In het overzicht van de Bende-feiten in het verslag van het assisenproces tegen de Borains wordt de schietpartij in Eigenbrakel ook beschreven:

Aussitôt après ce dernier meurtre sanglant, les auteurs prennent la fuite en utilisant au moins deux véhicules: la voiture Saab qui a été précédemment volée au garage Jadot de Braine-L-Alleud et la Mercedes soustraite au couple Fourez-Dewit.

Vers 1 heure 40, ces deux voitures sont repérées par un service de la police de Braine-L’Alleud circulant à bord d’une VW Golf munie d’un feu bleu. Ce service composé du brigadier principal Bernier, de l’inspecteur Ruys comme chauffeur et de l’agent Lemal vient d’être avisé par radio de la présence d’un véhicule Mercedes impliqué dans un fait non précisé, qui circule sur la chaussée de Nivelles à Brain-L’Alleud.

A l’abord du carrefour entre cette chaussée et l’avenue Alphonse Allard qui le véhicule de police vient d’emprunter pour se rendre au carrefour di "Cosmos" afin de participer à un barrage routier convenu avec un service de la police de Waterloo, les policiers remarquent le passage du véhicule Mercedes suivi à peu de distance de la Saab. Aussitôt, ils se lancent à la poursuite des deux véhicules suspects. Arrivés à proximité du lieu-dit "Diable Amoureux", les policiers voient les deux véhicules poursuivis s’immobiliser de part et d’autre de la chaussée, le véhicule de type Mercedes s’immobilisant sur la partie gauche par rapport au sens de la circulation, tandis que la Saab s’arrête un peu en deçà du premier véhicule sur la partie droite.

Compte tenu de ce comportement, c’est vers ce véhicule Mercedes qui leur avait été signalé que le service de police s’avance, se disposant à intervenir.

Arrivé à une vingtaine de mètres, l’inspecteur Ruys voit sortir le chauffeur de la Mercedes de son véhicule, tenant dans les mains un fusil genre riot gun qui est aussitôt dirigé vers le pare-brise du véhicule de police, l’atteignant de plusieurs décharges; le chauffeur est blessé par deux ou trois tirs survenant ensuite, au moment où il passe à hauteur du tireur. Dans le même temps, le véhicule de police qui reprend de la vitesse et manoeuvre en zigzaguant pour échapper à la situation, est pris sous le feu d’un autre tir de riot gun provenant de son arrière droit, de la direction du véhicule Saab. Sans demander leur [hier valt een stuk weg], les policiers forcent l’allure pour sortir du "piège" et règnent leurs collègues Dumont Paul et Skinker Roger qui viennent de [onleesbaar] place au carrefour "Cosmos".

Entre-temps et sans perdre une seconde, le tireur qui descendu de la Mercedes rejoint le véhicule Saab qui fait aussitôt demi-tour sur la chaussée pour repartir dans la direction de Nivelles disparaître dans la nuit. Au cours de la fusillade, l’inspecteur de police Ruys Benoît est blessé à l’épaule droite et au cuir chevelu

Zowel Frédéric Saucez als Nemry verklaarden dat ze het voorgevoel hebben dat mensen uit de WNP-kring iets te maken hebben met de feiten van de Bende van Nijvel. Ze hebben hiervoor geen bewijs maar verwijzen wel allebei naar het gevoerde kruisvuur ter hoogte van de Diable des Amoureux. Dit zou een techniek geweest zijn die Smets de WNP-leden aangeleerd heeft.

Zo zegt Nemry in zijn verhoor van 22 februari 1988:

Il est exact qu'un jour, lors d'un entretien avec Latinus et Saucez, au domicile de Delombaerde, Latinus avait l’impression qu’on avait dû dévoyer le WNP pour autre chose que pour son but initial, du moins celui connu. C’est à ce moment-là, tant Latinus que Saucez et moi-même, avons eu l’impression que le WNP aurait pu avoir à faire avec les faits du Brabant Wallon, du moins certains éléments de ce WNP. Nous n’avons pas d’éléments précis pour étayer cette impression, si ce n’est que dans l’affaire du Colruyt de Nivelles, les faits qui se sont passés lors de la fuite correspondent au système enseigné pour les filatures par les gens de la S.E.

Frédéric Saucez verklaart in zijn verhoor van 22 februari 1988:

Comme je vous l’ai dit, j’ai rencontré Latinus environ quatre mois avant sa mort. C’est-à-dire que je l’ai fréquenté. Je me souviens qu’un jour, me trouvant avec l’intéressé et Nemry on a parlé ensemble de cette affaire. Nous avons conversé de cette affaire à cause qu’individuellement nous avions certaines craintes. Nous en sommes arrivés tous les trois, à avoir un pressentiment comme quoi des gens du WNP ou proche du WNP, pouvaient être à l’origine de ces faits sanglants. Il est très difficile d’expliquer nos appréhensions, appréhensions que je conserve toujours. Vous me demandez quel est le lien que je faisais entre le WNP et ces faits. Je vous dirai que ce qui nous avait frappé au départ, c’était une certaine similitude lors des faits avec des cours qu’on nous avait enseignés, via le Canard, que le véhicule suspect était pris en sandwich durant la filature entre deux véhicules.

Deze info werd origineel gepost door Merovinger in het topic over Nijvel » Forum

Het verhaal van "de pooier met zijn wagen" zoals het in het boek van Paul Ponsaers en Gilbert Dupont staat:

Slechts tegen het einde van de maand september 1984, dus zowat een jaar na de overval op de Colruyt, slaagde de rijkswacht van Nijvel erin om twee getuigen van het gebeuren te identificeren. Het ging om een klant van de bar Le Diable Amoureux, en om de ‘beschermheer’ van een van de diensters. De getuigen kwamen pas boven water, nadat de gerante van de Diable Amoureux een tijdje werd opgepakt en uiteindelijk toch aan het praten ging.

(...) De pooier bleek een ander geval. Het gaat om een technisch ingenieur, werkzaam bij Sabena. Hij is gehuwd met een meisje dat zich beroepsmatig 'Mirella' noemt en afkomstig is van de Mauritiuseilanden.

(...) In de nacht van de feiten volgde Paul L., de pooier, de Golf van de politie van Eigenbrakel, tijdens de achtervolging die eindigde voor zijn bar, met het spervuur. Hij reed met een witte wagen (*), waar een oranje band overheen geschilderd stond en waarop een rijkswachtantenne gemonteerd was, net als bij een politiewagen. Toen de echte politiewagen door het spervuur reed, braakten de wapens van de moordenaars van Nijvel kogels.

Als Paul L. onmiddellijk daarna hetzelfde manoever uitvoerde, werd er niet op hem gevuurd. Eigenaardig. Hoe konden de bendeleden weten dat het niet ging om een politiewagen? En nog, waarom heeft Paul L. zijn wagen als een politiewagen geschilderd? Dat zijn vragen die de gerechtelijk expert zich stelt, zonder dat er eigenlijk een bevredigend antwoord op komt.

Bron: De Bende: een documentaire | Paul Ponsaers & Gilbert Dupont

(*) Het zou gaan om een witte Corolla.

Graag had ik een officiële bron gevonden waarin dit verhaal beschreven staat.

Had de wagen van de pooier een werkend zwaailicht? Zo ja is het bizar dat hij niet beschoten werd.