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"Bien qu'il s'en défende, le major Bougerol Jean a maintenu au moins partiellement des activités de renseignement et de contre-information. Alors que le PIO n'existe plus, le major rencontra encore le commissaire Massart de la Sûreté-Belgique jusque fin 1980 - ce dernier assure qu'il ignorait à ce moment-là le sort réservé à PIO - et maintint le contact avec le commissaire Fagnart, inquiet de voir Bougerol Jean continuer.
Ses liens avec l'extrême-droite (NEM Club, Front de la jeunesse) déjà réels avant 1979, eurent tendance à se renforcer; il entretenait par ailleurs des relations avec des personnalités libanaises liées aux groupes phalangistes. Mais le fait le plus significatif est sans conteste sa participation à la tentative d'exclusion de Belgique, en collaboration avec l'ambassade du Zaïre, d'un dissident de ce pays, N'Sele (19 janvier 1980); au cours de cette opération, Bougerol Jean, qui n'a pas joué de rôle actif, a fait état de sa qualité d'officier supérieur des forces armées."
"Rapport a été fait à SGR, mais il apparaît que le major Bougerol Jean «n'a pas été puni, ni disciplinairement, ni judiciairement». Par ailleurs, les bureaux de la chaussée d'Auderghem furent utilisés au moins jusqu'en 1981. Excédé par les aigissements de Bougerol Jean qui se faisait passer pour un ancien du SDRA et qui paraissait également mêlé, sans qu'on puisse en apporter la preuve, au transit en Belgique de Weil Eckehardt, un terroriste allemand d'extrême-droite, le nouveau chef du SDRA demanda en 1981 qu'on lui retire son certificat de sécurité; la demande resta sans suite.
Bron: Le soir | 04 september 1991