Begin 2004 heeft de cel Jumet in alle discretie en voor de eerste maal opgravingen uitgevoerd aan de rand van het bos van Houssière. Dit gebeurde niet alleen op basis van de getuigenis van Philippe C. maar ook van een getuigenis van een wandelaar die zich herinnerde dat hij in de periode van november 1985 in een wei aan de rand van het bos toen een verse omgespitte plek opgemerkt had. De cel Jumet heeft samen met het DVI de plek tot 2 meter diepte onderzocht maar niets gevonden. Wel kon worden vastgesteld dat er op deze plek wel degelijk een holte van 30 à 60 cm diep gegraven is geweest in een periode die zou kunnen overeenkomen met het jaar van de laatste bendefeiten.

Tueurs du Brabant - Une cavité « vide » repérée - Des fouilles en lisière du bois de La Houssière

En décembre dernier, la cellule d'enquête « Tueries du Brabant » de Jumet lançait un appel à témoin sur base d'une déclaration d'automobiliste disant se souvenir avoir vu dans le faisceau de ses phares, vers 2 heures du matin, la nuit de la tuerie d'Alost, le samedi 9 novembre 1985, deux hommes debout - dont un grand - et un autre allongé près d'une VW Golf sur le bas-côté d'un chemin forestier.

Ce témoignage corroborait l'hypothèse selon laquelle lors de la dernière tuerie au Delhaize d'Alost, un policier avait tiré sur la Golf quittant le parking du Delhaize en marche arrière, et disait avoir touché le chef de la bande, assis dans le coffre.

Récemment, les enquêteurs de Jumet ont reçu un nouveau témoignage d'un promeneur se souvenant avoir remarqué à cette même époque un carré de terre fraîchement retournée, en descendant vers un pré en lisière du bois de La Houssière, où les tueurs d'Alost brûlèrent la Golf cette nuit-là et jetèrent les restes de leurs armes en face du bois, dans le canal tout proche.

Discrètement, il y a une dizaine de jours, la zone suspecte a été quadrillée et les fouilles ont été effectuées à l'abri de tout regard indiscret : y participaient des spécialistes du DVI (disaster Victims identification team) avec des chiens entraînés à retrouver des corps. Des détecteurs de métaux, un géoradar et une excavatrice ont été mis en oeuvre pour explorer jusqu'à près de deux mètres de profondeur une zone d'environ 5 mètres sur dix... sans y trouver ni arme ni la moindre trace de restes humains. Les appareils ont néanmoins confirmé qu'une cavité de 30 à 60 cm de profondeur y avait bien été creusée à une époque pouvant correspondre à l'année des dernières tueries.

Cette fouille, évoquée par nos confrères de « La Dernière Heure », ce week-end, a permis aux responsables de l'enquête de constater que les moyens à mettre en oeuvre sont disponibles. Si la recherche avait été positive, elle laissait dans ces conditions de discrétion le délai utile pour relancer la recherche et intervenir par surprise sur l'un ou l'autre suspect.

Bron: René Haquin | 1 maart 2004