Ben wrote:Je kan hierbij met recht en reden bedenken, dat zulke positiebepalingen toch maar enkel kunnen dienen als voorbereidingen voor aanslagen. Opvallend is dat enkele maanden voor de oprichting van CODO al een aanslag gepleegd werd op de Angolese ambassade. (*)
(*) Iemand meer info over deze aanslag? Zijn er bv. gelijkenissen met de aanslag op de Franse ambassade in 1983? Zien we hier trouwens ook gelijkenissen met de verkenningen die WNP-leden moesten doen aan warenhuizen?
Die aanslag gebeurde op 19 mei 1978 in Brussel:
Le 19 mai, une attaque de l'ambassade de l’Angola à Bruxelles par des jeunes gens se réclamant de l'organisation d’extrême-droite Front de la Jeunesse. (Le Soir et Le Monde du 20 mai 1978 et Rousseau, R.G.D.I.P., 1979, p. 129)
Bron » rdbi.bruylant.be
De aanslag werd blijkbaar gepleegd in het kader van de gebeurtenissen in Kolwezi. Zie onderstaand uittreksel van deze website:
Mon pays me fait mal...
Ce n 'est pas ici l'endroit de refaire l'historique de l'agression cubano-angolaise contre les mines de cuivre du Shaba, des massacres systématiques des Européens de Kolwezi, des scandaleuses tergiversations d'un gouvernement de larves stériles et malfaisantes: le dossier complet que nous publions par ailleurs aura permis au lecteur de se faire une idée exacte du déroulement des faits et du parlage des responsabilités. A travers le récit de l’action du Front de la Jeunesse pendant ces journées tragiques pour alerter l'opinion publique et expliciter ce qu'une politique de bon sens exigeait, nous ne voulons que fournir une explication des sentiments de honte et de dégoût qui se sant emparés de la plupart de nos compatriotes face à l 'inertie gouvernementale.
Dès le mardi 16 mai, c'est-à-dire dès que se sont répandues chez nous les premières nouvelles des massacres d'Européens à Kolwezi, le Front de la Jeunesse déposait un communiqué réclamant l'intervention de toute urgence de nos unités para-commandos, les membres du Front qui étaient à Stanleyville en 1964 ne se rappelaient que trop bien n'avoir dû la vie qu'à l'intervention des paras le 24 novembre. A cette époque aussi, le gouvernement Lefèvre-Spaak avait longtemps hésité, provoquant ainsi la mort de dizaines d’Européens à Stan et Paulis. Aussi le bon sens exigeait-il la mise sur pied rapide d'une opération secrète de sauvetage. On sait ce qu'il en advint, les socialistes exigeant même un débat parlementaire pour décider de l'opportunité de l'envoi de nos paras.
"Marxistes assassins!"
L'attitude écoeurante des politiciens, feignant d'ignorer qui se trouvait derrière les soi-disant "gendarmes katangais", décida les responsables du Front à attirer l'attention de l'opinion publique sur le régime cubain d'Angola qui a recruté, formé, armé (matériel soviétique), entraîné (instructeurs cubains et est-allemands) et encadré à Kolwezi les rebelles lundas: ce fut l'attaque symbolique de l'ambassade d'Angola à Bruxelles le 19 mai.
Vers 11 h., un commando du Front, garçons et filles, pénétrait dans l'ambassade aux cris de "Marxistes assassins!" en aspergeant copieusement les lieux de ce sang (de boeuf) dont les communistes semblent particulièrement assoiffés. Avant de quitter l'endroit, les militants, dont certains étaient sans nouvelles de parents à. Kolwezi, allumèrent trois pots fumigènes et lacrymogènes. Il ne fallut pas attendre longtemps la réaction des rats: ceux du rez-de-chaussée couraient en désordre sur les trottoirs en prenant des mines importantes:
"Cet attentat affectera gravement les relations diplomatiques!", tandis qu'au premier et au second étage, les nègres dont l'ambassadeur complètement affolés, appelaient comiquement au secours. Cinq minutes plus tard la police et la B.S.R. étaient sur place, déviant la circulation et interrogeant les premiers témoins. Les pompiers, de leur cóté, firent une intervention remarquée: une lance d'incendie (bien inutile !) fut mise en batterie pendant qu'un groupe, muni de masques à gaz et de haches, pénétrait à l'intérieur. Une personne de type latino-méricain (cubain ?), vêtue d 'un costume bleu marine de coupe "coloniale", fut évacuée du premier étage par l'échelle que les pompiers avaient déployée le long de la façade officiellement, il paraît que ce personnage, qui refusa obstinément de donner son nom, était venu chercher un "visa".
Ce qui était particulièrement réjouissant d'entendre, c'étaiènt les réactions. des spectateurs: "C'est bien fait, dommage que c'était pas sérieux". "On ne devrait pas permettre à des gens pareils d'ouvrir des ambassades chez nous: dans leur pays, ils nous massacrent ...", "Qu'ils aillent faire leur révolution et crever après de faim chez eux!" Le ministre Simonet, quant à lui, n'a cesséde répéter à la presse son intention de se rendre en visite officielle en Angola.
"Vive la Légion!"
Les journaux ont largement fait écho à cette action dont la seule signification était symbolique mais qui, par contraste, n'en a que mieux fait ressortir la stérilité de ceux qui avaient le pouvoir d'agir sur le terrain. Elle a valu au Front un courrier abondant de Belgique, maïs aussi de France, de Suisse, du Portugal, de Rhodésie. A sa lecture, c'est un profond sentiment d'impuissance qui nous envahit: si nous avions pu faire plus, si nous avions pu aller sur place, si nous avions pu décider à "leur" place, si ...
Au même moment, le 19 mai, les paras français sautaient sur Kolwezi et mettaient, seuls, fin au cauchemar des Européens survivants. "Félicitation efficacité intervention Kolwezi. Merci au nom des Belges du Shaba. Vive la Légion". Ce télégramme fut immédiatement envoyé aux officiers, sous-officiers et soldats du 2e R.E.P. de Calvi par le Front de la Jeunesse.
Le 19 mai toujours, la lie marxiste manifestait rue des Quatre-Bras devant le ministère des Affaires étrangères contre le sauvetage des Européens du Shaba. C'étaient les mêmes que ceux qui ont défilé le 7 mai sur le thème "Désarmer pour survivre": qui pourra encore croire maintenant à la pureté des intentions de ce "Comité national d'action pour la paix et le développement", qui pourra encare refuser de vair l'allégeance marxiste de ce "Mouvement chrétien (?) pour la Paix", qui pourra encore prendre au sérieux "l'idéal" de ces objecteurs de conscience hurlant: "Pas de paras au Shaba" maïs ne se proposant nullement pour les remplacer dans leur action humanitaire? Le ministre Simonet, toujours lui, interviendra personnellement pour accélérer la relaxation de ces provocateurs criminels!
La lâcheté des politiciens
Le week-end des 20 et 21 mai, les journaux et la radio diffusaient les communiqués du F.N.L.C. déclarant: "Un conseil révolutionnaire, dont font partie des Belges et un Français, gère 1'organisation de la vie à Kolwezi ou il n 'y a que trois morts et quatre blessés européens à déplorer", tandis que les gauchistes remettaient ça, sous la protection de Cudell, place Rogier. Le même jour, à midi trente, les premiers réfugiés, les yeux reflétant l'inexprimable détresse que rien ne pourra jamais cicatriser, touchaient le sol belge à Zaventem.
Ecoeuré par la lacheté des politiciens, le Front de la Jeunesse publiera le 21 ce communiqué qui traduisait clairement le sentiment de la population: "Le Front de la Jeunesse dénonce le laxisme des autorités de Bruxelles qui, au moment ou il est prouvé que les marxistes de Cuba et de la R.D.A sont à l'origine de l'invasion du Shaba, permettent aux marxistes 'belges' de manifester contre l'opération humanitaire des parachutistes belges à Kolwezi. Cette manifestation des professionnels de l'objection de conscience constitue une insulte à la mémoire des victimes civi!es des terroristes angolais comme au courage des paras français et belges. Le F.J. accuse par ailleurs le gouvernement belge d'être par ses atermoiements et par l'attitude odieuse du P.S.B., responsable des massacres de dizaines d'Européens au Zaïre. Le F.J. exige que soit mis fin à la coopération au développement de pays qui en profitent pour renforcer un régime de dictature et de corruption, et qui se révèlent évidemment incapables de protéger les artisans de foute leur vie économique. L'activité de coopérants belges, ou que ce soit dans le tiers-monde et spécialement au Zaïre, doit s'accompagner d'une présence militaire, seule capable d'éviter le renouvellement de massacres que nous avions déjà connus en 1964."
Seule la première partie du texte sera publiée par La Libre Belgique, lui permettant de nous renvoyer dos à dos avec les groupes gauchistes. La familie libérale, jouant le jeu de l’opposition, reprendra à son compte lors du débat parlementaire des 23-24 mai l'analyse et les résolutions du Front (rappelons que ce sont les Jeunesses libérales qui exigent notre dissolution!
"Merci les gars!"
Un tract, distribué à 5 000 exemplaires dans les principales villes du pays, a éloquemment développé notre position de bon sens: "Malgré la présence tolérée sur notre territoire des ambassades d'Angola, de Cuba et d'Union Soviétique qui sont autant d'insultes à la dignité humaine et dont l'ombre sanglante plane sur les récents événements du Zaïre malgré les encouragements laxistes prodigués par nos politiciens véreux à des mouvements gauchistes et antimilitaristes qui, par leurs manifestations récentes, se sant clairement solidarisés avec la soldatesque barbare du F.N.L.C. face à l'impéritie de nos gouvernants, face à l'imbécillité notoire et à la stupidité criminelle de la gauche, nous sommes fiers de pouvoir compter encore sur nos soldats dont le courage n'a d'égal que la valeur. A ceux-là, nous disons: MERCI LES GARS!"
Le 23 mai, le retour des paras était annoncé à Melsbroek: pour les accueillir, les parents, les amis et ... le Front de la Jeunesse! Aucun ministre (à part M. Van den Boeynants), aucun président de parti, aucun député n'avaient jugé bon de se déplacer: tous nos démocrasseux n'ont d'attention que pour les objecteurs de conscience en "grève de la faim" (n'est-ce pas MM. Simonet, Nothomb, Schiltz, Van Miert et tutti quanti?). Déployant drapeaux belges et calicots "Merci les paras", "Leve de para's"), nos militants ont interrogé le Ministre de la Défense nationale: "Il fallait envoyer nos paras dès le 15 mai. C'est ça, le courage ! - Ne racontez pas des choses dont vous ne mesurez pas l'importance. Mais je vous comprends: à votre age, j'aurais dit la même chose ! Vous verrez demain que j'ai raison."
Le lendemain, au Sénat, M. VDB déclarait: "Les troupes auraient dû être sur place huit jours plus tôt, soit le samedi de Pentecôte" (le 13 mai!).