BDRI (Bureau de documentation, recherches et investigations) was het detectievebureau van Bob Louvigny. BDRI kwam in de pers in o.a. volgende twee opvallende zaken:

Demande de saisie du livre

A la requête de M. Louvigny et de la sprl BDRI, une citation à comparaître ce matin devant le tribunal des référés de Buxelles, est lancée à M. de Trazegnies, éditeur, et à la sprl Elvar à Ixelles, tendant à faire retirer de la vente (ou à tout le moins en faire supprimer trois pages) le livre du journaliste Hugo Ghijsels "L'Enquête", et sa version néerlandaise "De Bende en Co", publiés par les éditions de la "Longue Vue". Le requérant estime notamment qu'il y est cité à plusieurs reprises dans un contexte de nature à porter atteinte à son honorabilité.

Bron: Le Soir | Vendredi 28 décembre 1990

Hier probeerde Robert (Bob) Louvigny te vermijden dat bepaalde passages in het boek de 'Bende en Co' van Ghijsels gepubliceerd zouden worden. Bob Louvigny en BDRI worden in het boek in verband gebracht met de Practical Shooting clubs, extreem rechts, de affaire Pinon en er wordt ook gesuggereerd dat BDRI niet over de nodige licenties zou beschikken voor haar 'bewakingsopdrachten'.

Maar… er is ook dit:

Florennes: des vidéos à caractère pédophilique

Les mises en garde ont beau se multiplier... les vocations de vidéo-pirate ne cessent de fleurir. Cette fois, c'est à Florennes que les enquêteurs ont découvert l'existence d'un gros trafic de vidéo-cassettes qui ne profitait pas seulement de l'attrait des vidéomaniaques pour les "grandes productions". Des cassettes pornographiques - entre autres à caractère pédophilique - ont en effet été saisies. Un militaire de la base de Florennes a été placé sous mandat d'arrêt dans le cadre de cette enquête.

Voici trois mois, des gendarmes saisissaient - à la demande de la Belgian Antipiracy Foundation (BAF) - un important stock de cassettes pirates et du matériel de reproduction. Sur base de cette découverte, des détectives privés du Bureau de documentation, recherches et investigations (BDRI) ont poursuivi leur enquête pour découvrir l'origine des cassettes saisies. C'est ainsi qu'on vient d'aboutir, après des perquisitions à Charleroi, Couillet et Genappes, à un vidéo-club de Florennes tenu par un caporal de la base locale de la Force aérienne. Un millier de cassettes pirates ont été saisies chez le caporal qui disposait également d'une dizaine de magnétoscopes "en batterie" prêts, avec des "correcteurs de couleurs" et des "amplificateurs de signal", à multiplier à l'infini les copies de films.

Des perquisitions en chaîne ont été exécutées par la police judiciaire de Dinant qui ont permis d'identifier un autre militaire de la base de Florennes qui fournissait apparemment le caporal. On a également découvert à cette occasion plusieurs cassettes pornographiques sado-masochistes, de sexualité animale et pédophilique. La PJ de Dinant essaye bien entendu de découvrir l'origine de ces cassettes, les filières qui ont permis leur commercialisation et l'identité des "producteurs" de ces films ainsi celle des enfants qu'on y voit.

Le juge d'instruction de Dinant, M. Hanin, a placé sous mandat d'arrêt le caporal qui exploitait le vidéo-club de Florennes. Un mandat d'arrêt qui vient d'être confirmé pour un mois par la chambre du conseil et une décision rare jusqu'ici dans les nombreuses affaires de vidéo-pirateries mises au jour.

Bron: Le Soir | Samedi 25 mars 1989