Citaat uit de brief van de heer Mstr. Xavier Magnée aan onderzoeksrechter Lacroix:
Daterende Zaterdag 12 juli 1997:
(...) Dans cet ordre d’idée, je prend l’hypothèse que ces milieux politico-affairistes, forcément, à leur service des petites gens (quand “tout allait bien”). Ces petites gens auraient été utilisées pour des missions diverses: chauffeur-coursier, agent immobilier, secrétaire, architecte… Or, il faut rapprocher ces différents rôles des fonctions ayant pu être exercées par Monsieur Vanden Eynde (Beersel), qui a été chauffeur-coursier chez un expert fiscal réviseur d’entreprises, par Monsieur Van Camp (Ohain), qui a été architecte, par Monsieur Fourez (Nivelles), fut agent immobilier, par sa compagne Madame Dewit (Nivelles) qui a été secrétaire. Or, coursier chez qui?, architecte de qui?, agent immobilier pour qui? Secrétaire où? Il se trouverait donc, dans la biographie de ces premières victimes, une explication commune expliquant leur meurtre, au demeurant au moyen de la même arme .22.
On peut se demander, notamment, si ces quatre personnes, tuées dans un délai rapproché, ne s’étaient montrées gourmandes ou menaçantes à la faveur des secrets dont elles auraient eu connaissance à l’occassion de leurs activités professionelles.
En tout cas, leur mort, certainement bien voulue, et avec la même arme, n’a pas été accidentelle et n’avait pas d’emblée pour mobile de déstabiliser le gouvernement ou de mobiliser l’électorat Belge en faveur de l’extrême-droit.
Or, les liaisons balistiques mettent ces quatre morts au palmarès des tueurs se livrant par la suite au terrorisme dans les grandes surfaces. (Un riotgun de Tamise a encore servi à Alost, de même qu’un riot gun de Nivelles. La continuit éest évidente)
Ces quatre morts doivent donc apporter une clef aux tueries globales qui suivront. Elles en sont le prélude et, donc, l’explication probable.
Qui a voulu leur mort? Et pourqoi?