Re: Brief van Michel Cocu: Maart 1984

Ben wrote:

Voor de rest draait het rond manipulatie. Door wie werden de Borains gemanipuleerd?

Moeilijk om te weten door wie. Dat is misschien wel een oplossing, als men dat ooit moest weten.

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Re: Brief van Michel Cocu: Maart 1984

De Victor Allard straat is vlak bij de rue de Stalle en vlakbij chaussée de Alsemberg. Kijk eens na, alles komt daar samen gemanipuleerd of niet.

13 (edited by Hestur 12-04-2011 18:49)

Re: Brief van Michel Cocu: Maart 1984

How manne, efkes alles op een rij:

  • Aan wie is die brief gericht?

  • Steekt hij in een gesloten enveloppe? Staat er een adres op de envelop?

  • Waarom pent die man dergelijke geheimen neer om de brief dan te verliezen?

  • Hoe legt men de link met meneer Cocu?

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Re: Brief van Michel Cocu: Maart 1984

Hestur wrote:

Aan wie is die brief gericht?

Geen idee.

Hestur wrote:

Steekt hij in een gesloten enveloppe? Staat er een adres op de enveloppe?

Geen idee.

Hestur wrote:

Waarom pent die man dergelijke geheimen neer om de brief dan te verliezen?

Misschien heeft de persoon die de brief geschreven heeft, hem niet zelf verloren. Misschien is het gestolen en heeft iemand hem daar bewust achter gelaten.

Hestur wrote:

Hoe legt men de link met meneer Cocu?

De brief bevat een passage die betrekking heeft op Christelle Cocu en op Jacqueline Géva, de minnares van Michel Cocu. En Michel Cocu weigert een geschrifttest te ondergaan, waardoor vermoedens groeien dat hij de brief heeft geschreven.

Er is heel weinig geweten over deze brief, we kunnen dus alleen maar speculeren.

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Re: Brief van Michel Cocu: Maart 1984

Ik heb mij altijd afgevraagd hoe een brief die Cocu geschreven zou hebben in een Club-winkel in Ukkel terecht komt. Gisteren heb ik ontdekt dat er in het Borinage-spoor een Brusselse link is. Misschien heeft Michel Lepoint, die in Brussel woont, of zijn onbekende vriend die ook in Brussel woont, wel iets te maken met deze brief.

En misschien met het gevaar dat ik te veel begin te speculeren: woonde Tinck ook niet in Ukkel in de periode dat de brief werd gevonden?

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Re: Brief van Michel Cocu: Maart 1984

Ben wrote:

Ik heb mij altijd afgevraagd hoe een brief die Cocu geschreven zou hebben in een Club-winkel in Ukkel terecht komt.

Dan is er ook nog dit (in het Frans, ik vind de Nederlandse tekst niet):

"Lors de ses interrogatoires, Michel Cocu avouera que les véhicules utilisés à Genval, Plancenoit, Uccle et Halle ont été entreposés dans des box de garages situés rue Longue 315 à Drogenbos. La propriétaire de ces box déclarera reconnaitre formellement sur photo Jean-Claude Estiévenart alors qu’elle se dirigeait en voiture vers ces box en 1981 et 1982. Un autre témoin dira que dans cette même rue Estiévenart venait réceptionner des véhicules volés qu’il payait entre 30 et 40 000 francs belges. Cet élément est intéressant. Drogenbos se trouve dans la zone de confort des tueurs. Qu’y faisait Estiévenart, le Borain ? Qui a loué et payé ces boxes ? Quelle était l’ampleur du trafic de ce trafic de voitures volées ?"

De Rue Longue kruist de Rue Stalle die vlakbij de Victor Allardstraat ligt. Veel linken tussen de Borains en Ukkel. Vittorio wou ook de GB van Drogenbos overvallen, die ligt aan de achterkant van de Rue Longue.

Re: Brief van Michel Cocu: Maart 1984

Bovenstaande gegevens lijken geen gefantaseerde, onder geweld afgedwongen bekentenissen van de Borains. Ze hebben hun bekentenissen ingetrokken maar sommige zaken zijn niet te ontkennen. De aanwezigheid in Ukkel wijst niet automatisch op een link met de Bende van Nijvel. Maar laten we even speculeren van wel.

De Borains hadden activiteiten in Ukkel, zie de garagebox. Ze ontmoeten daar de kern van de Bende, wat kan omdat ze in gestolen wagens deden en waarschijnlijk nog andere criminele activiteiten uitvoerden. Sommige Borains worden betrokken bij de supermarktovervallen van voorjaar 1983. Eventueel deden ze ook mee aan de inbraak in de Colruyt van Nijvel. Of de Borains worden niet betrokken bij de Bende van Nijvel, maar ze krijgen of kopen wapens van de Bendekern en doen er supermarktovervallen mee. Als Tinck tot de Bendekern behoorde zou dat ook de Géva-link verklaren.

Re: Brief van Michel Cocu: Maart 1984

Ben wrote:

Ik heb mij altijd afgevraagd hoe een brief die Cocu geschreven zou hebben in een Club-winkel in Ukkel terecht komt.

De Club-winkel bevindt zich vlakbij het kruispunt van de Stallestraat en de Alsembergsesteenweg. Iemand op het forum van anneesdesplombs suggereert dat mogelijks niemand minder dan rijkswachtofficier Guido Torrez wel eens, via een rijkswachter die hij in vreemde omstandigheden bij de brigade van Ukkel aangesteld heeft, met die brief van Cocu te maken heeft alsook met de de vondst van een sleutel waarover Cocu zou gesproken hebben. In de nabijheid van de Club zou een rijkswachtpost geweest zijn die periode.

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Re: Brief van Michel Cocu: Maart 1984

Heeft bovenstaande misschien iets te maken met dit verhaal:

01.06.94: ARRIVEE DE GUY LECLERE A LA BRIGADE D’UCCLE

A une date située approximativement vers le mois de juin 1994, Guy Leclere arrive à la Bde Uccle comme Comd Bde (*). Il a, à l’époque passé ses examens d’adjudant. Il ne les a pas encore réussi. Autant dire que celui qui l’a placé là a tout intérêt maintenant à ce qu’il "réussisse" cet examen.

Il échoue cependant en première cession et repasse un examen en seconde cession. Il est déjà à la Bde Uccle. Guy Jacri, à cette époque-là assiste à une conversation entre Guy Leclere et le Colonel Guido Torrez.

Lors de cette discussion, le Colonel Torrez félicitait Guy Leclere pour sa place de Comd Bde à Uccle. Leclere dit au Colonel qu’il n’a pas encore réussi son examen de seconde cession. Le Colonel Torrez lui aurait répondu qu’il ne devait pas s’en faire qu’il se chargerait de tout …

C’est Guy Jacry lui-même qui m’a répété ces propos.

Bron: Globaal dossier Marc Toussaint

(*) Comd Bde staat voor Brigadecommandant.

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Re: Brief van Michel Cocu: Maart 1984

In bovenstaande bijdrage van Ben worden blijkbaar wat andere namen genoemd dan de namen vermeld in het boek 'Tous manipulés?' van Marc Toussaint. Daar spreekt men over een zekere Guy Lenoir.

Quelques mois avant mon intégration à Uccle, cette brigade avait vu l’arrivée d’un nouveau commandant nommé Guy Lenoir. Ce dernier succédait à un certain Jacques Carré qui avait été pointé du doigt par la commission d’enquête sur les tueries du Brabant. Cet ancien commandant de brigade fut fortement soupçonné de revendre des informations de la gendarmerie à une agence de détectives montée par d’anciens "ripoux" de cette même brigade d’Uccle!

Il fut d’ailleurs écarté de la gendarmerie en raison de ses relations trop étroites avec ceux-ci. Ces ripoux se nommaient Madani Bouhouche et Robert Beijer, et leur procès fut retentissant tant leurs implications criminelles étaient nombreuses. Ils font encore, à ce jour, partie des suspects ayant pu prendre part à l’organisation des tueries du Brabant. Afin que l’affaire ne fasse pas de vagues, le motif invoqué par la gendarmerie pour la mise à l’écart de Jacques Carré fut qu’il aurait revendu des pièces provenant de véhicules déclassés.

Guy Lenoir allait être mon supérieur direct pendant tout le temps que j’allais passer à la gendarmerie d’Uccle. Pourtant, les conditions même de son arrivée sont pour le moins étranges puisqu’il n’avait pas encore réussi ses examens d’adjudant. C’était pourtant la condition requise pour pouvoir être affecté au commandement d’une brigade. Au contraire, Lenoir avait échoué en première session et n’avait pas encore réussi sa deuxième tentative.

Un de mes collègues m’a par ailleurs rapporté une conversation ayant eu lieu entre Lenoir et le commandant de district, le colonel Torrez. Ce dernier était en train de féliciter Lenoir pourson nouveau poste lorsque celui-ci l’informa du fait qu’il n’avait pas encore réussi ses examens. Torrez lui répondit alors qu’il ne devait pas s’en faire, et qu’il se chargerait de tout. Bien évidemment, et s’agissant d’une conversation rapportée par un tiers, ceci ne pourrait constituer une preuve en soi, mais comme vous pourrez le lire plus tard, ces propos se sont trouvés corroborés par un autre ancien gendarme.

(…) Un jour de mai 2009, j’accompagnais Marc Toussaint pour rencontrer un ancien gendarme, actuellement flic à la PJ de Bruxelles. Cela faisait un moment que je souhaitais le rencontrer vu qu’il avait grandement contribué à l’arrestation de Patrick Haemers et connaissait sûrement les dessous de certains dossiers. Jerry nous avait donc fixé rendez-vous au café La Sirène près de la gare centrale. À notre arrivée, nous avons pu remarquer que le bistrot était infesté de flics en train de copieusement arroser leur milieu d’après-midi. L’endroit était enfumé, très bruyant, et typiquement bruxellois. Nous rencontrons notre homme, nous installons à une table et commençons la discussion.

Quand j’y pense, c’était la première fois que j’interrogeais un flic. Un groupe de policiers était en face de nous au comptoir, et après environ trois quart d’heures, d’autres sont entrés dans le bar. J’étais en pleine conversation avec Jerry, qui était en face de moi, lorsque je sentis des appels du pied sur ma gauche. Marc s’est alors penché vers moi et m’a dit à l’oreille: "Xavier, faut qu’on dégage, y’a Ducastel qui vient de rentrer." (…) Ducastel s’est alors approché, nous a salué, et a regardé Marc de plus près:
- On seconnait, non?
- Possible.
- T’étais pas à Uccle toi?
- Oui.
- Marc Toussaint hein, c’est ça? T’avais eu quelques problèmes, non?
- Euh, oui.

(…) Peu après Ducastel est retourné au comptoir avec les autres flics pendant que Jerry nous payait un autre verre. Nous étions donc encore coincés pendant quelques minutes, le temps de vider notre coca. Ducastel n’arrêtait pas de jeter des regards à Marc, intrigué de le revoir parmi des flics. Il est alors revenu à notre table et a établi une conversation plus soutenue avec lui pendant que je continuais à faire diversion avec Jerry.

Après cinq minutes j’ai encore reçu des appels du pied et ces quelques mots à l’oreille: "Écoute ce qu’il dit, il parle de Lenoir, tu enregistres?" Ducastel s’était mis à parler spontanément de Guy Lenoir, le supérieur hiérarchique de Marc, et apportait des confirmations à ce que nous avions écrit à son sujet:
Il n’était pas très clair ce gars, hein? D’ailleurs il a été nommé à la tête de la brigade alors qu’il n’avait pas encore passé ses examens d’adjudant.
Ah bon? Et qui l’a placé là alors? (Marc feint l’ignorance)
Ben Torrez tiens!

Voici donc que par le hasard des choses, et alors que nous étions dans ce café pour tout autre chose, nous obtenions confirmation sur Guy Lenoir.

Bron: Tous manipulés? Avant, pendant, après l’affaire Dutroux | Marc Toussaint - Xavier Rossey | februari 2010