Topic: Jumet: 16 November 1983
Twee weken voor de overval van de Bende van Nijvel op een juwelierszaak in Anderlues, overvallen drie gewapende gangsters op brutale manier een juwelier in Jumet.
Trois gangsters masqués et armés raflent cinq millions en bijoux à Jumet
18h55: M. Pol Jadin, qui exploite l’importante bijouterie située 8 rue de la Station à Jumet, allait fermer son établissement, lorsque trois individus portant cagoule et armés de pistolets de fort calibre, firent irruption.
M. Jadin, qui sortait de son atelier fut cueilli par l’un des malfrats: il empoigna, le frappa violemment à la face et l’entraîna vers le centre de l’officine en le plaquant au sol, un genou dans les côtes et la main sur la bouche, et en lui disant: “Tais-toi et tout se passera bien!”
Comme il était suil, M. Jadin ne pouvait attendre du secours. Aussi ne réagit-il pas, d’autant plus que les agresseurs étaient menaçants ...
Le vitrine à bijoux dévalisée
Le premier malfaiteur maintenait M. Jadin au sol, tandis que le deuxième, également armé d’un pistolet, restait sur le qui-vivre, prêt à faire usage de son arme. Il prit même la précaution de fermer la porte du bureau à clé. Le troisième, qui ne se préoccupait nullement de ce qui se passait autour de lui, retirait consciencieusement, les pièces le plus couteuses: bagues, bracelets, montres, brillants, colliers, etc.
Il fit pratiquement le “vice”, emportant ainsi tous les bijoux pour une valeur de quelque … cinq millions de francs.
Le fils téléphoniques arrachés
Aussitôt les sacs remplis, les trois gangsters gagnèrent la sortie, mais l’un d’eux rebroussa chemin. Il coupa les fils du téléphone intérieur, puis il interrogea ses complices: “Et de lui, en montrant le joaillier, qu’est-ce qu’on en fait?”. Joignant la geste à la parole, il braqua son arme et M. Jadin crut bien que … sa dernière heure avait sonné.
Les comparses firent un signe négatif de la tête et les trois assaillants, de forte corpulence, mesurant 1,70 à 1,80 m, prirent la fuite à bord d’une puissante limousine, tandis qui M. Jadin se relevait péniblement, le nez tuméfié, la bouche saignante, et ayant des côtes froissées. Tous les services de gendarmerie, de la police communale et de la P.J. arrivèrent très rapidement sur les lieux et au moment où nous écrivons ces lignes les représentants de l’ordre procédaient à des contrôles d’identités.
Quant à M. Pol Jadin, il se trouvait sous le choc et c’est d’une voix chevrotante et des larmes aux yeux, qu’il nous déclara: “Toutes les économies d’une vie se sont envolées en moins de dix minutes. Je ne pourrai jamais plus renouveler mon stock. J’entrevoyais de prendre ma retraite dans trois ans, mais ce soir, tout est remis en question ...”.
De leur côté, l’épouse et les membres de la famille ne comprenaient pas comment pareille agression avait pu se produire dans un quartier aussi fréquenté.
Bron: Nouvelle Gazette | Claude Rofidal | 17 November 1983
Vier mannen werden nadien voor deze overval gearresteerd:
De feiten hebben dus (waarschijnlijk) niets met de Bende van Nijvel te maken. Toch is er het opvallende detail dat één van de mannen terug keert om de telefoondraad door te snijden en om zijn medeplichtigen te vragen wat ze met de juwelier gaan doen (“Et de lui, en montrant le joaillier, qu’est-ce qu’on en fait?”).