Re: Aalst: Epiloog

fenix wrote:

Op een gegeven moment zegt Nevens dat hij beschoten werd door een man die verdekt opgesteld stond. Uit alle andere getuigenissen bleek niemand in zo een positie te staan. Heel wat mensen zagen 3 "gangsters" behalve David die er 4 zag. Ik kan bijna niet anders dan veronderstellen of denken dat David gelijk had.

Niet dat wij het zo schitterend gedaan hadden, want naar agent Nevens zijn wapen had nog niemand gevraagd. Agent Nevens had ten minste geschoten, dat was ten minste iets. Sta daar maar met een wapen waarmee je nog nooit geschoten hebt. Terwijl je collegae van de rijkswacht euh ... wegdoken.

Niet enkel daarover, ook over de identiteit van de schutter die David heeft herkend was hij juist.

De lokale gemeentepolitie was de hoogste rang die kon ingrijpen zonder desastreuze gevolgen voor zichzelf of naaste familieleden. Iedereen wist dat het zou gebeuren maar ingrijpen was onmogelijk. Het enige dat je dan nog kan doen is aan vrienden of familie vragen om niet naar de Delhaize in Aalst te gaan die bewuste avond.

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Re: Aalst: Epiloog

Hoe, ingrijpen was onmogelijk? Bedoel je hiermee dat het aan de rijkswacht uitdrukkelijk verboden was in te grijpen? (Heb dat liedje vandaag nog gehoord. Ingrijpen bij een raveparty met 5000 man op een militair domein bij Tongeren lijkt ook onmogelijk. Wat zouden we gedaan hebben als daar ineens 5000 Russen stonden vroeg ik me af. We zitten hier wel in het hart van de Navo he.)

Het moet die avond toch geen groot probleem geweest zijn om 25 rijkswachters op te trommelen want die zaten allemaal netjes in Aalst in een zaal. Of bedoel je nu dat men op voorhand een risico analyse gemaakt zou kunnen hebben en dat men besloot niet te schieten in een mensenmassa?

Tja, het is natuurlijk gemakkelijk na de feiten en van op mijn luie stoel.

Ik meen mij ook te herinneren dat een paar dagen na de feiten een "vondst" gedaan werd op één van de daken die uitkeken op de Delhaize parking.

"Mijn bron was een vergadering en nog een persoon die een vondst bevestigde maar niet op het dak van de Delhaize zelf. Wat er lag is onbekend."

» Forum

Re: Aalst: Epiloog

Dat is niet wat ik bedoel.

Ik ben van mening dat alles en iedereen die heeft deelgenomen (rechtstreeks/onrechtstreeks) aan Overijse/Eigenbrakel keihard met de rug tegen de muur is geplaatst. Jij gelooft in strategie van de spanning als overkoepend bende verhaal; ik geloof in deze strategie louter voor Eigenbrakel/Overijse (nouja 'louter', het had nooit mogen gebeuren uiteraard). Het was alleen een Gladio op z'n Belgisch; slecht uitgevoerd en op één of andere manier is de informatie gelekt richting maffia/misdaad milieu. Daaruit is jammer genoeg het bloedbad in Aalst voortgevloeid. Hierboven spreek je over een schouwspel. Dat was het helemaal. Een schouwspel van een groep rasechte psychopaten die zich op dat ogenblik de machtigsten der aarde voelden.

Als we uitgaan van strategie van de spanning is het moeilijk om te geloven dat het louter Bultot met een clubje handlangers was. Ik meen dat jij, fenix, de eerste zal zijn om het hogerop te zoeken. Als je dergelijke mensen als psychopaat helemaal onder de knoet kan houden, voel je jezelf heel machtig. Dat zien we ook helemaal terug in hun gedrag op 9 november 1985.

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Re: Aalst: Epiloog

Ik sluit niets uit Spectator.

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Re: Aalst: Epiloog

De rijkswachters die het bevel kregen om de andere kant op te rijden, door wie kwam het bevel en wie was de persoon boven het bevel?

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Re: Aalst: Epiloog

We zijn ondertussen 13.795 dagen verder ...

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Re: Aalst: Epiloog

Vandaag in La Dernière Heure:


Quarante ans après, de nouvelles données apparaissent dans l’enquête policière.

On a commémoré, le 9 novembre, le trente-huitième anniversaire de l’attaque du Delhaize d’Alost où huit personnes furent abattues le 9 novembre 1985, par ceux que les médias francophones nomment les tueurs du Brabant, les néerlandophones préférant parler de Bende van Nijvel, la bande de Nivelles. Ce fut leur dernier fait alors qu’ils étaient en pleine escalade – le niveau de violence s’accroissait encore – et qu’ils voyaient les enquêteurs dramatiquement impuissants. Alors pourquoi se sont-ils arrêtés ?

Avec son collègue Lionel Ruth, Eddy Vos est celui qui a dirigé l’enquête policière le plus longtemps : quinze ans à temps complet.

Pour le commissaire Vos, rencontré maintenant qu’il est en retraite, les tueries ont cessé parce que l’auteur principal, faute de mieux surnommé “Tueur”, a été abattu par un policier à Alost alors que les auteurs quittaient le parking du Delhaize. Sans l’auteur principal, la bande était décapitée. Le gang n’existait plus. Explications.

Smith et Wesson
Delhaize d’Alost, samedi 9 novembre 85. Arrivés à 19 h 39, les auteurs, au nombre de trois, sèment la terreur et exécutent huit clients sur le parking et dans le supermarché. Ils quittent les lieux dans la VW Golf GTI volée deux mois plus tôt à Erps-Kwerps. Ici non plus, ils ne se comportent pas comme les truands classiques qui démarreraient 'en trombe'. Deux auteurs prennent place à l’avant tandis que le troisième marche, sans précipitation, sur le parking, derrière la VW Golf, ne sautant qu’au dernier moment dans le coffre laissé ouvert.

En embuscade, un combi de la police d’Alost fait barrage à la sortie du parking où un policier attend, en position de tir. L’agent Eddy Nevens, par ailleurs instructeur de tir, vise l’arrière du véhicule et fait feu à trois fois reprises à l’aide de son arme de service, un Smith et Wesson calibre.38.

Le cycliste
Deux kilomètres plus loin, la VW Golf double un cycliste qui témoignera : selon lui, le hayon est grand ouvert. Eddy Vos en déduit que l’individu se trouvant dans le coffre – il ne peut s’agir que de Tueur – mis hors d’état, tué ou grièvement blessé, n’avait plus la possibilité de rabattre le hayon.

Les auteurs filent vers le bois de La Houssière, à 40 km de là.

A 20 h 01, la VW Golf brûle un feu rouge à Leerbeek. Un moment, un automobiliste se lance à la poursuite. Selon lui, le hayon du coffre est à présent refermé. Deux individus assis à l’avant. L’automobiliste ne voit pas de troisième homme. Pour Eddy Vos, cela confirme que celui qui se trouvait à l’arrière, dans le coffre, 'Tueur', est définitivement hors combat.

La Golf dans le bois
Episode suivant : il est maintenant minuit 30 et un couple d’automobilistes, les Clerbois qui traversent le bois de La Houssière, aperçoit deux individus près d’une VW Golf. La Golf est à l’arrêt sur le bas-côté droit de la route. Un corps gît près du véhicule – Joëlle Clerbois pouvait préciser qu’il avait les cheveux foncés – et l’un des individus debout agite les bras dans leur direction. Pour Eddy Vos qui relie les pointillés, tout se recoupe. L’homme à terre est 'Tueur', abattu à Alost par son collègue Nevens.

Plus tard, dans le même bois, un dernier témoin décrit des agissements suspects à proximité d’une décharge d’immondices. Selon lui, deux individus semblent transporter quelque chose, possiblement un corps.

Le malheur est qu’il a fallu vingt ans pour reconstituer cela. Le scénario complet n’a pris forme qu’en octobre 2004. Des fouilles auront lieu à La Houssière, à l’endroit indiqué par Philippe et Joëlle Clerbois. Elles n’amèneront pas la découverte espérée d’ossements humains, mais un résultat déterminant pour la suite : des douilles de munitions, et pas n’importe lesquelles.

Dans la mesure où l’on chasse à cet endroit, l’on pouvait s’attendre à trouver des munitions de chasse. Ce qui n’est pas le cas, diront les experts, mais bien de douilles de calibre 9 mm interdit pour la chasse. Le calibre est par contre compatible avec l’un des deux Ingram volés par la bande lors du vol d’armes dans l’armurerie Dekaise en 1982 à Wavre.

Dans ces bois de La Houssière d’une superficie de sept kilomètres carrés, les douilles sont trouvées à l’endroit précis désigné par les Clerbois. On ne croit pas à un hasard. Pour Eddy Vos toujours, tout se tient.

L’équipement d’un homme
Les auteurs étaient arrivés à Alost venant de Ternat par l’autoroute E40. Peut-être étaient-ils accompagnés par un second véhicule, une Mercedes 190 munie de plaques minéralogiques jaunes – françaises ? Après les faits, ils ont donc rejoint leur base de repli, ce bois de la Houssière qu’ils ont beaucoup fréquenté.

Là, les tirs du policier Nevens essuyés à Alost les auraient forcés à se débarrasser du cadavre de 'Tueur' ainsi que de ce dont ils n’auraient désormais plus besoin, ces dizaines d’objets qu’on allait retrouver l’année d’après dans le canal en aval de Ronquières, au lieu-dit Large de Fauquez.

Eddy Vos observe que ce qu’ils ont jeté là correspond à l’équipement d’une personne et d’une seule : un manteau, une veste pare-balles (or sept avaient été volées chez le fabricant Wittock-Van Landegem), etc.

L’enquête attribue à 'Tueur' 24 des 28 victimes de la bande, dont 7 des 8 tuées à Alost. 'Tueur' mis hors combat, le gang n’existait plus, les tueries ont cessé. Les deux autres, libérés de son emprise, pouvaient reprendre leur liberté. Tout s’arrêtait.

Les enquêteurs ont finalement renoncé à fouiller la fameuse décharge d’immondices. Dix-neuf ans s’étaient écoulés. Aujourd’hui elle n’existe plus.

Des gendarmes !
Les auteurs reviennent la nuit suivante du dimanche au lundi dans le bois de La Houssière afin de brûler, là, la VW Golf GTI.

On sait, avec le recul, que les enquêteurs ont joué de malchance. Des vérifications récentes ont en effet montré que des gendarmes de la task force de Nivelles se trouvaient dans ces bois peu avant la tuerie d’Alost. Vers 18 h 45, des témoins ont vu une voiture sombre et, près du véhicule, deux individus dont un, disaient-ils, portait une perruque et un riot gun.

Dès lors, on supposait qu’il s’agissait des auteurs qui se préparaient dans ces bois d’où ils seraient partis pour Alost.

Selon nos informations, des vérifications récentes ont établi que ceux qu’on prenait pour les auteurs étaient en réalité… une équipe de la BSR de Nivelles.

L'” homme à la perruque” était en fait un gendarme de la task force. Il ne portait pas de perruque et le soi-disant riot gun était en réalité un… détecteur de métaux. Cela a été vérifié.

Selon le témoignage, l’homme avait les cheveux crollés. Les enquêteurs ont retrouvé des photos d’époque de leur collègue, et la description correspond.

Il y avait donc des gendarmes dans les bois et ceux de Nivelles n’étaient pas les seuls. L’après-midi déjà, des collègues de la brigade de Soignies se trouvaient également dans les bois de La Houssière.

Il se confirme ainsi qu’il y avait du monde du côté de l’enquête, dans ces bois où les tueurs s’étaient déjà trouvés la semaine précédente, entre le 2 et le 9 novembre, puisqu’ils y ont brûlé divers objets (encyclopédies, magazines, chèques, etc). Du côté des enquêteurs là où ça se passait, mais malheureusement jamais au bon moment.

Gilbert Dupont

Re: Aalst: Epiloog

Gespot om 18:45 in le bois de la Houssière (juist vóór de moordende overval van de Delhaize in Aalst): een ploeg van de BOB van Nijvel, waarvan één persoon met krulhaar en drager van een metaaldetector... Wat gaat Eddy Vos nog allemaal uit zijn hoed toveren? En Eddy Vos is er ZEKER van dat de killer gedood werd in Aalst door de .38 kogels van de Smith & Wesson van Eddy Nevens. Is er iemand op dit forum die deze stelling kan beamen?

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Re: Aalst: Epiloog

Persoonlijk twijfel ik zeer hard aan de getuigenis over dat lijk in het bos van la Houssière. En als dat niet klopt valt de rest van het verhaal en baseert Eddy Vos zich louter op het feit dat voor zover we weten 'Aalst' het laatste bendefeit was.

Nodeloos om te vragen: waar is dat fameuze lijk dan?

Maar ik heb het dossier niet.

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Re: Aalst: Epiloog

Scaramouche wrote:

En Eddy Vos is er ZEKER van dat de killer gedood werd in Aalst door de .38 kogels van de Smith & Wesson van Eddy Nevens. Is er iemand op dit forum die deze stelling kan beamen?

Hallo Scaramouche, Philippe Clerbois getuigde in 2004. Daarvoor wist geen enkele politieagent van dit verhaal. Niemand wist het. Een handlanger van Bouhouche, die op Haemers lijkt, vertelde me dat echter in 2002. Ik vroeg hoe hij het voor elkaar kreeg om het graf te verbergen, en hij zei: "Ik heb er een vuur overheen gemaakt." In de getuigenis van Philippe Clerbois zegt hij dat er de volgende dag sporen van een brand waren vanaf de plaats waar "de oude man" vandaan kwam.

Volgens de rijkswacht Ergo die me dit vertelt, sneed de kogel van Nevens de geslachtsdelen van "Killer" af. ''Killer'' wilde niet meer leven. Dus doodde hij hem in het bos.