Les couvercles des boîtes de cartouches ...

La Cellule Brabant wallon livre au public une autre habitude supposée d'un des tueurs du Brabant: un de ces hommes que l'on cherche à identifier par tous les moyens - et c'est bien sûr le but de ce reportage - avait en effet l'habitude de déchirer les languettes, la partie supérieure, le rabat en carton de ses boîtes de munitions. Pourquoi? Personne à ce stade n'a vraiment d'explication à proposer.

Toujours est-il que les policiers disposent comme pièces à conviction de sept de ces languettes déchirées. Elles proviennent toutes de boîtes de munitions de calibre 12, celles que les tueurs utilisaient pour les riot guns. Ils conservent ces languettes et y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux.

Quatre proviennent de boîtes de la marque Legia, une de la marque Remington et deux restent - encore aujourd'hui - à identifier. On ne possède que des bouts de carton noircis avec, pour l'un d'eux, ces trois chiffres: 027!

Toujours la même question: le renseignement - et cette manie de découper - peut-il évoquer un souvenir, provoquer un déclic? A Jumet, toute une équipe d'enquêteurs n'espère rien d'autre...

Bron: La Dernière Heure | Gilbert Dupont | 9 September 2003