On a tout de suite vu qu’il y avait un problème avec cette voiture. Il y avait des trous dans la carrosserie (les impacts de projectiles après la fusillade sur le parking du Delhaize de Genval) . On s’est arrêtés devant l’église (Saint-Joseph, à 500 m du garage) . Puis on a continué vers Bruxelles, jusqu’à Ixelles. Comme à l’époque nous avions un point de chute près de la rue Blanche, on est allés abandonner l’Audi de l’autre côté de l’avenue Louise, en bas de la rue Lesbroussart."
Quelques jours plus tard, ils lisaient dans un journal que la voiture était celle qui avait été mitraillée dix jours plus tôt à Genval, sans faire de victime mais il s’en était fallu d’un cheveu pour son propriétaire. "Je me rappelle m’être fait la réflexion que la coïncidence était incroyable. Il y avait tant de voitures, il fallait qu’on vole celle-là."
Fin de l’histoire.
35 ans plus tard , ce vol mystérieux est toujours repris par le site officiel des tueries du Brabant comme nécessitant des témoignages alors que tout est clair, y compris que le prétendu 11e fait peut être oublié. Le voleur de voitures a été interrogé il y a au moins 20 ans par des enquêteurs qui ne sont plus dans l’enquête aujourd’hui et n’ont pas forcément passé le relais à l’équipe suivante. Et, dans un dossier de 2 à 3 millions de pages…
Bron: La Dernière Heure | 5 december 2017