Vermits Eddy Vos en François Achten collega's zijn geweest bij de BOB van Halle, is het jammer dat er in het Humo-interview niet gevraagd werd naar Vos zijn mening over de "affaire-Achten".
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Bende van Nijvel → Posts by Ben
Vermits Eddy Vos en François Achten collega's zijn geweest bij de BOB van Halle, is het jammer dat er in het Humo-interview niet gevraagd werd naar Vos zijn mening over de "affaire-Achten".
Persoonlijk - ik zeg wel "persoonlijk" - vind ik die passieve houding van die Jean-Marie Lacroix ONMENSELIJK.
Ik ken Lacroix niet en ik heb hem nog nooit gesproken. Ik weet wel dat iedereen met zo'n trauma op een andere manier omgaat. Misschien is het voor Lacroix te emotioneel en te zwaar om contact te hebben met de familie van zijn vermoordde collega. Zo'n gebeurtenis overleven moet een gigantische impact hebben. Ik denk dat het dus kort door de bocht is om zijn gedrag te omschrijven als "onmenselijk". Je wilt niet meemaken wat die man heeft meegemaakt.
Hieronder de artikels van Le Soir over deze overval en de bende van Laeremans. Vooral het eerste artikel - over hun arrestatie - is uitermate interessant.
Arrestation des auteurs du hold-up mortel de Braine-l'Alleud - Cinq truands voulaient écumer le Brabant wallon
Les trois auteurs et deux complices du hold-up mortel commis le 15 septembre dernier à la station-service Esso située au coin de la chaussée de Nivelles et de la rue du Lion, à Braine-l'Alleud, sont sous les verrous. Ces arrestations, opérées grâce aux efforts de l'équipe du commissaire en chef de la Police judiciaire de Nivelles, M. Gilbert, mettent fin, selon les autorités judiciaires nivelloises, aux activités d'une bande organisée qui avait l'intention de s'armer afin de commettre toute une série d'agressions dans le Brabant wallon et le reste du pays.
Les deux complices, Vincent Leroy (27 ans) et Antonio La Ferrara (30 ans), ont respectivement fourni la voiture, une Fiat 127, et vendu l'arme, un 7,65 avec silencieux et munitions pour 40.000 FB. Quant aux trois auteurs ou co-auteurs de cette attaque, il s'agit de Daniel Laeremans (33 ans), Ionnis Gronpanopoulos (32 ans), un ancien légionnaire, et Gilbert Bourdiallt (41 ans), un ressortissant français né à Caen.
Les trois hommes ont chacun joué un rôle dans cette agression. Daniel Laeremans est entré dans la station-service et a menacé Maximilien Méhaignoul, le beau-père du gérant, d'un revolver GP 9 mm avant de s'emparer de la caisse qui contenait environ 100.000 F. Gronpanopoulos a, lui, plaqué M. Méhaignoul au sol et l'a abattu de deux balles tirées à bout portant dans la tête, avec un 7,65.
Gilbert Bourdiallt, qui conduisait la voiture, est resté à l'extérieur pour faire le guet: il serait le chef de la bande. Le Français a été arrêté à Caen et l'arme du crime a été retrouvée à son domicile.
Les cinq hommes sont connus à des degrés divers des autorités judiciaires et notamment pour vols à main armée, tir à la mitraillette, assassinat, etc. Ils se sont rencontrés, il a environ deux mois, dans les cafés du plateau de la gare de Tubize et ont décidé, à l'initiative de Bourdiallt, condamné pour assassinat et sorti de prison il y a quatre ans, de constituer une bande dont le coup d'essai serait la station de Braine-L'Alleud. Le butin devait servir à l'achat d'un arsenal pour leurs hold-up. Avant d'attaquer en deux minutes la station de Braine, les voyous avaient fait le point dans un café voisin et décidé, semble-t-il, de ne laisser aucune trace ni aucun témoin.
Le Premier substitut Raymond Loop, porte-parole du parquet de Nivelles, et M. Gilbert, commissaire en chef de la Police judiciaire, ont précisé que la rapidité de l'enquête résultait du renforcement en hommes et en moyens de la PJ de Nivelles ainsi que de la politique de filtrage des affaires qui lui sont confiées.
Bron: Le Soir | 17 September 1990
Assises du Brabant: l'exécution d'un pompiste - Un procès de la violence à l'état pur
Des bandits professionnels ce lundi matin dans le box des assises du Brabant. Ils doivent rendre compte du vol avec circonstance de meurtre sur la personne d'un homme de 67 ans, Maximilien Mehaignoul, qui venait de relayer son fils à la station-service Esso du 98 de la chaussée de Nivelles à Braine-l'Alleud, dans la soirée du mardi 11 septembre 1990.
Il est probable que seulement trois d'entre eux sur cinq répondront à l'appel du président Jean-Pierre Collin.
Le quatrième (au rôle secondaire d'ailleurs) a pris le parti de la fuite, tandis qu'un cinquième, Français, sera jugé dans son pays.
Fauves trop tot libérés?
Ce procès révélera les dessous du grand banditisme, celui de l'exercice d'une violence à l'état pur par des hommes pour lesquels la vie humaine n'a aucun prix. Seul compte l'assouvissement de leur besoin d'argent. Tout leur passé témoigne de cette attitude.
La peine infligée au tueur Ioanis Grompanopoulos, 33 ans, pour des méfaits antérieurs ne devait s'achever qu'en novembre 1994. L'instigateur du meurtre, celui qui ordonna à l'ancien légionnaire grec de tuer le pompiste de deux balles dans la nuque est le sujet français Gilbert Bourdillat. Le juge de l'application des peines français n'a pas été plus ferme que le pouvoir exécutif belge, puisque, si l'on avait respecté l'arrêt rendu aux assises de Colmar, ce Bourdillat aurait dû rester à l'ombre jusqu'en l'an 2002.
Comme si l'on avait voulu présenter un «cas école» du banditisme européen mené dans la grande banlieue sud de la capitale de la Communauté européenne, le troisième larron est de nationalité italienne: Antonio La Ferrara, 32 ans, résidant à Tubize. Deux Belges pour faire bonne mesure: Daniel Laeremans, 35 ans, de Rebecq, et Vincent Leroy, 29 ans, auxiliaire garagiste de la bande et disparu dans la nature juqu'à la veille de son procès.
“Orange Mécanique”
De la violence à l'état pur, qui rappelle l'atmosphère d'«Orange mécanique», de Stanley Kubrick, film qui passait sur nos écrans quand Grompanopoulos avait seize ans. Ce sont Ioanis le Grec et Daniel le Belge qui sont, en compagnie du Français Bourdillat, présents sur les lieux du hold-up. Antonio l'Italien avait fourni l'arme, Vicent le Fugitif avait procuré le véhicule. Le groupe passe d'abord au café «La Barrière» de l'avenue Alphonse Allard, à Braine, et ils boivent du vin rouge. C'était pour se donner du courage, confessera Daniel le Belge. On graisse l'arme du crime, et il est convenu à l'avance que le pompiste sera abattu de deux balles dans la nuque lorsqu'il aura été obligé de se coucher ventre à terre. Il faudra bien, au cours du procès, un petit mot d'explication de l'avocat général Jean Spreutels pour éclairer l'opinion sur l'absence du mot préméditation dans ses réquisitions. Il est vrai qu'au tarif du Code pénal le vol avec circonstance de meurtre dispense de prouver la préméditation, puisqu'il peut être puni lui aussi de la peine de mort. On a retrouvé le pompiste dans la position du scénario conçu par les gangsters. Avec trois paquets de cigarettes en main: ceux de leur «pseudo-commande» sans doute. Ioanis le Grec fut l'exécuteur.
Petit flash-back sur les «prouesses» commises par cette bande depuis la libération anticipée de ses membres. Un hold-up au bar «Le Rouge et le Noir», à Rebecq, le 18 février 1990. Un hold-up à la station-service Esso de la chaussée de Braine, à Soignies, le 31 mars. Quatre personnes y sont braquées, mais les bandits se contentent de tirer en l'air. Vol de la caisse, des portefeuilles, etc. Le 5 septembre de la même année, la bande veut attaquer le bureau de poste de Familheureux, mais leur voiture est accidentée sur le chemin. Deux jours plus tard, ils commettent des vols avec effraction à Tubize. Puis aussi des cambriolages dans un club de football. Le 27 février 1991, agression à mains nues de Mme Maria Vandeborme, qui tenait un magasin de chaussures chaussée de Waterloo à Saint-Gilles. On passe les détails.
Un indic?
Chose étrange. Le meurtre est commis un lundi. Le jeudi, un «anonyme» dénonce Daniel le Belge et Antonio l'Italien à la police.
Il se vérifiera plus tard que la «balance» n'était autre que le tueur lui-même, Ioanis le Grec. Une dénonciation suicidaire fondée sur un remords qu'il semble cultiver aujourd'hui en prison?
Le bruit court, dans les milieux proches de la défense de Ioanis le Grec, que celui-ci aurait été un informateur de la police.
De quelle police?
Vous avez dit «de Nivelles»? Vous n'auriez point rêvé! À vérifier au cours des débats.
Bron: Le Soir | Guido Van Damme | 19 Oktober 1992
Assises du Brabant: faire le tri des accusés avant le verdict?
Les trois gangsters qui doivent répondre de la froide exécution de Maximilien Méhaignoul par deux balles dans la tête au soir du 11 septembre 1990 à la station Esso «Le Lion» de Braine-l'Alleud, n'ont pas eu droit à des prix Goncourt pour les défendre; mais en fait de plaidoiries, ce fut cependant de grande qualité. L'allusion littéraire n'est pas gratuite: le complice français de la bande, Gilbert Bourdillat, qui n'aurait en principe pas dû quitter sa prison avant le nouveau millénaire, n'a bénéficié d'une réduction de peine (qui aura été fatale à M. Méhaignoul) qu'avec l'appui de l'auteur des «Fruits de l'hiver», Bernard Clavel, Goncourt 1968.
Le procès en est à la première phase des débats, celle qui doit conduire au verdict que les jurés rendront mercredi soir ou jeudi. Pour le tueur grec Ioannis Grompanopoulos, l'accompagnateur belge Daniel Laeremans et le fournisseur italien de l'arme Antonio La Ferrara, l'avocat général Jean Spreutels demande au jury de répondre «oui» à trois reprises, quant à leur participation individuelle au vol des quelque 100.000 francs. Il demande aussi de répondre «oui» à une quatrième question établissant la circonstance aggravante objective qu'un meurtre a été commis pour assurer l'impunité du vol, s'appliquant aux trois. Au tarif des peines, cela mène droit au maximum.
Il semble douteux, malgré la fidélité de la Cour de cassation à un vieil arrêt de 1904 en faveur de la «corréité», que la défense de l'Italien ne tente pas d'obtenir mercredi des questions séparées pour chacun, pour faire un premier tri parmi les gangsters.
Les défenseurs du Grec et du Belge plaident coupables. Pour Laeremans, Me Pierre Chome a fourni une belle page d'histoire sociale contemporaine. Il montre l'enchaînement du malheur dans la mouvance du déclin des Forges de Clabecq. Il fait aussi le procès des psychiatres, dont il montre la légèreté. Me Denis Bosquet demande que l'on fasse la différence: Ce n'est pas Laeremans qui a tiré, ni donné l'ordre de tirer, Il a dit «On s'en va...» immédiatement après le vol, mais avant les deux coups de feu donnés par le Grec.
Intervention très directe de Me Pierre Gougnard: Grompanopoulos est un chien errant qui recherche une caresse, et quand il l'a trouvée, il ne quitte plus son nouveau maître. Il se défend d'avoir voulu mettre les services de l'ordre en cause. D'ailleurs, étant Nivellois, j'entends affirmer ici qu'on y rend la justice aussi bien qu'ailleurs. Sourires amusés du côté de la Cour.
Me Didier de Quévy a forcé le respect en tenant un discours qui aurait bien pu être celui d'une partie civile, n'escamotant aucune des responsabilités de son client, mais demandant dès à présent aux jurés de faire oeuvre de justice en tenant compte de l'enfance épouvantable, de l'influence du passage à la Légion étrangère et du fait que, lorsqu'il est pris dans des structures (Légion, famille, prison...), Grompanopulos se comporte normalement et n'est pas le monstre qu'on peut penser.
Bron: Le Soir | Guido Van Damme | 28 Oktober 1992
"L’abattage" d'un pompiste de Braine-l'Alleud aux assises du Brabant - Un jury presse-bouton ou un jury innovateur?
En limitant son droit de réplique au seul Antonio La Ferrara, l'Italien qui a fourni le pistolet avec silencieux dont se servit le Grec Ioannis Grompanopoulos pour abattre Maximilien Méhaignoul, sous les yeux de Daniel Laeremans, l'avocat général Jean Spreutels a involontairement rendu un hommage au bâtonnier Xavier Magnée, qui aura occupé le sommet de ce procès avec une plaidoirie sur la participation criminelle. Plus de problème pour les deux accusés principaux: en aveux, ils seront déclarés coupables, et on ne s'occupera plus d'eux qu'au moment du débat sur la peine.
Mais pour cet Antonio au coefficient intellectuel de 70, à la limite de la débilité, qui n'a été présent ni au moment des faits ni au moment du partage du butin, et dont on n'a pas la certitude qu'il ait seulement eu connaissance de l'utilisation précise que l'on ferait de sa dangereuse marchandise, faut-il que le jury lui applique, comme le feraient des «presse-boutons» parlementaires, la circonstance aggravante objective de meurtre pour un vol dont il a peut-être même ignoré la localisation?
Deux grands pénalistes ont uni leurs efforts pour tenter de prouver le contraire, et pour demander que la question de la circonstance aggravante de meurtre soit posée séparément pour chacun des trois accusés, en sorte que le jury aurait la possibilité, même en imputant le vol à l'Italien, de ne pas retenir contre lui la circonstance de meurtre. Me Fernande Motte de Raedt assemble tous les éléments qui font défaut pour établir le concert préalable.
Mais elle joue la carte de la franchise avec les jurés, et estimant qu'un acquittement d'Antonio pour les faits de Braine serait moralement difficile à supporter, elle demande au président Collin d'ajouter une question qui permettrait de condamner l'Italien pour détention et vente illégales d'une arme.
C'est à la jurisprudence suivie par la Cour de cassation depuis près d'un siècle que va s'attaquer le bâtonnier Magnée, estimant qu'elle ne convient plus à ce temps et que réduire le meurtre à un simple accessoire du vol, c'est réduire le meurtre à un accessoire accroché comme une casserole à un pare-choc. Me Magnée remonte jusqu'aux travaux parlementaires du début de siècle, et prouve que le législateur n'a certainement pas voulu la dérive que l'on suit depuis près d'un siècle.
L'essentiel étant que, comme le dit Nypels dans un commentaire de 1872 pour que toute la criminalité de l'acte puisse s'étendre à tous les codélinquants, chacun d'eux doit avoir connu, au moment de l'action, non seulement le crime, mais encore les circonstances qui l'ont accompagné. Pour l'avocat d'Antonio, placer le vol en premier et le meurtre comme simple accessoire du vol est une attitude du siècle dernier et mon soupçon est qu'elle soit terriblement bourgeoise.
Un arrêt de la cour a rejeté les conclusions du bâtonnier, au nom de la jurisprudence de la Cour de cassation, mais aussi au nom des nécessités de lutter contre cette forme de criminalité. Cette motivation n'était-elle pas déjà une prise de position dans le débat lui-même?
Longue séance de nuit pour les répliques, et première délibération du jury prévue ce jeudi matin. Arrêt jeudi soir ou vendredi.
Bron: Le Soir | Guido Van Damme | 29 Oktober 1992
Aux assises du Brabant, le garagiste du gang de Braine - Il a prêté l'auto du crime
Mardi 11 septembre 1990, à la station Esso de la chaussée de Nivelles à Braine-l'Alleud, Maximilien Méhaignoul, qui aidait son gendre exploitant de la station, est sauvagement abattu de deux balles dans la tête. Il avait dû se coucher, face contre terre, et un des gangsters avait tiré sans sommation. Une exécution brutale qui conduisit trois hommes aux assises du Brabant, en octobre 1992. On s'en souvient peut-être: Ioanis Grompanopoulos fut condamné à 20 ans de travaux forcés, Daniel Laeremans à 20 ans également, et Antonio La Ferrara, qui n'avait pas participé directement à ce massacre mais qui avait fourni l'arme du crime, fut condamné à 15 ans de travaux forcés. Il y avait un manquant à l'appel: c'était le garagiste de la bande, celui qui avait fourni la voiture devant servir aux auteurs du hold-up, Vincent Leroy. En fuite, Vincent Leroy fut condamné à cinq ans de réclusion par contumace aux assises du Brabant le mercredi 9 décembre 1992.
On repart à zero
Repris entre-temps, Vincent Leroy comparaît ce lundi aux assises, où l'on reprendra complètement le dossier. Exactement comme pour Bajrami, le jour où la justice aura remis le grappin dessus. Il faut savoir cependant que la procédure par contumace est très différente de celle des condamnations par défaut, dans la mesure où les juges populaires se sont absolument pas liés par la décision par contumace des juges professionnels qui ont infligé ces cinq ans hors la présence de jurés ni même de l'avocate de Leroy.
L'affaire est reprise à zéro, conformément d'ailleurs à l'art. 476 du code d'instruction criminelle qui prévoit que si l'accusé se constitue prisonnier ou s'il est arrêté avant que la peine soit éteinte par la prescription (ce qui est le cas de Vincent Leroy) le jugement rendu par contumace et les procédures faites contre lui depuis l'ordonnance de prise de corps ou de se présenter SONT
Anéantis de plein droit
Même pour les intérêts civils: Me Jean-Paul Dumont, qui est partie civile en cette affaire depuis longtemps, doit se reconstituer partie civile. Ce qui signifie que Vincent Leroy pourrait fort bien être condamné plus lourdement qu'il ne le fut par contumace. Ces cinq ans se trouvent être réduits à un simple argument de plaidoirie pour Me Véronique Laurent lorsqu'elle s'adressera aux jurés: messieurs dames, même les juges professionnels ont estimé de pas devoir infliger plus de cinq ans. Mais cela n'a d'autre valeur, puisque cet arrêt est anéanti de plein droit et qu'il ne figure même plus à titre folklorique dans l'acte d'accusation que vient de rédiger l'avocat général Jean Spreutels.
Bataille juridique
Ces cinq ans ont d'autant moins de signification que le jury pourrait être tenté de respecter une certaine justice distributive. Si celui qui a fourni l'arme, Antonio La Ferrara, a été condamné à quinze ans, peut-on n'infliger que cinq ans à celui qui a fourni le véhicule? Tout dépendra de l'issue de la bataille que mènera sans doute la défense pour obtenir une requalification des faits par le biais de questions additionnelles posées aux jurés.
Une jolie bataille juridique en perspective. Leroy et La Ferrara occupaient tous deux l'arrière-plan de cet acte de banditisme, et il n'a jamais été prouvé sérieusement que ni l'un ni l'autre aient connu les intentions de l'assassin. Antonio La Ferrara est tombé sur le champ d'honneur de la corréité, de ce principe qui veut que tous les acteurs d'un méfait montent sur la même charrette qui conduit au verdict. On avait demandé des questions séparées pour lui, et le bâtonnier Xavier Magnée avait lancé une des plus belles philippiques qu'on ait jamais entendues en faveur d'une justice personnalisée. Rien n'y fit, et même la Cour de cassation donna sa bénédiction à ce triomphe des circonstances aggravantes objectives. On parle depuis de l'arrêt La Ferrara comme d'une bulle pontificale.
Les partisans de la justice personnalisée dès le débat sur la culpabilité seront-ils plus heureux lors de l'examen de ce dossier «lanterne rouge» du drame de Braine-l'Alleud? Tout dépendra sans doute des jurés, et de la manière dont le président Collin réagira au moment de la formulation des questions. L'aventure comporte un certain risque: à considérer finalement que toute la Belgique est favorable au principe de la corréité, on pourrait tomber un jour sur un jury qui infligerait aux partisans de l'arrêt La Ferrara un bel acquittement technique. Cela s'est déjà vu.
Bron: Le Soir | Guido Van Damme | 7 Februari 1994
Assises du Brabant: Meurtre dans une station-service de Braine-l’Alleud - Une voiture prêtée le conduit dans le box des accuses
Voici donc, au terme de sa cavale (il est resté parmi les compagnons d'Emmaüs en Suisse avant de se faire arrêter à l'occasion d'une petite visite familiale), ce Vincent Leroy, lanterne rouge du fameux procès des assassins de Maximilien Méhaignoul, le pompiste de la station Esso de la chaussée de Nivelles à Braine-l'Alleud tué en septembre 1990.
Déjà trois condamnations
Trois des accusés ont été condamnés par cette même haute juridiction en octobre 1992: l'auteur des deux balles dans la nuque fut condamné à vingt ans, son coauteur à la même peine, et le fournisseur de l'arme avec silencieux à quinze ans. Que reproche-t-on à Vincent Leroy? d'avoir prêté un véhicule aux tueurs. Il n'est pas considéré comme coauteur, l'enquête ayant établi qu'il n'a pas participé activement à tout ce drame, mais il entre dans le box des assises du Brabant sous la prévention de complicité, pour autant que les débats établiront, comme le dit l'acte d'accusation, qu'il aurait procuré un moyen qui a servi au crime sachant qu'il devait y servir.
Ce n'est que dans cette mesure qu'il sera accusé de complicité dans le vol de 100.000 F aggravé d'une circonstance de meurtre, ce qui peut valoir une peine maximale des travaux forcés à perpétuité. Malgré le fait qu'il n'a pas eu part au butin, et qu'il n'a reçu aucune espèce de rémunération pour le prêt de son véhicule. Ce sont eux qui le disent, a susurré déjà l'avocat général Jean Spreutels.
Il résulte de l'interrogatoire efficace mené par le président Jean-Paul Collin et du témoignage du juge d'instruction nivellois Luc Maes que Vincent Leroy exploitait un garage tout à fait marginal à côté du café “Les Tuileries” sur la chaussée du Mayeur Habiels à Bierghes. Pas de registre du commerce, pas d'inscription à la TVA, pas de factures, pas de déclarations fiscales, mais un revenu mensuel qui atteignait parfois les 100.000 F.
Tout cela reste du domaine de délits qui valent la correctionnelle. Que des truands aient jeté leur dévolu sur ce garçon de 30 ans, en perpétuel effort de reclassement social avec une maladresse endémique, quoi de plus normal? Vincent Leroy prêtait facilement des voitures: aux clients, aux amis. Il avait fait la connaissance de Daniel Laeremans (un des auteurs du hold-up mortel) d'une manière fortuite. Laeremans était passé devant ce «garage» et avait été séduit par une des voitures ripolinées par Vincent. Et Vincent avait été séduit par l'aménagement écologique de Laeremans dans sa caravane nichée dans un bois. Tu me prêtes une voiture? Mais bien sûr…
La difficulté à laquelle va se heurter la défense de Vincent, Mes Véronique Laurent et Nicolas Wolters, sera de faire comprendre ce qu'est une sorte de garage marginal de campagne avec des habitudes tout à fait insolites. Ce décalage par rapport à un garage normal a déjà coûté sa place à un juré, qui avait dit qu'il était impensable qu'il n'y ait pas toutes les huiles dans ce garage. C'était exprimer un avis qui mettait en cause la crédibilité de l'accusé: le juré a été rendu à son foyer.
Libéré rapidement
Le juge d'instruction a expliqué pourquoi Vincent Leroy a été libéré conditionnellement après quelques mois de détention: il faut faire un distinguo entre le prêt d'une arme et le prêt d'une voiture. M. Maes ajoute: Leroy était à la périphérie, ami de Laeremans, sans participer avec les autres. Alors, pourquoi n'être pas resté à l'étage des correctionnelles? Parce qu'à un moment de l'interrogatoire par le juge d'instruction, Vincent Leroy aurait dit qu'il n'excluait pas que Laeremans aurait pu commettre un vol, quoique pas avec sa voiture. Hélas! peu de questions sur les circonstances dans lesquelles ce bout de phrase a été prononcé. Était-ce spontanément, ou sur interrogation? Peut-être M. Maes le précisera-t-il ce mardi, puisqu'il revient à la barre. Je ne me creuse pas la tête, a dit Vincent. Tout est résumé en ces quelques mots.
Bron: Le Soir | Guido Van Damme | 8 Februari 1994
Nog een paar aanvullingen over Alain Coesens.
Alain Coesens was de neef van Armand de Decker maar hij had ook veel connecties in de Brusselse onderwereld. Wanneer Mendez z’n wapens gestolen werden, vroeg hij niet aan Bouhouche om z’n licht op te steken bij zijn connecties in de Brusselse onderwereld, maar vroeg hij dat aan Coesens.
De kans is ook heel groot dat Bouhouche en Coesens elkaar hebben gekend.
Over hun werk bij FN Herstal: Beiden waren ze hoofdzakelijk verantwoordelijk voor de regio Latijns-Amerika, Spanje en Portugal.
Na de moord op Mendez werd er bij Coesens een huiszoeking gedaan.
Dit gebeurde in diens afwezigheid. Coesens was nog niet terug van zij zakenreis. Bij zijn terugkomst in België werd Alain Coesens op de luchthaven van Zaventem aangehouden.
En over wie zou Mendez het hier hebben gehad?
Doraene vogde eraan toe: "Vandaar ook de titel van dit document: Mendez voerde zijn eigen onderzoek. Hij zei me dat hij had ontdekt dat er zich op politiek niveau corrupte figuren in zijn entourage bevonden. Hij verduidelijkte dit door te zeggen dat hij een smerig milieu op het spoor was gekomen tijdens zijn onderzoek in de kringen van de schietclubs."
Bron: De namen uit de doofpot | Stef Janssens
Eén vraagje hierbij : zie jij de structuur dan militair? Hierbij bedoel ik: zou er een aangewezen leider zijn?
Eerlijk? Ik weet het niet, maar er hoeft volgens mij geen aangewezen leider te zijn.
Charles Mazy in café "La Renaissance”:
Deze foto komt waarschijnlijk uit onderstaand artikel uit 1987. Het is een reportage over café "La Renaissance". Links op de foto staat Charles Masy, rechts staat James "Jim" Shortt, de auteur van dit artikel.
Brussels’ Bar Simba - Saloon for Mercs
“La Renaissance” reads the sign above the door at the old Brussels building. But here in Belgium, and indeed, around the world, 42 Rue Marche au Charbon is known to military veterans by another name - Bar Simba. Before the Katanga Brewery closed, it was the only watering hole outside Africa where former Congo mercenaries could drink Simba-Tembo beer and recollect their part in the short-lived Republic of Katanga.
Bar Simba is also the headquarters of the Brussels branch of the French Foreign Legion amicale (association), and The Force Publique. The Force Publique, officered by Europeans, maintained order in Belgium’s equatorial African colonies.
Located near the central police station. Bar Simba boasts a clientele drawn from active-duty military, police and veterans. Veterans from World War I to the Falklands have drunk, sung and, on not a few occasions, passed out here. The time-honored custom of donating your cap badge, unit insignia, airborne wings or commando qualification patch is evidenced by the massive display of elite unit insignia that hangs behind the bar. Green Berets, SEALs, Rangers and Marines have “swapped lies” here with their European counterparts, as is witnessed by the bits of America they’ve left behind at this international “rogues’ gallery.”
I first encountered Bar Simba while leading a three-man combat training team at the Para-Commando school of the Belgian army. The Belgian military Etat Major (army headquarters) had asked me to bring a team to establish a close-quarter battle syllabus for the Belgian Para-Commando Regiment. Over a beer in the regiment’s Sous-Officiers (NCO) club it was suggested that I visit Bar Simba. Two hours later, I arrived and was greeted by a legion veteran singing in French:
Les Druses s’avancent a la bataille
En avant, legionnaires a rennemi
Le plus brave au combat comme toujours
C’est le Premier Etranger de Cavalerie
This song of the 1st REC ( Regiment Etranger de Cavalerie, Regiment of Foreign Cavalry) - the elite of the legion before the paras - recalls the Foreign Legion battles against the Druze in Syria. Times haven’t changed much.
My blurred memory of that evening alternates between endless rounds of strong, black Belgian beer, Chimay Trappiste; stories of wars the media missed (thankfully); and the songs - Anne-Marietje , Fallscbirmjagerlied and Op Walcheren, the music to which the Para-Commandos march. The legion veterans replied with Le Boudin, Legionnaire del'Afrique and Contre les Viets - the last being sung by a 1st BEP (Bataillon Etranger de Parachutistes, Battalion of Foreign Paras) veteran of Dien Bien Phu.
Le Patron - their host - at Bar Simba is Charles Masy, a veteran of wars in Europe, Africa and the Middle East. Charles Masy’s father was a Corps of Engineers veteran of the trench fighting in World War I. By his 14th birthday, Charles’ Belgium was again occupied by the Germans. At the age of 17, he joined the resistance movement. His closest scrape with the enemy came when he was arrested by the Gestapo. Charles convinced his interrogators that they had seized an innocent youth, and he was released. He continued to fight with the resistance until 1945, when he applied to join the Belgian SAS (Special Air Service).
When the war ended, the Belgian SAS battalion was handed back to the Belgian army. It was redesignated 1 Parachute Battalion-SAS. “I joined 1 Para, which still wore the SAS winged dagger as its badge at Tervuren in 1945,” said Charles. “I completed my Para-Commando training, kept my nose clean and rose through the ranks. I chose to become a professional soldier.”
Like most European countries that had colonial possessions, the post-1945 period was a busy time for the Belgians. The elite Regiment Para-Commando saw its share of the action. Belgian possessions in Africa - based around the equator and including the area covered by the current African states of Congo, Zaire, Rwanda and Burundi - had been kept relatively peaceful since 1886 by the Force Publique. By the 1950s the force was 30,000 strong, highly disciplined and smartly turned out. But by 1953 the winds of change were blowing. The Para-Commando was tasked with assisting the Force. The regiment helped to preserve order, often by parachuting into villages in rebellion or under siege.
On 30 June 1960, the Belgian possessions were given their independence, starting with the Congo. Force Publique was rechristened Armée Nationale Congolaise (ANC). In July 1960, units of the ANC mutinied, massacring white settlers and Belgian officers. The Para-Commandos moved in. The rebellion was aggressively put down. All but 300 of the original 2,800 members of the ANC were discharged and the remainder were placed under the command of a former NCO who had been promoted to colonel.
On 11 July, with the backing of the Belgians, the mineral-rich province of Katanga declared itself a separate country under Moise Tshombe. The United Nations opposed the new republic and sent in troops to dismantle the country and restore it to the Congo. If the United Nations weren’t enemy enough, Katanga also had to cope with a rebellion of the Baluba tribe within her own borders. The Baluba, noted for their brutality and cannibalism, started massacring white families.
Instead of an army, Katanga had a gendarmerie of former ANC members. The Belgian army had pulled out, but not before seconding officers to the Katanganese. The leader of these men was Para-Commando Colonel Guy Weber. One of his men was Lieutenant Charles Masy.
To boost the numbers of the small gendarmerie, one of the Belgians, Carlos Huyghe, suggested that Katanga recruit personnel from white Africans and Europeans. This is where the Congo mercenaries started.
Without consulting the Belgians, Tshombe tried to recruit French Para-Commando officers, including legion paras. The French mercenaries demanded total control of the gendarmerie. The former CO of the French 3rd Colonial Para Battalion, Colonel Trinquier, was contracted as its commandant. However, when he tried to take up his position, the Belgians rerouted his plane to what is now Zambia.
Charles Masy remembers the period well: “Some of the worst trouble we had, including atrocities, was at the hands of the UN-troops, particularly the Sikh and Ethiopian contingents. They seemed to personalize it and were determined to crush Katanga.”
“We were based at Kongolo at the time, which is in the north of Katanga on the border with Kivu. The UN-troops attacked us on three occasions. They came at us very aggressively, not like these days when they have their hands tied.”
Besides the UN-forces, the mercenary army of Katanga had to cope with Congolese army deserters who had linked up with Baluba tribesmen and were engaged in ravaging the countryside. These tribesmen were unopposed by the UN-forces, whose main interest was to bring down the Katanganese government. In September 1961, the United Nations attacked the gendarmerie at Jadotville, in December at Elizabethville, and decisively beat them a year later, again at Elizabethville, thus toppling the Katanganese republic.
In what must be the sole surviving embassy of the old Katanga, Charles brings out memorabilia: copper-cross coins, the enameled badge of the gendarmerie, and two medals hanging from red, green and white ribbons. 4 ‘Moise Tshombe gave these to me himself,’’ said Charles. “This is the Katanganese Croix de Guerre. The crossed swords on it mean I won it twice. This is the Merits Katanganese. The palm leaf means I was also mentioned in dispatches.” Prominently displayed on a wall in Bar Simba is a large-scale map of the Katanganese republic. Behind the bar hangs the flag of the republic: a triangle of red meeting a triangle of white and united by a thin green line. On the white are three red crosses. “Copper crosses were once the currency of the region,” explained Charles.
“In 1962 the mercenaries left Katanga. The whites had lost about seven men out of a total of about 138 remaining mercenaries, which included French and Germans from the legion, Belgians, British and South-Africans. I really don’t know how many blacks died - a lot, the majority because of the UN-performance.”
“We headed for Rhodesia. I went to Nyasaland [Malawi], but the Brits threw me out because of my service in the Katanganese gendarmerie as an officer. When I arrived in Rhodesia, some friends showed me some ads in the newspapers calling for volunteers to join the Rhodesian SAS, which was in the process of being reformed. I was interviewed by the CO who, when he saw Katanga on my passport, told me to go to South Africa and get it changed.”
“I stayed in Rhodesia for about three weeks,” Charles continued. “Then one day when I came out of a tobacco shop I was arrested by two men who said they were immigration officials. I was held for two days. They asked me what I had done in Katanga, what I had done in Rhodesia, who I had met. They then asked me about Katanganese operations on 4th, 5th and 6th September 1961, after which they produced a detailed file.” It was obvious that the UN-authorities had compiled intelligence dossiers on all the mercenaries. “Finally,” said Charles, “they asked me: ‘How many did you kill?’ I was fed up with their games, so I said: ‘Not enough!!’ They put me on a plane for South Africa.”
"In South Africa I was given a job by a Belgian and worked there for about two years. But the Congo flared up again and Tshombe, now serving as president of the Congo, asked for mercenaries to help. Jack Schramme, a Belgian, formed 10 Commando, which was called Kansimba, meaning ‘young leopards.’”
Charles Masy again reached behind the bar and brought out a black embroidered patch with the words “Commando” at the top and “Kansimba” at the bottom. “This was Black Jack’s unit badge. It was worn on the left arm,” said Charles. “We have had some commemoration patches made up for the old 10 Commando hands who come in here.”
“A British ex-officer once approached me and suggested I go to the Congo because I knew the place. I was recruited in Johannesburg by Jan Gordon and left with the first volunteers.”
“Before Mike Hoare arrived on the scene, we were formed into commando companies. I was with 52 Commando [2nd Company, 5 Commando]. One of our most successful operations was against Simba at Boende. Twice we had to turn back after a 300-kilometer advance because we couldn’t cross the river. The town lay between two rivers that joined like a “Y.” We moved along the river about 12 kilometers and met a Belgian expatriate who organized boats which got us behind the town and we took it."
"Between Mibuta and Watsa we saved 1.489 Europeans. We were in action at Albertville, where we lost two mercs, a German and a South African - Koehtler and Nestler. They were killed on August 29th, 1964, in our first operation as 5 Commando. Later, the French formed a 6 Commando, which is less well-known. We re-equipped at Leopoldville and then moved to Coquilateville. After that we moved on to Stanleyville.”
“The worst for me was when we took Stanleyville. The massacre by the Simba had been terrible. I remember a young nun that the Simba had beaten and raped and then tied to a cart outside the convent so that passersby could rape and abuse her - she eventually died. Later, the mercenaries, acting as advisers, guided in both the Belgian Para-Commando Regiment [Operation Dragon Rouge] and Congolese army units. That was the climax of the Congo operation.”
Charles finally left the Congo as an officer in 1966 and returned to his native Brussels. He bought La Renaissance that same year with the money he had made during Congo service plus a year in service to the Portuguese. “Some other Congo mercs and I were approached by the Portuguese government. We went to Portugal for a year and trained for an operation which we were only told would be in Africa and entailed releasing a prisoner. Nothing came of it, but we got our wages,” said Charles.
Bar Simba, as it became known, rapidly became the haunt of those veterans of Europe’s forgotten wars. Legion veterans of every nationality regularly come through its door seeking a contact for work. Shortly after buying the bar, Charles was recruited through former Congo mercenaries to assist the Royalist government of Yemen in the civil war against the Egyptian/Soviet-backed republican government. Leaving his wife in charge, Charles set off for Yemen. “There were British SAS, French Para-Commando and legion and Belgian mercenaries,” said Charles. The mercenaries in the Yemeni war were some 48 in number - 18 of whom were Brits who had all seen service with 22 SAS. The remainder were French and Belgians under Roger Faulques - a legion hero who operated only with French government approval. The Egyptian and Soviet backers of the republicans used chemical weapons against the Royalists long before their use in South-east Asia or Afghanistan.
“Soon after I finished in the Yemen, the Biafran-Nigerian war started and so people came looking for me to go there. I declined and another Belgian took my place. Within three weeks he was dead,” Charles said.
“On another occasion three Belgians and an Italian were killed by a mortar strike. One of them had served with me in Katanga, another in the Yemen.” Recently, an Afghan came into the bar and left a small packet containing the personal effects of three Belgians whom he claimed had been killed in his country fighting the Soviets. He left names and asked Charles to find the next of kin - with no other clues to their identity.
La Renaissance is not an exclusive drinking club, but it is a special one. Said Charles, “Everyone comes here. Generals sit down and drink with privates. That is the way it is.”
Bron: Soldier of Fortune (63) | Jim Shortt | Augustus 1987
Omwille van het principe van de medeplichtigheid moet nu de 30-jarige garagist Vincent Leroy terechtstaan, omdat hij ervan beschuldigd wordt het voertuig te hebben geleverd, waarmee de overval gepleegd werd.
Vincent Leroy had een garage - "un garage tout à fait marginal" - aan Chaussée du Maieur Habils in Bierghes. De garage was niet ingeschreven in het handelsregister, had geen BTW-registratie, er werden geen facturen gemaakt, er was geen belastingaangifte, maar wel een maandelijks inkomen dat kon oplopen tot 100.000 fr.
(...) Il résulte de l'interrogatoire efficace mené par le président Jean-Paul Collin et du témoignage du juge d'instruction nivellois Luc Maes que Vincent Leroy exploitait un garage tout à fait marginal à côté du café “Les Tuileries” sur la chaussée du Mayeur Habiels à Bierghes. Pas de registre du commerce, pas d'inscription à la TVA, pas de factures, pas de déclarations fiscales, mais un revenu mensuel qui atteignait parfois les 100.000 F.
Bron: Le Soir | Guido Van Damme | 8 Februari 1994
Iemand geabonneerd op Le Soir? In hun artikels over deze bende staat nog wat extra info.
Die artikels komen eraan.
Alain Coesens is een gewezen werknemer van FN Herstal. Daar was hij een directe collega van Juan Mendez. Zijn vader is nog ambassadeur voor België geweest in Peru en in Zwitserland. Coesens en Mendez kenden elkaar al voordat ze collega's werden bij FN. Ze studeerden samen voor handelsingenieur in de 'Ichec'-school in Brussel. Het was Coesens die Mendez introduceerde bij FN en in schietclubs. Hij is ook een direct familielid van Armand de Decker (PRL/MR).
Coesens en Mendez reden vaak samen naar de FN-fabriek in Herstal. Op de dag dat Mendez vermoord werd, was dit niet het geval. Coesens was namelijk op zakenreis in Zuid-Amerika. Na de moord op Mendez werd er bij Coesens een huiszoeking gedaan:
(...) De Belgische politie heeft ontdekt dat veel werknemers van FN verwoede wapenverzamelaars zijn. Van Mendez was bekend dat hij een uitgebreide verzameling schiettuig in huis had, maar van zijn adjunct-directeur Alain Coesens niet.
Bij Coesens werd huiszoeking gedaan; er werden zeventig vuurwapens en documenten in beslag genomen. Dit versterkt de geruchten dat Mendez met enkele FN-medewerkers een handel in door de fabriek afgekeurde vuurwapens had opgezet.
Bron: Algemeen Dagblad | 18 Januari 1986
In het boek "De Bende: een documentaire" kom Coesens ook aan bod:
(...) Juan [Mendez] studeerde voor handelsingenieur in de ‘Ichec’-school, samen met Alain Coesens. De vader van Coesens, ambassadeur in Zwiterserland, was voorheen ambassadeur voor België in Peru. Coesens kreeg via deze weg vrij makkelijk een job bij FN. Hij werd belast met de wapenverkoop in Latijns-Amerika, Spanje en Portugal. Het was Alain Coesens die ‘Tony’Mendez, zijn gewezen studiemakker, introduceerde. Mendez was de gedroomde onderhandelaar voor de wapenfabriek om als collega van Coesens te fungeren. Op de eerste plaats kende hij uiteraard als geen ander het Spaans, noodzakelijk om met vrucht onderhandelingen te voeren in Zuidamerikaanse staten. (…)
Mendez werd dus zendingshoofd met collega Coesens van het departement ‘Défense et Securité’ bij FN voor Latijns-Amerika, Spanje en Portugal. Zijn voorganger bij FN was Carlos Davila Del Pielago. De vader van Coesens had Davila nog gekend toen deze in functie was bij FN en hijzelf ambassadeur in Peru. Davila was geboren in Lima. Vader Coesens had zich vroeger nog verwonderd over het feit dat een Peruviaan door FN was aangetrokken om in Peru zaken te doen. Eén en ander zal wel te maken ge had hebben met het feit dat Davila, gewezen kapitein van de Peruviaanse paracommando’s, de rechterarm was geweest van de president van Peru en op een bepaald moment het land moest verlaten omwille van politieke redenen. Aangezien de vrouw van Davila familielid was van één van de stichters van de Kredietbank koos Davila België als uitwijkland.
Bron: De Bende: Een documentaire | Gilbert Dupont en Paul Ponsaers
Schrijf Troch af en gelijk ook Willy Acke. Wie durft het aan?
Kritisch zijn is niet hetzelfde als iemand afschrijven, en Walter De Smedt vernoemt Willy Acke niet, enkel zijn ervaringen met Freddy Troch.
Je gaat het niet leuk vinden he Ben, maar op de "aanwezigheidslijsten" van de loods kwam eveneens een zoon voor van ... die op zijn beurt weer schoonbroer was van ... en de neef van ...
En wat is de link met het de aanwezigheidslijsten van het Front de la Jeunesse?
Dit maakt de houding van Troch, zoals ik die in het Comité P heb leren kennen, nog veel waziger. Waarom werden alle onderzoeken naar de Rijkswacht afgeblokt en waarom de klacht tegen mij toen ik in de zaak Demol op die piste zat?
(...) Het eindrapport [naar Johan Demol] van De Cloet was klaar op 19 juni 1997. Daarmee was de kous af. Wat Demol precies had uitgespookt bij het FJ, leek binnen het Comité P niemand te interesseren. Voorzitter Freddy Troch en ondervoorzitter Georges Pyl verzetten zich met alle kracht tegen pogingen om verder te zoeken.
(...) De verdere besprekingen van het dossier-Demol gaven binnen het Comité P aanleiding tot een zoveelste malaise. Dat was te merken aan het jaarverslag van toen, waarin de “afwijkende mening” was opgenomen van enkele leden die vonden dat de zaak dringend verder moest worden onderzocht. Troch en Pyl zagen dat anders. Troch dreigde op zeker ogenblik met ontslag indien verder zou worden gespeurd naar het FJ-verleden van Demol.
(...) Ander raadsel: waarom bleef Freddy Troch zich zo heftig tegen verder onderzoek verzetten? Hij was destijds de gedreven onderzoeksrechter die vanuit Dendermonde met zijn cel-Delta resultaten boekte in het Bende-dossier en die ook grote interesse had voor het extreem-rechtse spoor. De Smedt stelde vast dat Troch zelf onmiddellijk na de vangst van de Brusselse BOB in mei 1990 zelf naar de inhoud van de kist was komen kijken. Volgens De Smedt is het verre van zeker of dit volgens de regels van de procedure is gebeurd. Is dat de reden?
In een verslag dat De Smedt begin dit jaar achter gesloten deuren voorlegde aan de parlementaire opvolgingscommissie voor het Comité P uitte hij zijn onbegrip: ‘De vraag stelt zich dan waarom de elementen die uit die stukken blijken en die ter kennis gebracht werden, o.m. aan de cel-Delta, niet gebruikt werden tijdens het officieel onderzoek van het Vast Comité P.’
Vrij vertaald: Troch wist al sinds 1990 waar het archief van het Front de la Jeunesse vrij ter inzage lag, maar zei daar niets over. Speurders van het Comité P hoefden zich begin 1996 enkel naar de griffie op het Brusselse justitiepaleis te begeven om te kijken of de naam van Demol daar op de lijsten voorkwam, maar Troch gaf geen kik. Zonder de onthullingen in Solidair zou het Comité P wellicht tot de conclusie zijn gekomen dat Demol nooit lid was van het FJ.
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