Topic: Charles Bastiaensen
Bijnaam: Charly le Balafré
Geboren: 1946
Gestoven: Pleegt in november 2002 zelfmoord in zijn huis in Brugge
Behoorde in de jaren ’80 tot het Brusselse criminele milieu.
Charles Bastiaensen tijdens zijn proces in 1987:
Op 13 augustus 1984 schoot hij op klaarlichte dag een beenhouwer neer. De man - Marc De Clercq - had de politie getipt over het feit dat Bastiaensen betrokken was bij een zwendel in cheques. Bastiaensen had deze informatie gekregen van Arthur Timmerman, een inspecteur van de gerechtelijke politie van Brussel. Lees hier meer over de moord en het proces » Forum
Op het assisenproces in Brussel wordt Bastiaensen op 5 november 1987 veroordeeld tot 'slechts' vijf jaar cel wegens provocatie door het slachtoffer. In december 1986 is Bastiaensen al veroordeeld tot één jaar cel wegens omkoping van Timmermans
Hij was bij de politiediensten gekend als één van de invloedrijkste leden van een internationale bende die zich bezig hield met de diefstal en vervalsing van cheques.
Officieel baatte hij in die periode een café uit, de Montparnasse, in Sint-Agatha-Berchem.
Hij behoorde ook tot het milieu rond het Place Keym in Watermaal-Bosvoorde, met o.a. bende-verdachte Guy Debackere en Luc Sibille .
Charly le Balafré est mort - L'ex-caïd bruxellois se serait donné la mort
Sans être une légende vivante du banditisme bruxellois, Charles Bastiaensen (56 ans), dit Charly le Balafré, eut son heure de gloire au début des années '80. Selon nos informations, recueillies à bonnes sources mais qui n'ont pas été confirmées par les autorités judiciaires, le quinquagénaire aurait mis fin à ses jours dans la nuit de mercredi à jeudi, semble-t-il à son domicile, à Bruges.
Bastiaensen avait défié la chronique judiciaire à un double titre. Le 13 août 1984, un inconnu avait assassiné un boucher, Marc Declercq (27 ans), devant son commerce installé 1297, chaussée de Gand, à Ganshoren.
L'auteur des faits fut toutefois rapidement appréhendé grâce au témoignage décisif de l'épouse du boucher qui l'avait reconnu. Il s'agissait de Charles Bastiaensen, âgé de 38 ans à l'époque. L'homme, identifié, fut arrêté peu après les faits par la police de Watermael-Boitsfort, place Keym, dans la localité. Il fut placé sous mandat d'arrêt par l'un des juges d'instruction parmi les plus connus de Bruxelles, Guido Bellemans, dit Le Shérif.
Officiellement, Bastiaensen était un paisible cabaretier qui exploitait un café-snack, le Montparnasse, à Berchem-Sainte-Agathe. Officieusement, Bastiaensen était connu des services de police pour être l'un des membres influents d'une organisation internationale de vol et de falsification de chèques circulaires et/ou postaux.
Interrogé par Le Shérif, Bastiaensen ne fit aucune manière pour avouer l'assassinat du boucher. Et, dans la foulée, avoua même que la victime n'était que la première d'une liste de cinq noms. Bastiaensen, qui était particulièrement bien informé de ce que la PJ savait, avait en effet appris que le boucher, qui était membre de sa bande, et quatre autres complices avaient parlé aux enquêteurs. Bastiaensen était particulièrement bien informé tout simplement parce qu'il disposait d'une taupe au sein du dispositif: Arthur Timmermans (27 ans) travaillait depuis 7 ans à la cellule chèques de la PJ de Bruxelles, alors dirigée par le plus jeune commissaire de Belgique, Fredo Godefroid, qui quittera la PJ pour se rallier au grand banditisme.
Corrompu par Bastiaensen, il l'informait de tout ce que les enquêteurs savaient sur le réseau. Timmermans a toujours soutenu qu'il ignorait les projets meurtriers de Bastiaensen et la justice n'a jamais pu le prouver. Sorti de prison après sa condamnation aux assises, Charly a donc choisi le grand saut...
Bron: La Dernière Heure | Philippe Crêteur | 1 November 2002