Topic: Brussel: 6 December 1983
Samenvatting
Op dinsdagavond 6 december 1983 wordt een radio (een ontvanger-zender) gestolen uit een VW Golf van de Brusselse Gerechtelijke politie.
De auteur van het artikel legt ook een link met de diefstal van rijkswachtuniformen uit de gebouwen van de brigade van Rœulx. Die diefstal werd een week eerder gepleegd.
Du matériel radio volé dans une Golf de la PJ de Bruxelles: On repense aux tueurs du Brabant Wallon
Au Parquet de Bruxelles, ainsi qu'à la PJ, on se montre très discret à propos du nouvel incident qui s'est produit dans la soirée de mardi, dans une commune de la périphérie de Bruxelles. En fait, une Golf de la PJ se trouvait en stationnement avec, à l'intérieur, du matériel radio (un récepteur-émetteur) assez sophisti-qué. Des voleurs ont sauté sur l'aubaine : ils ont dérobé le matériel.
Alors, il y a bien des questions qui sont posées à ce sujet. En effet, certains 'hésitent pas à mettre ce vol en parallèle avec un autre vol commis au début de la semaine dernière dans les locaux de la brigade de gendarmerie du Rœulx (non loin de La Louvière, de Nivelles, d'Anderlues et de l'autoroute de Bruxelles). Là, ce sont des uniformes qui ont été dérobés.
Cette affaire, ainsi que la seconde, ont-elles un rapport avec la bande des tueurs du Brabant Wallon? C'est une hypothèse parmi tant d'autres. En fait, les enquêteurs gardent un silence que l'on comprend parfaitement quant à la nature des investigations et aux indices recueillis. La partie engagée est de taille. Cependant, après ce que l'on sait à propos de certains "tics" de la bande (les armes, la prédiction pour les voitures rapides principalement les Golf, la manière dont ils se débarrassent des véhicules en les incendiant, la sauvagerie des actes, la détermination, l'intelligence, on se pose des questions.
Elles sont relatives à la manière dont les tueurs parviennent à passer au travers des mailles du filet tendu par les représentants de l'ordre. Malgré les patrouilles, les barrages et autres opérations ponctuelles, les gaillards ont le repli facile et efficace. Cela ne vient pas de l'air du temps ou alors, ils sont servis par un hasard extraordi-naire. Certains n'hésitent pas à penser qu'ils peuvent obtenir des renseignements précis sur les allées et venues des torces de police. On évoque un émetteur-récepteur, des walkies-talkies ou encore des interceptions des fréquences des forces de l'ordre.
Des vols de matériel-radio préoccupent les policiers. Si ce sont des amateurs, tout va bien. Mais s'il s'agit de professionnels, c'est une autre paire de manches. Autre point qui travaille ceux qui traquent les tueurs du Brabant Wallon: les voitures. Il est incontestable que la bande dispose soit d'un mécanicien de qualité, soit d'un garagiste aux apparences d'homme rangé pour démonter des véhi-cules, les repeindre, ou même les écouler.
Quant à leur connaissance géographique des lieux, elle ne peut s'expliquer que par des hypothèses. La bande étant plus que vraisemblablement constituée de 7 ou 8 personnages (peut-être plus), certains connaissent bien certaines régions pour y avoir vécu, ou y vivre. Ils peuvent dès lors monter parfaitement des opérations permettant d'apparaître et de disparaître avec un minimum de risques. Si l'on ajoute à cela l'hypothèse des écoutes des fréquences de la force policière, on pourrait mieux comprendre. De toute manière, au stade actuel de l'enquête, toutes les hypothèses sont plausibles. (...)
Bron: Onbekende Franstalige krant | 8 December 1983