Toch wel toevallig weer in Rebecq. Weten we meer of deze Xavier? Hier het artikel:
Le dossier des tueries du Brabant wallon amène les enquêteurs chez un Rebecquois, collectionneur d'armes et d'uniformes, nazis et autres.
La juge carolorégienne Michel poursuit sa quête du Graal, comprenez la chasse aux assassins de 28 personnes abattues au début des années 1980. Ils sont connus sous l'appellation de "tueurs du Brabant" voire de "Bende van Nijvel". Deux des enquêteurs de base ont été retirés de l'équipe, mais des jeunes ont pris la relève, animés des meilleures intentions.
C'est ainsi que, le 7 décembre 2012, ils sont descendus en perquisition sur Rebecq, au domicile de Xavier S., 50 ans, dont le nom est apparu dans les fichiers du WNP et qui, en 1994, écopa aux assises du Hainaut d'une peine de six mois de prison pour faits de racisme et de xénophobie. Ils savaient ce qu'ils cherchaient, des armes et des munitions. Ils en découvrirent d'ailleurs ainsi que des tenues portées par des militaires des États-Unis mais aussi de l'Union soviétique et de l'Allemagne de l'Est ainsi que des uniformes nazis du IIIe Reich.
Voilà pourquoi l'intéressé, qui fait carrière dans le monde de la finance depuis plus de vingt ans, a été convié à s'expliquer en correctionnelle à propos de détention illégale d'armes et de munitions, un Mauser (fusil à répétition) répertorié comme arme de guerre et en vente libre jusqu'en 2006 mais au calibre modifié, un revolver point 36 à poudre noire, en vente libre jusqu'en 1991, un pistolet de signalisation (fusées éclairantes) du type de deux utilisés par des navigateurs ou des alpinistes en détresse, des aérosols incapacitants, des boîtes de cartouches et des coffres remplis de munitions.
L'explication? L'homme fait partie d'un club de tir et il est collectionneur. Son avocat, Me de Béco plaida la suspension du prononcé en faveur de son client qui a une passion pour les armes et une fascination pour la seconde guerre mondiale. Il participe avec des amis à des reconstitutions historico-militaires, mais il a pris ses distances par rapport à ses fréquentations de l'extrême droite.
Un symbole découvert chez lui n'est interpellant que pour les profanes. Il représente en superposition la croix allemande, un insigne des résistants belges et un autre de l'armée américaine. Bref, pas de quoi fouetter un chat, et ce même si le ministère public a requis quinze mois de prison avec sursis et l'inévitable confiscation des armes dont la détention est interdite. Jugement le 11 mars.
Bron » www.lavenir.net