Ik vermoed dat het hier over dezelfde persoon gaat:

Alain Nicolas, imminent président du tribunal de Mons

Il ne manque plus que la signature du Roi, et la parution au Moniteur Belge. Mais l'information, non encore officielle, est des plus fiables. Au 31 juillet, Alain Nicolas, conseiller à la cour d'appel de Mons, succédera à Micheline Bovyn en tant que président du tribunal de première instance de Mons (lire la DH d'hier). Mme Bovyn, qui sera atteinte par la limite d'âge (67 ans) le 3 août.

Alain Nicolas a 59 ans. S'il est actuellement (depuis le 9 janvier 1995) conseiller à la cour d'appel de Mons, il a assumé des fonctions de juges au tribunal de première instance: juge civil, de la jeunesse, d'instruction, des saisies, des référés. Docteur en droit de l'ULB, Alain Nicolas avait entamé sa carrière comme avocat au barreau de Charleroi. Il a été vice-président du tribunal de première instance de Mons de 1986 à 1995. Lorsqu'il a posé sa candidature à la succession de Mme Bovyn, M. Nicolas a débuté une formation en management pour magistrats destinés à occuper une fonction dirigeante. Il a décroché son brevet ce début de semaine!

Alain Nicolas se veut prudent. Il n'a pas encore reçu personnellement l'information le concernant. Mais au cabinet de la ministre Onkelinckx, il nous est confirmé que la ministre de la Justice a signé sa nomination le 20 mai. Le 30 mai, l'acte a été notifié au principal intéressé. La signature du Roi suivra en principe.

Alain Nicolas avait comparu le 17 mars devant le conseil supérieur de la Justice, lequel a, le jour même, présenté sa candidature à la ministre de la Justice. Deux magistrats (au tribunal de première instance de Mons) étaient challengers: Alex Delvaux, juge fiscal et président en alternance de la chambre du conseil; et Pierre Charles, ancien juge de la jeunesse, actuel président de chambre correctionnelle.

L'imminent président du tribunal de première instance de Mons avance, prudent: "Je m'efforcerai de faire valoir les revendications déjà exprimées à plusieurs reprises au tribunal de première instance de Mons, et qui sont l'augmentation du cadre des juges, des greffiers et l'accueil du justiciable. Il faudra le faire en renforçant les moyens en phase toutefois, avec le pouvoir organisateurs que sont la ministre de la justice, et le premier président de la cour d'appel".

Bron: La Dernière Heure | 1 juni 2005