Re: Nicolas Lebon
Ik schreef hier al eerder over Jacky Dupont, maar dat is toen niemand opgevallen.
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Bende van Nijvel → Andere Personen → Nicolas Lebon
Ik schreef hier al eerder over Jacky Dupont, maar dat is toen niemand opgevallen.
Via o.a. Claude Brasseur te verbinden met de prins van de cocaïne in Parijs.
Tueries du Brabant: l’incroyable piste du suspect Nicolas Le Bon, “en fuite depuis 1986” et mort avec ses secrets
Cet homme a vécu 27 ans sous le radar: Nicolas Le Bon était-il le bon? La "piste Jean-Marie Tinck", la "piste Michel Libert", la "piste Dominique Salesse", la "piste Pilarski", la "piste Christiaan Bonkoffsky", la "piste manipulation": toutes coincent, malgré les méthodes particulières de recherches utilisées comme ce fut le cas au Cap d’Agde pendant des mois pour essayer de piéger Tinck avec un agent infiltré.
C’est le moment de revenir sur cette piste qui laisse un goût d’inachevé, depuis dix ans.
Cette piste que les enquêteurs n’ont pu concrétiser, c’est celle d’un Belge qui a passé vingt-sept ans à fuir et est mort au Cambodge en emportant ses secrets: la piste Nicolas Le Bon.
Fin des années 2000, les enquêteurs, encouragés par les magistrats, obtiennent l’aide de la profileuse belge formée à Quantico, Danièle Zucker qu’on cherchera singulièrement plus tard à dénigrer.
De rest van het artikel zit achter een betaalmuur » www.dhnet.be
Het volledige artikel:
Tueries du Brabant: l’incroyable piste du suspect Nicolas Le Bon, “en fuite depuis 1986” et mort avec ses secrets
Cet homme a vécu 27 ans sous le radar: Nicolas Le Bon était-il le bon? La "piste Jean-Marie Tinck", la "piste Michel Libert", la "piste Dominique Salesse", la "piste Pilarski", la "piste Christiaan Bonkoffsky", la "piste manipulation": toutes coincent, malgré les méthodes particulières de recherches utilisées comme ce fut le cas au Cap d’Agde pendant des mois pour essayer de piéger Tinck avec un agent infiltré.
C’est le moment de revenir sur cette piste qui laisse un goût d’inachevé, depuis dix ans. Cette piste que les enquêteurs n’ont pu concrétiser, c’est celle d’un Belge qui a passé vingt-sept ans à fuir et est mort au Cambodge en emportant ses secrets: la piste Nicolas Le Bon.
Fin des années 2000, les enquêteurs, encouragés par les magistrats, obtiennent l’aide de la profileuse belge formée à Quantico, Danièle Zucker qu’on cherchera singulièrement plus tard à dénigrer. Ne retenir que les dernières tueries de 1985 à Braine-l’Alleud, Overijse et Alost, c’est oublier que les auteurs avaient commencé trois ans plus tôt, dès 1982 à Maubeuge, et continué avec de nombreux faits isolés dont le meurtre le 22 décembre suivant à Beersel du concierge de l’Auberge du Chevalier et celui le 12 janvier 1983 du chauffeur de taxi bruxellois Constantin Angelou.
Dans son travail, Danièle Zucker met Nicolas Le Bon en évidence dans le fait de Beersel. Pourquoi l’Auberge du Chevalier qui n’avait jamais été cambriolée, le fut-elle deux fois de suite, en 1981 et 1982, chaque fois avant Noël, et pour des butins dérisoires, le grand classique des tueries du Brabant?
Dans sa logique, la profileuse rapproche ce type de butin (du vin, du champagne, du café) de ce qui a été volé à l’épicerie Piot à Maubeuge et plus tard au Colruyt de Nivelles, sans oublier qu’un autre restaurant, à Ohain, a aussi été attaqué comme à Beersel. Danièle Zucker y voit un fil rouge. S’intéressant au personnel de l’Auberge du Chevalier, la profileuse apprend que parmi les femmes d’ouvrage y travaillait la sœur d’un certain Le Bon qui travaille lui en cuisine dans un restaurant à Ixelles.
Nicolas Le Bon habite Lembeek. Lembeek où, le 10 mai 1982, soit sept mois avant les faits de Beersel, fut volée la VW Santana qui devait servir le 14 août 1982 (également une veille de jour férié) au hold-up Piot à Maubeuge ainsi qu’au vol d’armes le 30 septembre 1982 chez Daniel Dekaise. Lembeek est excentré. Pourquoi aller voler une voiture à Lembeek? Nicolas Le Bon a grandi et habitait Lembeek.
"Si Le Bon n'a rien à voir avec les faits, je ne suis pas policier"
Il travaille au "Châtelain", place du Châtelain à Ixelles. Ixelles est intéressant. La voiture, une Austin Allegro qui a servi le 10 mai 1982 à se rendre à Lembeek pour voler la Santana, avait été volée à Ixelles. Et le chauffeur de taxi tué début 1983, avait chargé ses clients à Ixelles. Fin janvier, une autre voiture qui sera utilisée au mois de mars, avait aussi été volée près d’Ixelles. Et l’enquête apprenait encore que Nicolas Le Bon, encore mineur d’âge, avait été suspecté pour l’agression déjà d’un chauffeur de taxi. C’est ensuite son comportement "de fuite" qui va interpeller.
On l’attendait au service militaire: il ne se présente pas. Le Bon disparaît de Lembeek. Il vit quelque temps 289, chaussée de Wavre, à … Ixelles. Puis tout devient complètement brumeux. En 1988, chaque fait lié aux tueries du Brabant fait l’objet d’une relecture avec mise en évidence d’éventuels devoirs à exécuter. Au vu de ses antécédents et de ses relations avec sa sœur travaillant à l’auberge de Beersel, Nicolas Le Bon apparaît au dossier comme "méritant d’être entendu comme témoin". On sait, en 1988, qu’il serait en Suisse. Il fait l’objet d’un signalement pour être entendu à son retour. Sauf que cela n’aura jamais lieu. Le Bon reste vingt ans sous le radar.
Jusqu’à ce que Danièle Zucker ressorte la piste en 2008. Le juge de l’époque, Jean-Pol Raynal, ordonne une commission rogatoire en Suisse. Lors de la première audition, Nicolas Le Bon plaide son innocence et accepte un prélèvement ADN. En septembre 2009, des éléments amènent la juge Mme Michel qui a succédé à Raynal, d’approfondir les recherches et de l’entendre non plus en qualité de témoin, mais comme suspect.
Cela se fera dans les locaux de la PJ de Deulémont, sous la direction du commissaire Sanner. Les enquêteurs belges, qui n’ont pas les moyens de confondre Le Bon, ont, en fin d’audition, l’impression que ce dernier cherche à les défier. "Commissaire, dira-t-il, vous ne jouez pas assez bien au poker." Le commissaire Michel Sanner ne cache pas son sentiment profond. "Si Le Bon n’a rien à voir avec les faits, je ne suis pas policier."
Aurait-on pu continuer sur cet axe? On ne le saura jamais. Au premier semestre 2010, les chefs d’enquête historiques étaient écartés et le procureur en charge décidait de mettre fin à l’exploitation du travail de Mme Zucker et des pistes en découlant. Aujourd’hui, Eddy Vos (toujours policier) et Lionel Ruth (en attente depuis deux ans d’une décision de justice favorable à son égard) ne peuvent s’exprimer.
"Fuir"... mais qui? Ou quoi?
Marié le 21 janvier 1989 à une Suissesse - Sonja - Nicolas Le Bon vivait tranquille, près de Bâle, avec de bien confortables allocations pour quelqu’un qui ne travaillait pas. On a le sentiment que les commissions rogatoires belges ont tout chamboulé. Il ne se sent plus en sécurité, entame une nouvelle errance.
D’abord en Turquie (avril 2013, à Istanbul); puis, toujours plus loin, Phnom Penh. Victime en septembre 2013 d’un grave accident de moto, il meurt au Cambodge le 8 novembre 2013, après deux mois de coma et 15.000 dollars de frais d’hôpital. Le Bon était né à Watermael le 25 novembre 1964. Il allait avoir 49 ans. Il meurt avec ses mystères: Le Bon était-il le bon?
On n’a jamais compris pourquoi il avait "fui". "Fuir" est bien le mot puisqu’il a laissé ces mots énigmatiques (écrits en avril 2013 sur son profil Facebook): "Il y a 27 ans, je quittais la Belgique avec comme tout bagage, un sac à dos et mon passeport, pour fuir et aller nulle part. […] Je le quittais sans souci en espérant (m) e faire disparaître dans l’oubli..."
"Fuir", dit-il! Pourquoi "fuir"? Fuir qui? Fuir quoi? Souvenez-vous, il avait accepté un prélèvement ADN lors de la première commission rogatoire en 2009? Quels furent les résultats? C’est la question: N’existe-t-il pas des éléments (ADN, empreintes digitales) qui rendent Nicolas Le Bon encore plus suspect que son attitude et ses réponses énigmatiques?
Le parquet, à ce jour, n’a jamais voulu s’exprimer. Il serait important d’avoir la réponse. Y avait-il un élément supplémentaire concernant Nicolas Le Bon?
Merci aux contributeurs du Blog des tueries du Brabant, de s’intéresser à cette "piste suisse", comme le montrent des apports récents.
Bron: La Dernière Heure | Gilbert Dupont | 19 Maart 2019
Je zou denken dat de speurders stilaan wanhopig aan het worden zijn. Blijkbaar hebben ze de piste Tinck nog steeds niet opgegeven en onderzoeken ze alles opnieuw.
Het zou raar zijn als ze er na 35 jaar ineens alle vertrouwen in hebben en uit 4 miljoen dossiers de juiste pikken. Het alsmaar uitdijende verdachten topic draagt daar overigens ook niet aan bij. Kunnen we Ben geen quotum geven.
Volgens Gilbert Dupont kan er een dna match zijn met Nicolas Lebon. De rest van het artikel zit achter een betaalmuur.
Tueries du Brabant, la piste suisse: “il y avait quelque chose d’étonnant dans un résultat ADN…”
Un mystère dans le mystère, 34 ans après le dernier fait du 9 novembre 1985 - 8 victimes tuées au Delhaize d’Alost.
"Les enquêteurs des tueries n’ont-ils pas ramené de Suisse un élément de police scientifique qui rendait le suspect plus suspect ?"
C’est sur cette question que nous concluions (DH 19/3/2019) un article sur la "piste suisse" , l’une des nombreuses pistes ouvertes et refermées dans l’enquête sur les tueries du Brabant. Depuis sept mois, des sources, toutes néerlandophones, nous ont répondu que si la question est une très bonne question, la réponse le serait encore plus.
Is er iemand die het volledige artikel hier kan plaatsen? Alvast een dikke merci.
Een mysterie in een mysterie, inderdaad. En blijkbaar een Vlaamse bron. Veel "clevender" zijn we er helaas niet van geworden Clever Trevor. Er werd niet gezegd dat er een DNA match is maar wel werd er gezegd dat de resultaten "bijzonder, verbazingwekkend, zeldzaam, die weinig voorkomen, die de aandacht wekken" waren. Vraag mij niet hoe we dit moeten interpreteren. Zelf vind ik het bijzonder dat men hier blijkbaar de tip geeft "onze bron was een Vlaming". Staat er ergens vermeld, waar dan ook, wat er na zijn overlijden met zijn lichaam zou gebeurd zijn? Toch raar he dat die mannen allemaal verongelukken in één of ander ver buitenland, de ene in Vietnam, de ander in Soudan.
“Il y avait quelque chose d’étonnant dans un résultat ADN”
Un mystère dans le mystère, 34 ans après le dernier fait du 9 novembre 1985 – 8 victimes tuées au Delhaize d’Alost.
“Les enquêteurs des tueries n’ont-ils pas ramené de Suisse un élément de police scientifique qui rendait le suspect plus suspect ?”
C’est sur cette question que nous concluions (DH 19/3/2019) un article sur la “piste suisse”, l’une des nombreuses pistes ouvertes et refermées dans l’enquête sur les tueries du Brabant. Depuis sept mois, des sources, toutes néerlandophones, nous ont répondu que si la question est une très bonne question, la réponse le serait encore plus.
On apprend cette “piste suisse” en 2007. C’est en Suisse qu’un Bruxellois cité dans le dossier, un certain Nicolas Le Bon, vit depuis 20 ans sans être inquiété. Or, des liens sont possibles. Une proche travaillait à l’auberge du Chevalier où un crime lié aux tueries a été commis fin 1982. Ce Nicolas Le Bon habitait à Lembeek où les tueurs ont été actifs. Il a disparu sans explication vers 1986 quand l’enquête a voulu s’intéresser à lui.
Quand la profileuse Danièle Zucker ressort en 2007 cette piste oubliée depuis 20 ans, les magistrats de Charleroi n’hésitent pas à expédier des enquêteurs à Deulémont. Nicolas Le Bon se montre d’abord très à l’aise. Il accepte un prélèvement de salive, lequel sera confié à Bio.be, la référence en Belgique de l’expertise génétique.
Lors de la seconde rencontre, Le Bon réagit sur la défensive. Les enquêteurs rentrent bredouilles.
C’est à ce moment que Le Bon dira au chef d’enquête Lionel Ruth qu’il devrait mieux jouer au poker. Un policier suisse estimera après l’audition que “si cet homme (Le Bon) n’a rien à voir avec les faits, c’est que je ne suis pas policier”. Ce policier n’était pas le premier venu.
Si Nicolas Le Bon menait une vie sage depuis 22 à 23 ans, ces déplacements de policiers belges semblent l’avoir chamboulé. Il plaque la Suisse et s’en va loin, jamais assez loin. En Turquie d’abord. En Thaïlande ensuite où, victime d’un présumé accident de moto, il décède, à 48 ans, le 8 novembre 2013.
Ultime et très énigmatique message: on pouvait alors lire ceci (daté de février 2013) dans son profil Facebook: “Il y a 27 ans (donc: en 1986, NdlR), je quittais la Belgique avec comme tout bagage, un sac à dos et mon passeport, pour fuir et aller nulle part. Je la quittais sans souci en espérant me faire disparaître dans l’oubli.” “Fuir”, écrit-il? Pourquoi? Fuir qui? Fuir quoi?
Et the question est : qu’ont trouvé les laboratoires bio.be, lorsqu’ils ont analysé la salive prélevée au coton-tige dans la bouche de Le Bon, et qu’ils ont comparé l’ADN obtenu à celui du mégot trouvé dans le taxi de Constantin Angelou, tué par les tueurs quelques jours après le crime de l’auberge du Chevalier, ce lieu où travaillait la soeur de Le Bon ?
Nous posions la question le 19 mars. Qu’a trouvé bio.be ? Sept mois après, nous ne pouvons pas répondre. Mais des sources nous ont assuré que : primo, c’est une bonne question et deusio, les résultats obtenus étaient “bijzonder, verbazingwekkend, zeldzaam, die weinig voorkomen, die de aandacht wekken”. Traduction: peu courants, interpellant. Ça aurait donc amené “quelque chose”. Mais quoi? La réponse doit se trouver dans le procès-verbal de synthèse de la “piste Nicolas Le Bon”, rédigé vers septembre 2009 par (forcément) le chef d’enquête de l’époque, donc Lionel Ruth, peu avant que celui-ci ne soit débarqué (ce qui l’empêcha de poursuivre).
Lionel Ruth? L’ancien commissaire, contacté, tenu par le secret professionnel et celui de l’instruction, n’a malheureusement pas voulu répondre.
Bron: La Dernière Heure | Gilbert Dupont
Een mysterie in een mysterie, inderdaad. En blijkbaar een Vlaamse bron.Veel "clevender" zijn we er helaas niet van geworden Clever Trevor.
Nee, dat is juist, het voegt niet veel toe aan het eerder verschenen artikel, maar oninteressant is het niet. Als er géén match was, zou dat rechtuit gezegd kunnen worden. Dan had het parket alleen maar steun gegeven aan de eigen stelling dat Zuckers analyse de plank missloeg. Wat niet betekent dat er zeker wel een match is...
Het kan ook dat er slechts een gedeeltelijke match was. Dat zijn matches die "weinig voorkomen" en "aandacht wekken". Dat kan betekenen dat er mogelijk een familielid van Lebon bij de bende betrokken was, en dan zijn er tactische redenen om het niet aan de grote klok te hangen. Maar soit, het is speculeren. Een vreemde geschiedenis blijft het.
Interessant is toch dat Lebon pas in 1986 naar Zwitserland vertrok en niet, zoals eerder gesuggereerd al in 1983. En al kan je van alles lezen in zijn "vlucht" naar Turkije en Vietnam, opvallend is het wel.
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