Een tijdje geleden heb ik een lezing bijgewoond van Gabriele Adinolfi. Dit is een extreem-rechts Italiaans nationalist die in de jaren 70-80 wel het een en andere heeft uitgestoken » wikipedia.org
Hij heeft onder andere dit boek geschreven over zijn belevenissen van toen en ik vond dat er wel wat gelijkenissen met de Bende van Nijvel in zijn verhaal zaten » librairiefrancaise.fr
A travers son parcours personnel au sein du mouvement nationaliste-révolutionnaire "Terza Posizione", Gabriele Adinolfi nous témoigne de ce que furent en Italie les fameuses "années de plomb". Pour nous, Français, il faut bien dire que cette période de violences politiques ne nous est guère connue, voire complètement inconnue... Pourtant, durant près de vingt ans (1970-90), l'Italie a vécu dans un climat politique de guerre civile comme nulle part ailleurs en Europe.
Dans les années 70-80, tous les pays occidentaux ont plus ou moins connu la lutte armée comme mode d'expression politique de la part des groupes radicaux marxistes, mais en Italie, ces terroristes rouges ont trouvé face à eux des radicaux nationalistes qui ont répondu à la violence par la violence. Le camarade Adinolfi nous compte magnifiquement ce climat de tension qui existait alors et qui est difficilement concevable pour des militants français : à cette époque, quand de jeunes militants allaient coller des affiches le soir, ils ne savaient même pas s'ils allaient rentrer vivants de leur collage car les rouges (ou les barbouzes de l'Etat italien) n'hésitaient pas à purement et simplement abattre les simples colleurs d'affiches nationalistes... A cette époque, "tuer un fasciste n'était pas un crime"!
L'intérêt majeur du livre de Gabriele Adinolfi réside dans l'enseignement que celui-ci procure. L'auteur nous explique pourquoi et comment la "stratégie de la tension" entre les deux extrêmes a été organisé par l'Etat italien, lui-même étant manipulé par la CIA et la loge maçonnique P2. Il explique comment l'Etat italien a poussé toute une jeunesse à prendre les armes les uns contre les autres dans le but d'asseoir son autorité et sa légitimité. Il explique comment des groupes dits "nationalistes" peuvent être manipulés par les services secrets pour commettre des attentats et ainsi discréditer tout le mouvement national aux yeux de la population. Il explique enfin, avec quelle férocité les juges et les procureurs démocrates persécutèrent les militants nationalistes innocents dont le seul crime était d'être "fascistes".
Comme beaucoup de militants de sa génération Gabriele Adinolfi dut s'exiler pendant de nombreuses années pour éviter d'être enfermé dans les geôles de la démocratie italienne, mais aujourd'hui qu'il est rentré dans son pays, et fort de son expérience politique, il participe activement au renouveau nationaliste italien. Un livre à méditer pour tout militant politique.
In het dossier van de Bende van Nijvel zijn er heel wat verbanden met extreem-rechts te vinden. Het "spoor van extreemrechts" werkte bij de over het algemeen vrij linkse (onderzoeks)journalisten uiteraard als een rode lap op een stier. Volgens mij is het goed mogelijk dat de extreem-rechtse betrokkenen slechts pionnen waren. Als het daar kan, dan kan het hier ook.