Wel hij werd veroordeeld en tijdelijk geschorst voor het doorspelen van geheime informatie. In 1992 werd hij ook samen met twee andere agenten opgepakt en verdacht van doodslag op een man van 37 jaar. De drie agenten werden hiervoor in 1993 voor de correctionele rechtbank gebracht.
Bavure: Trois policiers Molenbeekois arrêtés
Un mort, au terme de la sinistre saga des ripoux molenbeekois - Mandat d'arrêt pour trois policiers qui avouent un tabassage
Trois policiers molenbeekois sont sous les verrous. Accusés d'homicide. Une affaire de violences policières... qui n'étonnera personne: le scandale est là. Cette mort clôture en effet -on l'espère- la sinistre histoire du délabrement de la police molenbeekoise ...
Le 17 février dernier, trois policiers molenbeekois interviennent au domicile de Christian Bodart, un bruxellois de 37 ans résidant dans un appartement situé rue de Lierre. C'est un voisin qui a appelé la police: une affaire de tapage nocturne et de menaces. Les policiers connaissent l'adresse; Christian, semble-t-il, souffrait de problèmes d'alcool.
Dans la nuit du 16 au 17, les agents Daniel Michiels (30 ans), Roger Dony (29 ans) et Daniel Dumont (37 ans, déja condamné et suspendu pour une affaire de violation du secret professionnel et qui disposait pourtant toujours d'une "carte de correspondant" au service d'un journal bruxellois) se rendent donc chez Christian Bodart. Le trublion, ivre, repousse de la main l'un des agents qui se trouve sur le pas de sa porte. La réaction est vive. Un réel déchainement de violence. Les policiers frappent Bodart au visage à plusieurs reprises, le menottent, puis le traînent dans l'escalier. Au bas des marches, ils le rouent encore de coups.
Sérieusement blessé, Christian Bodart est conduit par les policiers à l'Hôpital français. Vingt-cinq minutes plus tard il en sort pour être jeté à l'Amigo pour le reste de l'après-midi. Il est relaxé dans la soirée puis rentre chez lui.
Des amis, inquiets d'être sans nouvelles le retrouvent le surlendemain, mort dans sa chambre. L'autopsie ordonnée par le Parquet révèle que Christian a sans doute perdu la vie à cause d'un hématome cérébral. Les enquêteurs de la PJ craignent bien vite que cette mort soit consécutive à un tabassage en règle. Ils en arrachent la conviction en découvrant, dans l'escalier où il avait été traîné, une touffe de cheveux appartenant au malheureux.
Interpellés, les trois agents reconnaissent la matérialité des faits. Dans la nuit de mercredi à jeudi ils sont placés sous mandat d'arrêt par le juge Bulthé qui les inculpe de «coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort. (...)
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