Des armes à Berchem, un médecin d'Uccle: les devoirs d'enquête se multiplient Tueries: six nouveaux portraits-robots en septembre
A Jumet, avec une cellule pratiquement au complet, forte aujourd'hui d'environ 80 hommes, les devoirs d'enquête sur les tueries du Brabant se multiplient: une équipe spécialisée poursuit ses recherches dans tout le pays, avec l'appui d'unités locales, en direction de personnes reconnues sur base des portraits-robots diffusés au début de 1996. Les deux magistrats instructeurs, Jean-Claude Lacroix et Jean-Pol Raynal, envisagent pour septembre la diffusion de six autres portraits-robots.
Un seul laboratoire reste chargé des tests génétiques, mais il doit être décidé, lors d'une prochaine réunion, de faire appel à d'autres labos pour accélérer les recherches. A raison de 5.000 pages par jour, le «scannage» du dossier des tueries proprement dit (370.000 pages) devrait être terminé pour la fin juillet. D'autres pistes sont aussi reprises. On a rouvert récemment un volet du dossier traité en 1986 par Termonde, dans le cadre de son enquête sur les armes liées à la bande De Staerke. Dans un appartement de l'avenue des Bardanes à Berchem-Sainte-Agathe, on avait découvert le 14 juillet 1986 des armes de poing et des riot-guns, du matériel de rechargement, un masque de clown en latex, un labo photo et, au mur, une photo du propriétaire en tenue de motard de la gendarmerie.
Vérifications faites, il ne s'agissait pas d'un gendarme mais d'un certain Michel Leurquin, qui a été entendu à l'époque. Il fut membre de l'éphémère club de tir Le Phenix, fondé par Jean Bultot, l'ancien directeur adjoint de la prison de Saint-Gilles, avant sa fuite en 1986 au Paraguay puis en Afrique du Sud. Ramené en Belgique et jugé, Bultot doit être expulsé parce que son permis de séjour vient de lui être retiré, nous dit-on.
Par ailleurs, afin de vérifier une information selon laquelle un des tueurs du Brabant, blessé au cours d'une fusillade, aurait été soigné par un médecin d'Uccle, des auditions ont été menées mais n'ont pas permis de confirmer l'information. On n'a cependant aucun indice permettant de croire qu'un tueur aurait été blessé, ni qu'il aurait été soigné par le praticien ucclois cité, et décédé depuis.
Bron: René Haquin | 15 juni 1998
Weet iemand wie die arts in Ukkel zou kunnen geweest zijn? Ik vraag het maar met zicht op "toubib, ça va?" maar ook in gedachten hebbende dat een arts uit de loden jaren dossiers een lid van de bende Haemers (Van Dam) verzorgde toen het misging (woonde en/of werkte die arts toen ook niet in Ukkel?)