Op de volgende vraag antwoordt Michel Libert nogal ontwijkend. Nochtans kan je uit zijn antwoord opmaken dat hij ofwel weet dat Elnikoff heeft deelgenomen aan de moordpartij ofwel dat hij Elnikoff op zijn minst in staat acht de moorden gepleegd te hebben. Michel Libert begrijpt nl. helemaal niet waarom de vrijwillige bekentenis van Elnikoff niet serieus genomen is (ondanks het feit dat het leveren van valse bekentenissen een opgedragen toegepaste tactiek was van WNP-leden).
Deux membres du WNP ont été arrêtés dans le cadre du double meurtre de la Pastorale (Lammers et Barbier). L'un fut acquitté, l'autre condamné. Cela fait un de trop ou un de trop peu... Elnikoff aussi avait avoué...
L'Opération de la Pastorale faisait l'objet d'un ODM (ordre de mission) établi en bonne et due forme. Je ne me rappelle plus quels étaient l'originateur "premier" ni les autres destinataires.
Toute opération était nécessairement "couverte" par des autorités officielles et, avec le recul sur cette affaire d'une envergure particulière, ce ne pouvait être autrement.
L'opération n'était point un exercice et réellement importante. Deux faits me confortent dans cette conclusion. Le premier, nos équipes n'étaient pas les seules sur le terrain. Le second était qu'en cas de problème (quelconque), il nous fallait prendre contact, selon le protocole traditionnellement d'application, avec une autorité qui se trouvait être à proximité des lieux.
Je ne reviendrai pas sur les détails des enquêtes et certainement pas du procès ni de ses conséquences, toutes les infos utiles se trouvant dans d'innombrables colonnes, blogs et bouquins.
En parlant de la matière des aveux, tous nous avions ordre de suivre les instructions à la lettre. C'est donc en ce sens qu'il faudrait considérer les atermoiements des supposés coupables (aveux bidons, circonstances allégoriques, attente de nouvelles instructions, etc...
Quant à Elnikoff, je ne vois pas du tout ... mais du tout ... pourquoi son témoignage n'a pas été pris au sérieux. Encore une fois, les procédures d'enquêtes étaient fort particulières à l'époque et menaient unilatéralement à des "couacs" liés à la Sûreté nationale et des dossiers dans lesquels des "huiles" bien connues dans le cadre de l'Organisation se prélassaient.