Voilà pourquoi la piste de truands français est nulle
Un ancien policier retraité fait du neuf avec une piste sur les tueurs du Brabant
Dans quelques médias depuis trois semaines, une autre hypothèse, encore, est évoquée dans l’enquête sur les tueurs du Brabant. Elle est l’oeuvre d’un ancien gendarme devenu commissaire à la police judiciaire, aujourd’hui à la retraite. L’hypothèse est celle de truands français.
La piste, qui n’a rien de neuf, fut suivie par la BSR de Wavre en 1982 et 1983 et n’a pas abouti parce que des photographies des suspects français furent montrées aux témoins des faits commis en septembre 1982 dans l’armoire Dekaise, et cela ne fut pas concluant.
En 1997, ce policier, qui travaillait sur l’affaire Dutroux, est allé en France consulter le dossier des suspects français, et y a trouvé l’avis de recherche belge pour l’attaque de l’armoire Dekaise quinze ans plus tôt: preuve supplémentaire que la vérification avait été effectuée.
Comme ses collègues de la BSR de Wavre en 1982, le policier y a trouvé des ressemblances et en a conçu cette piste … ignorant le travail négatif effectué par des collègues qui connaissaient le dossier, ce qui était le cas des gendarmes de Wavre, et enquêtaient juste après les faits, pas 35 ans après.
Le policier retraité décrit les Français comme des “psychopathes, des tueurs, passionnés d’armes”. Il le fait sous sa responsabilité, semblant ignorer qu’ils n’ont pas été condamnés dans l’affaire Michel Pirot.
Quant à cette affaire Pirot, il persiste à la lier à l’affaire Dutroux parce que Pirot a été tué alors qu’il voulait, dit-il, organiser une soirée au profit de l’ASBL Julie et Melissa et qu’il allait effectuer des révélations sur cette affaire Dutroux. Ce qui est faux comme le mobile est clairement apparu au procès de la veuve Pirot devant la cour d’assises de Mons où elle était jugée pour avoir commandité le meurtre (et l’affaire Dutroux n’avait rien à voir).
Voilà pourquoi cette hypothèse d’auteurs français n’a aucun écho chez le procureur général De Valkeneer.
Bron: La Dernière Heure | Gilbert Dupont | 28 december 2017
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