Gilbert Dupont over de piste-Libert:
(...) Quant à la piste Libert, ce sont des divergences sur la méthode qui auraient entrainé les départs de trios très bons enquêteurs, trois anciens gendarmes de la BSR de Bruxelles. Dont le départ du commissaire Pierre-Yves Fievez: ce spécialiste des armes avait rejoint l’enquête des Tueries dans les années 2000 et son départ précipité à la retraite finit par entrainer ceux de ses deux collègues directs, mutés à leur demande à Nivelles et Dinant. Ils formaient un équipe rebelle, réticente à suivre la piste Tinck.
L’équipe travaillait sur le WNP. Et c’est alors qu’elle pensait toucher la vérité qu’elle a implosé. L’équipe est partie dépitée, avec le sentiment de ne pas être suivie et le regret que des devoirs qu’elle demandait leur étaient refusés. Ces enquêteurs ont déploré l’interpellation de Michel Libert en tant que suspect. Pour eux, on aurait cassé des liens de confiance qu’ils avaient mis des mois à construire patiemment.
Ces enquêteurs qui sont partis avaient trois suspects identifiés en visée. Selon eux, le tueur surnommé le vieux, très malade, finit actuellement ses jours dans un hospice à Bruxelles. Ils identifiaient le Claudiquant comme un ancien agent de la DIV [Dienst Inschrijving Voertuigen], ce qui expliquait les mystères liés aux plaques d’immatriculation. Enfin, le troisième serait mort il y a quelque temps, en rue, à Paris.
Le premier jour d’audition de Michel Libert ne livra rien. Ce fut différent au second jour. L’ancien dirigeant du WNP interrogé sur les attaques de supermarchés fut soudain pris de logorrhée (*). On crut, à la Cellule, que la juge le mettait sous mandat d’arrêt. Ce ne fut pas le cas: pour la juge, ses déclarations n’apportaient en réalité rien de neuf.
Et Libert fut libéré. Tout ça pour rien. On s’est alors demandé si la décision d’interpeller Libert comme par coïncidence le jour d’une émission de télé un peu critique sur l’enquête n’avait pas eu pour but de détourner l’attention et casser l’effet de cette émission.
Bron: La Dernière Heure | 30 september 2015
(*) De logorrhea (verbale diarree) is een term die de constante behoefte om te praten kenmerkt. De spraakstroom is sterk toegenomen, en de persoon drukt zich gedurende lange periodes uit. De verbale diarree kan een symptoom zijn van een psychiatrische stoornis: maniakale staat, schizofrenie ... Het weerspiegelt vaak ook een versnelling van het verloop van het denken.
In de meeste gevallen wordt verbale diarree aangetroffen bij bipolaire personen - dit is de nieuwe term voor manische depressie, gekenmerkt door de overgang van fasen van depressie met verdriet, verlies van het verlangen,verminderde motivatie, terugtrekking in zichzelf, schuld ... en manische fasen met ongeremd gedrag, hyperactiviteit.
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