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Topic: Joseph Kausse

Josef Kausse was commissaris bij de Staatsveiligheid. Hij stond in contact met leden van WNP en had als roepnaam 'lapin' (konijn). Op de website staat een interview dat Guy Bouten had met Kausse » Staatsveiligheid

Het is Kausse die samen met zijn collega Massart het bestaan van WNP aan de grote klok hingen. Het was commissaris Kausse die via zijn informant Libert pas in februari 1983 voor het eerst iets vernam over het bestaan van WNP en over de rol van Smets. Pas daarna heeft Smets voor de eerste keer gerapporteerd over WNP. Na de ontdekking van WNP werd Kausse gedegradeerd en "verbannen" naar de provincie (dus weg uit de hoofdstad).

"Le monde est dangereux à vivre! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire." Volg ons via » Facebook | twitter | YouTube

Re: Joseph Kausse

In onderstaand artikel van Le Soir van 6 juli 1989 wordt verslag gebracht van de de getuigenis van Joseph Kausse voor de eerste bendecommissie. Volgens Kausse zou Smets aan Barbier gevraagd hebben of hij een agent van de staatsveiligheid [Kausse] uit de weg zou kunnen ruimen.

Commission d'enquête banditisme terrorisme - Ecarté de la Sûreté à cause du WNP le commissaire Kausse vide son sac

Comme une fusée propulsée par l'amertume, le commissaire de la Sûreté Joseph Kausse, écarté du service en 1985 après (ou pour?) avoir découvert deux ans plus tôt la présence de son collègue Smets dans le groupe néo-nazi Westland New Post, a fait jeudi à la commission parlementaire d'enquête des révélations tellement «fortes» que le président Bourgeois hésitait même à laisser acter par exemple qu' "au procès du double assassinat de la Pastorale en 1987, la présidente Mme Lumen a donné l'occasion à M. Smets de mentir sous serment, en présence de l'avocat général M. Jaspar".

Fausses notes de frais, caisses noires, fuites organisées, complicité d'agents de la Sûreté dans l'incendie de l'hebdomadaire Pour, collaboration d'agents du service avec l'extrême droite, intimidations, filatures, pressions et provocations à l'égard de Kausse, tentatives de le faire passer pour fou, récupération de ses propres rapports par les autorités de la Sûreté pour justifier le rôle de Smets: le commissaire Kausse a vidé le fond de son sac:

"Jusqu'en 1975, au service de protection des VIP, l'argent que nous recevions à l'issue de certaines visites de personnalités étrangères allait dans une caisse d'entraide. Après, des sommes importantes, reçues notamment après la visite d'un chef d'Etat africain, ont été remises à l'administrateur général. Dès mon arrivée, en janvier 1982, à la brigade chargée de la lutte contre la subversion dans le Brabant wallon et à Bruxelles (B2C), j'ai refusé à l'inspecteur Deroock de continuer à entretenir une caisse noire, alimentée par une partie des rémunérations des informateurs et destinées à des opérations spéciales, comme cela se faisait, paraît-il, du temps de mon prédéceseur, M. Smets", dit le commissaire Kausse.

Il raconte les réactions suscitées par la découverte du rôle de Smets au WNP et par le dépôt d'un premier rapport de B2C le 7 février 1983, sur le WNP:

"Quand mon chef M. Massart et moi avons donné nos premières informations et les premiers rapports sur le WNP, MM. Raes et De Vlieghere n'avaient pas l'air d'être au courant, dit-il. Le 7 mars 1983, nous avons reçu d'Espagne un télex citant le nom de Libert, notre informateur sur le WNP. Le 10 mars, le commissaire Smets rentrait son rapport de neuf pages sur le WNP qu'il connaissait depuis longtemps. Puis un article est paru à ce sujet dans le Nouvel Europe magazine. Un mois plus tard, on commençait à répandre le bruit que j'étais d'extrême droite..."

Caches d'armes

Joseph Kausse raconte un peu dans le désordre la chronologie des événements de 1983, les difficultés rencontrées à la Sûreté. Plusieurs députés lui demandent ce qu'il pense du fond du problème:

"J'ai bien vu qu'à la Sûreté on ne pouvait pas toucher à Deroock ni à Smets. Smets était une sorte d'homme de main du patron. Il avait notamment travaillé dans l'affaire Bonvoisin. Il avait des contacts avec l'extrême droite. Je vous dirai d'autres choses à huis clos. Pour moi, le WNP était dangereux: ce groupe était clandestin, groupait des militaires et des gendarmes, avait des contacts à l'étranger. J'ai une liste d'une soixantaine de membres. Smets, je pense, a été victime de sa folie des grandeurs. Il travaillait avec une bande d'acolytes dont il était facile d'abuser. Ça a sans doute dégénéré. Le résultat de sa pénétration au WNP n'a pas été utile à la Sûreté, mais à Latinus, oui. Le WNP savait que la Sûreté avait un plan de caches d'armes en prévision du temps de guerre. Le WNP a fait la même chose. La théorie de Smets piégé par Latinus, je n'y crois pas. Je prends mon collègue pour un homme intelligent. Je trouve regrettable qu'il vienne maintenant avec cette explication. Elle n'est pas plausible."

Documents

Le député Laurent demande à Kausse s'il a une explication sur la raison pour laquelle on a demandé à la Sûreté le "dossier Chomé époux Lyna" le 8 septembre 1983 alors que l'affaire WNP venait d'être mise à l'instruction chez Mme Lyna après l'arrestation de Barbier:

"Un mois avant, nous avions reçu une note de France sur l'avocat Chomé. Un de mes collaborateurs, M. Feron, avait pris le dossier Chomé-Lyna et l'avait laissé dans son tiroir. En septembre, le secrétaire de M. De Vlieghere m'a redemandé ce dossier. C'était pour M. Raes. J'ai d'ailleurs ici une note avec toutes les dates de déplacement de ce dossier dans le service ..."

Le président Bourgeois explose: "Tout le monde peut-il emporter des pièces de la Sûreté chez lui? Je trouve cela grave. Depuis quand avez-vous cette pièce?"

Le commissaire Kausse: "Depuis 1983. C'est un document administratif. Je l'ai pris pour assurer ma défense."

Le député Eerdekens: "Je demande que ce document soit remis, et je regrette cette manie de la photocopie, ici, au parquet de Nivelles et ailleurs. Mais si ce que dit M. Kausse est vrai, alors MM. Raes et De Vlieghere nous ont dit volontairement ou non des choses incorrectes."

M. Kausse remet ce document, de même que le brouillon, de la main de M. Smets, de l'attaque contre l'hebdomadaire Pour publiée dans le Nouvel Europe magazine quelques mois avant l'incendie. Il dépose aussi la liste des membres du WNP et la copie d'une lettre de Barbier, que Kausse a reçue de Libert, dans laquelle Barbier rapporte que Smets lui aurait demandé s'il était capable de tuer un agent de la Sûreté:

"C'était de moi dont il s'agissait, dit Kausse. J'ai fait rapport à M. Raes. Je n'ai jamais eu de réponse. Trouvez-vous cela normal? Est-ce normal qu'après l'incendie de Pour l'inspecteur De Roock soit allé à la PJ disculper un suspect en disant qu'à la date de l'incendie, le 5 juin 1981, il avait la jambe plâtrée à la suite d'une chute de moto qui s'est produite le 12 juin 1981? Ça, ce n'est pas un document de la Sûreté. L'inspecteur Estiévenart m'a dit qu'après la mort de Latinus M. De Vlieghere l'avait incité à retourner chez le juge pour appuyer la thèse du suicide."

"Après 1983, à la Sûreté, on nous a coupé nos sources sur l'extrême droite. Pour chercher des explications sur les tueries du Brabant dans l'extrême droite, nous n'avions plus les moyens..."

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Re: Joseph Kausse

(...) Verder sprak Kausse zichzelf ook tegen [over Smets]. In 1987 verklaarde hij als getuige op het proces van de dubbele moord dat hij ervan overtuigd was dat Smets een neonazi was en deel uitmaakte van de groep. Twintig jaar herhaalde hij deze woorden in een interview met Guy Bouten.

Maar in de ‘Eerste Bendecommissie’ getuigde Kausse dat hij niet geloofde dat Smets de uiterst rechtse ideeën van de WNP deelde. Hij zei: “Hij is eerder het slachtoffer geworden van zijn eigen ambitie en wou de WNP op zijn manier ontmaskeren.” Wat Kausse zijn rol ook was, er kan geconcludeerd worden dat hij net hetzelfde deed als de WNP-leden, namelijk Smets verbranden en de top van de Veiligheid (nota bene zijn eigen dienst) erbij te betrekken. 

Bron: De Westland New Post: Pop-up van een veranderende samenleving? (thesis) | Lander Van de Sompel | 2017

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Re: Joseph Kausse

Een artikel over de getuigenis van Joseph Kausse voor de Eerste Bendecommissie:

“Staatsveiligheid wou mij dood pesten”

“Bij de staatsveiligheid deinsden sommigen niet terug voor regelrechte KGB-methodes. Administrateur-generaal Raes onderhield met enkele leden een speciale relatie, en deed wat hij wou. Nergens werd een letter op papier gezet. Als dat de manier is, waarop de democratie in België moet beschermd worden, dan vind ik dat angstaanjagend!”

Nog nooit voordien hoorde de Kamercommissie naar het banditisme zulke explosieve verklaringen en zulke vernietigende kritiek op de Staatsveiligheid, als gisteren uit de mond van commissaris Joseph Kausse. Kausse werkte van februari 1982 op de sectie “Subversie” van de staatsveiligheid en ontdekte daar de rol, die commissaris Christian Smets, alias Canard, bij de extreem-rechtse groepering Westland New Post speelde.

“Nadat ik van alles wat ik ontdekt had verslagen voor mijn oversten had opgemaakt, en de betrokkenheid van enkele mensen van de staatsveiligheid bij de WNP in het najaar van 1983 in de openbaarheid kwam, begon mij plots dood te pesten. Ik werd verscheidene malen bij administrateur Raes geroepen, die mij zeer zwaar aanpakte. Men beschuldigde mij ervan, de pers te hebben ingelicht. En dan begon tegen mij en familie lichamelijke, maar vooral geestelijke intimidatie. Ik ontving telefoontjes met doodsbedreigingen. Mijn vrouw werd opgebeld en moest de schunnigste praat aanhoren. Mijn 15-jarige kind werd zwaar toegetakeld. Men beschuldigde mijzelf in het publiek ervan dat ik een meisje had verkracht … Men wou me duidelijk zo erg provoceren, dat ik uiteindelijk “stommiteiten” zou gaan doen, en men met mij officieel zou kunnen afrekenen”.

Hoofdcommissaris Van Gorp beval dat ik mij aan een psychiatrisch onderzoek zou onderwerpen! Men wilde mij gek laten verklaren, maar ook dat mislukte …”

“Toen bleek dat men mij niet zover kon krijgen als men graag wou, gooide men het over een andere boeg. Ik werd overgeplaatst naar Antwerpen, als “wederopvoeding”. Tweeënhalf jaar moest ik daar letterlijk gaan zitten nietsdoen, weliswaar met een salaris van 60.000 frank netto per maand … Uiteindelijk werd ik van Antwerpen nog eens overgeplaatst: naar de dienst Vreemdelingenzaken in het Klein Kasteeltje te Brussel. En daar zit ik nu nog steeds.”

“Enkele leden van de Staatsveiligheid infiltreerden niet in extreem-rechts, maar werkten ermee samen”, ging commissaris Kausse verder. “Naast de affaire Smets, is er nog die van zijn assistent De Roock. Ik ontdekte dat die al deel uitmaakte van het extreem-rechtse Front de la Jeunesse, voor hij bij de Staatsveiligheid werd in dienst genomen …”

De commissaris bevestigde, dat er bij de Staatsveiligheid onder meer een dossier bestond over onderzoeksrechter Lyna, en haar man, advocaat Chomé. “Raes heeft op zeker ogenblik die dossiers opgevraagd”, zei Kausse. “Ik heb trouwens hier zelf zijn opvragingsnota.”

In verband met de brandstichting bij het extreem-linkse weekblad “Pour”, zei Kausse: “De Staatsveiligheid heeft een der hoofddaders beschermd, door aan de onderzoekers te gaan verklaren, dat deze bewuste persoon (1) onmogelijk de brand kon hebben gesticht, omdat hij op dat moment met een gebroken been in het gips lag. Maar dit gebroken been haalde die kerel pas een week na de brand, toen hij met zijn motor naar Frankrijk vluchtte …”, aldus Kausse. (2)

Bron: Gazet van Antwerpen | 6 Juli 1989

(1) Die "bewuste persoon" is Luc Vankeerberghen
(2) Dit verhaal over De Roock is niet correct, zie » Forum

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