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Maar wie zijn toch die garagist, wapensmid en "kleine vrouw"?

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Ik geloof alvast dat Jandrain die aan de basis ligt van de info een betrouwbare getuige is (een persoonlijke bron die zeer dicht bij Jandrain stond bevestigt dit).

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Christian Elnikoff (1932): één van de interessantste WNP-figuren! Hij was afkomstig uit Rijsel en een ex-OAS (!), hij verhuisde naar België na de Algerijnse oorlog (waar hij een doodseskader leidde). Hij was ook activist van de Europese Partij/Parti Européen (EPE) van Jacques Borsu (contact van FANE in België; ook François Hamon was lid). Borsu is zeer interessant! Elnikoff werd ook lid van WNP (met Nemry als peter) en sinds 12/1982 van Yggdrasil (Wachtelaer). Zijn codenaam/alias was "Müller" of "G. Béranger". Hij kwam makkelijk aan wapens. Hij woonde in Etterbeek (avenue Hansen-Soulie 121, 3° verd.).

Hij verklaarde in 1989, vooraleer een mislukte poging tot zelfmoord te ondernemen, dat hij het was, en niet Barbier, die op bevel van Latinus de dubbele moord had gepleegd. Elnikoff bekende als volgt:

"En 1982, il (Latinus) m'a demandé de liquider le couple Vander Meulen Arcoulin (...) J'ai exécuté la mission, de la façon qu'il avait demandée, je les ai tués deux fois (...) A noter que Latinus m'avait certifié qu'il ferait 'porter le chapeau' à l'un de nos ennemis. Avoir agi comme je l'ai fait était une connerie (...) c'est l'une des raisons pour lesquelles je tiens à remettre les choses en place (...) Dans ce coup-là, il sera, je pense, possible de le (Barbier) sortir de cette situation qu'il n'a pas méritée (...) Même pour cette erreur, il n'est qu'en très minime partie responsable, car il existe une personne qui sait très bien pourquoi Marcel faisait ainsi confiance..."

Hij had gehandeld met twee anderen maar wou geen namen noemen. En ook nog dit, i.v.m. de CCC:

"Je crois quand même être parvenu à égaliser plus ou moins le score, comme on dit, puisque par chance et sans y avoir grand mérite, je suis parvenu à démolir les CCC."

Hij wees ook naar de Staatsveiligheid en de SDRA i.v.m. een plan voor politieke destabilisatie. Na zijn zelfmoordpoging kwam hij op zijn bekentenis terug.

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PV: 100418 du 22/02/1988
Verbalisants: Goffinon Guy, Vega y Laruelo BSR-Wavre cellule Mendez
Audition de Michel Libert

Je désire m’exprimer en français et fais choix de cette langue en justice.

Q: Connaissez-vous les nommés Bouhouche Madani et Beijer Robert, faisaient-ils partie du WNP? Vous me soumettez les photographies de ces personnes.
R: Je connais effectivement le nommé Bouhouche Madani, il m’a été présenté par le nommé Weykamp Alain. Je ne pourrais plus vous préciser l’époque. Il m’a été présenté comme une personne pouvant fournir occasionnellement des renseignements et de ce fait, il a été considéré comme membre auxiliaire du WNP. Il a sûrement reçu une carte du WNP avec la mention «AX» (ndr = auxiliaire). Je ne sais pas être affirmatif à ce sujet. Vous me demandez si on m’a précisé à l’époque la profession de Bouhouche. J’ai su qu’il appartenait à un service officiel mais je ne saurais pas vous dire si on m’a directement précisé qu’il était gendarme. Je tiens à vous préciser que je procédais à de rares occasions à une interview d’un future membre. Si ce fut le cas pour Bouhouche, c’est parce qu’il m’a été présenté par Weykamp du fait qu’il existait un climat de connaissance entre cette personne et moi-même. Weykamp était l’ami de Barbier qu’il avait connu au Front de la Jeunesse. Vous me demandez si j’ai revu par la suite Bouhouche. Je l’ai revu une fois lorsque je suis sorti de prison. J’avais appris qu’il était devenu détective privé et qu’il était susceptible de me fournir des renseignements sur la profession du but, de point de vue de sa légalité. Je ne tenais pas à rester à charge de l’état, je comptais donc devenir indépendant et de créer une société de multiservices. Vous me demandez si Bouhouche m’a spontanément donné ou demandé des informations. Je vous répondrai que, d’après ce que je me souviens, il ne m’a demandé aucun renseignement. Il est fort probable qu’il ait fourni spontanément des renseignements, mais je ne saurais pas vous dire si cela a été fait par mon intermédiaire ou par "la chaîne de parrainage".

Q: Lors de l’audition de Weykamp, il est déclaré que Bouhouche, pour prouver sa bonne fois, a dû présenter trois dossiers (Garot, Dossogne et l’incendie criminel à Anvers) et que des photocopies sont passées entre les mains de Latinus. Etes-vous au courant de ces faits?
R: Non, je n’ai aucun souvenir de ces dossiers particuliers. Mais il est fort probable qu’il ait fourni des dossiers.

Q: Etes-vous au courant que Bouhouche, à part le titre d’auxiliaire, était titulaire d’un grade au sein du WNP?
R: Personnellement, je ne suis pas au courant. Mais étant donné le cloisonnement existant au sein du WNP, il est possible qu’il ait eu un titre ou un grade au sein d’une autre section ou organisme du WNP.

Q: Qu’en est-il de Beijer?
R: Je ne connais pas cette personne
, néanmoins, son visage ne m’est pas inconnu. Il est possible que je l’ai rencontré lors de coktails ou de réunions. Personnellement, je ne l’ai pas intervieuwé pour une entrée au sein du WNP et je n’ai pas connaissance qu’il ait fait partie du WNP.

Q: Est-il habituel au sein du WNP de faire usage de "boîtes à lettres". Qui payait ces boîtes à lettres et sous quelles identités celles-ci étaient-elles louées et utilisées?
R: Il existe deux types de boîtes à lettres. Le premier type comprend les boîtes à lettres louées dans les bureaux de poste. Il est probable que certaines aient été louées sous de fausses identités, mais cela n’étaient pas nécessaire vu l’anonymat respecté au sein du mouvement. Le deuxième type est celui regroupant les boîtes à lettres dans des maisons ou des appartements vides, dont on remplaçait les serrures (des boîtes) pour pouvoir les utiliser.

Q: Cette manière d’agir vous a-t-elle été enseignée par quelqu’un ou par un service officiel quelconque?
R: C’est via un mouvement européen mais dont le siège se trouve en Allemagne, le PAL et de par des contacts de mon grand-père adoptif avec ce mouvement, que j’ai été instruit au fur et à mesure de cette manière d’agir.

Q: Lors de l’audition de Nemry Jean-Louis, il est fait allusion à la boîte postale n°321 du Centre Monnaie. Qu’en est-il de cette boîte aux lettres?
R: Il s’agit d’une boîte aux lettres qui a été louée à mon nom à une époque que je ne oeux déterminer actuellement et qui servait à faire transiter le courrier entre diverses personnes et notamment l’autorité officielle (entre-autres la S.E.). Plusieurs personnes avaient la clef de cette boîte. Les personnes détanant la clef de cette boîte étaient consignées dans un registre, soit il a été détruit, soit mis en sécurité, soit emporté lors de perquisitions.

Q: Parmi les personnes ayant acces à la boîte aux lettres, y avait-il le nommé Nemry?
R: Il m’arrivait de confier une clef à une personne pour faire le ramassage du courrier lorsque je ne savais pas le faire moi-même. Il est donc possible que ce fut le cas pour Nemry.

Q: En dehors des boîtes aux lettres, est-il arrivé de louer des appartements ou des boxes?
R: Effectivement, des appartements et des boxes ont été loués mais ils étaient destinés à recevoir les archives du Mouvement. Je précise que les frais de location étaient supportés par le bureau BURAFEX (Bureau des Affaires Extérieures).

Q: Connaissez-vous la nommée Nicole Schollaerts qui a procédé à l’intervieuw de Frédéric Saucez lorsqu’il a voulu être incorporé au WNP?
R: Durant les années 1980–1981, Nicole Schollaerts procédait aux intervieuws de futures membres du WNP, brillant par leurs capacités. J’ai également tenu ce rôle par la suite, de temps à autres, pour les chaînes de parrainage qui m’étaient attribuées. Nicole Schollaerts était membre du WNP avec le grade de Colonel. Elle était domiciliée à l’époque rue des Eperviers ou Résidence des Eperviers à Auderghem (dans le quartier de l’église St-Julien). Vous me demandez de préciser qu’il s’agissait bien du domicile de l’intéressée, ou s’il s’agissait d’un appartement loué par le WNP. Il est possible que ce soit l’un ou l’autre. Je ne pourrais vous répondre avec certitude à ce sujet.

Q: Avez-vous connaissance que Nicole Schollaerts était un agent de la S.E. ou en faisait partie.
R: Tout ce que je peux vous préciser, c’est qu’elle était un agent d’un sevice officiel, visiblement de style actif vu le rôle qu’elle jouait, mais j’ignore le statut exact qu’lle avait. Elle n’était pour moi qu’un supérieur hiérachique au sein du WNP. A un moment donné, je n’était plus tenu à avoir des contacts avec cette personne et de ce fait, je ne l’ai plus rencontrée. Je sais que du courrier arrivait encore régulièrement au domicile de cette personne. Peu avant mon arrestation, Latinus m’a fait savoir que pour les cas spécifiques, je devais m’adresser à une nommée Simone Dolimon [dim: Dolimont] domiciliée à Wavre ou Ottignies qui, d’après Latinus , travaillait également pour la S.E.
Q : Etiez-vous vous-même en contact avec des membres de la S.E. ?

R: Oui, d’abord avec Christian Smets, ensuite avec Bernard Estiévenart, puis avec Joseph Kausse et puis, sur ordre de Bernard Mercier, avec Perrat, commissaire à Charleroi, qui me demandait de travailler avec lui et de ne rien dire aux membres de la S.E. de Bruxelles (Joseph Kausse). Je n’ai pas suivi les instructions de Perrat et je suis resté en contact avec Kausse.

Q: Comment les membres du WNP faisaient-ils parvenir leurs demandes de renseignements?
R: Tout transitait par BURAFEX, mais les rapports avec Kausse ont toujours été verbaux et directs. Chaque demande d’un service officiel était identifiée par un nom ou un numéro code. Lorsque je répondais à leur demande, c’était par écrit. La réponse était reproduite en sept ou neuf exemplaires pour info à d’autres services compilés dans un dossier.

Q: Vous me soumettez plusieurs documents d’identité. Vous me demandez si c’est bien moi qui ai remis ceux-ci à M. Kausse. Vous m’en demandez l’origine.
R: A la vue de ces documents et la vue du nom Gilissen, il est probable que oui. Quant à savoir dans quel contexte, je ne saurais vous répondre. Néanmoins, si j’ai remis ces documents, ils devaient être accompagnés d’un télex ou celui-ci devait suivre. Je précise néanmoins que ce n’est pas toujours à la base d’une demande. Il est possible que ces documents ont suivi le chemin hiérachique pour simple information car notre but était de fournir un maximum d’informations. Si cela a été remis, c’est certainement dans un but précis. Ces documents doivent provenir d’un certain "milieu" bien particulier. Je n’ai rien d’autre à déclarer.

Ce jour à 15.00 hrs, continuons à entendre Libert Michel, mieux identifié ci-avant. L’audition a été suspendue pour permettre à l’intéressé de pouvoir régler certaines affaires professionnelles urgentes.

Q: Avez-vous connaissance que Latinus était en contact avec Bouhouche?
R: Oui, effectivement, j’ai appris que Latinus était en contact avec Bouhouche. Néanmoins, j’ignore l’époque à laquelle ils ont fait connaissance et par qui je l’ai appris. J’ignore si Bouhouche a travaillé sous les ordres de Latinus, mais on peut le supposer.

Q: Lors de vos contacts avec LATINUS ou par après, avez-vous entendu dire que celui-ci effectuait une enquête sur les tueries du Brabant Wallon?
R : Non, les principaux faits du Brabant Wallon se sont déroulés après ma sortie de prison et à ce moment-là, j’avais rompu avec LATINUS. Je ne peux donc rien vous répondre à ce sujet.

Q: Avez-vous à une certaine époque, entendu parler au sein du mouvement d’un transport ou d’un achat d’explosifs ?
R : Non.

Q: Lors de l’audition de NEMRY, il est fait allusion à du courrier provenant d’Espagne qu’il a récupéré dans la boîte aux lettres 321 pour le transmettre à Schollaerts Nicole. De quoi s’agit-il?
R: En fait, le courrier qui transite par ces boîtes aux lettres, provient de divers horizons et dans ce cas ci, il s’agissait d’un correspondant en Espagne. Je ne peux être plus précis à ce sujet.

Q: Avez-vous connaissance qu’il exostait un mouvement secret parallèle au WNP ou s’interpénétrant via certains éléments?
R : Oui, mais pas le cadre même du WNP. Je m’explique à ce sujet. Il existait à la disposition du WNP,plus précisément à la disposition de Latinus et de ses parrains ou parèdres. Il s’agit entre autres de la GAP qui est la garde personnelle de Latinus.

Q: Avez-vous connaissance, au sein d’un service officiel, de l’existence d’une section appelée "Service Spécial" qui aurait été créée dans le but de former des cellules de résistances en cas de conflit armé?
R: Non, mais néanmoins le WNP a été crée dans ce but là sous le couvert de la S.E. et autres services offciels étrangers. Mais j’ai entendu parler d’un sevice spécial qui a été créé au sein de la S.E. dans le but d’effectuer le "sale travail" que cet organisme officiel ne pouvait accomplir lui-même.

Q: Par qui avez-vous entendu parler de ce service spécial?
R: Par des journalistes, après le huis-clos de Barbier lors de son procès de la Pastorale. Ma conclusion personnelle à ce sujet est que si vous voulez savoir le pourquoi et le comment de l’existence du WNP et de tout ce qui l’entoure, il faut aller chercher au sein de la S.E. Toujours d’après la même source (journalistes), ce service serait dirigé par Smets sous la couverture de Devliegere ou de ses supérieurs.

Q: Avez-vous subi des entraînements spéciaux , sous la direction de qui et dans quel but?
R: Oui, sous la direction de Calmette dans le but de former des équipes susceptibles de pouvoir s’infiltrer dans les réseaux terroristes Lybiens afin de les démonter au profit des services occidentaux. Ces entraînement ont duré pendant un an, ils se faisaient par petits groupes à des horaires préétablis dans la salle d’art-martieux BIKBA. Il existait d’autres salles dans d’autres villes et notamment : Charleroi, Anvers, Ostende ou Bruges, ainsi que dans la région du Brabant Wallon, du côté de Wavre ou Ottignies, c’est-à-dire du côté de Latinus. Ces entraînements ont été commandités par Latinus, Smets et par d’autres personnes dont je n’ai pas connaisance. Ces entraînements consistaient principalement dans la pratique d’arts martiaux style Okinawa. Le mouvement n’a pas poursuivi le but recherché car lors d’une rencontre avec Smets et Calmette, ceux-ci m’ont fait part qu’il fallait tout oublier. En fait, l’ordre d’arrêt provient de Smets.

Q: Pouvez-vous nous situer l’époque à laquele se passent ces entraînements.
R: A l’époque, je connaissais déjà Kausse. Je précise que les entraînements avaient débuté avant que je n’ai des contacts avec Kausse. Je ne me souviens plus si j’ai fait part à Kausse de ces entraînements. Pendant que j’étais en contact avec Kausse, Latinus lui était toujours en contact avec Smets. Cela devaitse passer (entraînements) de 1981 à 1982. Je n’ai rien d’autre à ajouter.

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Interessant is de verwijzing naar "Monitor" (zie ook huidige dossier Bommeleeër in Luxemburg) en de bewering dat WNP werd overgenomen voor andere doeleinden, incl. de Bende (zie Ostrovsky = Mossad).

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Altijd voorzichtig zijn met wat Beijer op het forum plaatst, maar dit zouden een aantal PV's zijn uit het WNP-dossier » tueriesdubrabant.winnerbb.com

PV: 100418 du 22/02/1988
Verbalisants: Giffinon Guy, Vega y Laruelo, BSR-Wavre cellule Mendez
Audition de Jean-Louis Nemry

Je désire m’exprimer en français et fais choix de la procédure en cette langue. A votre demande de savoir dans quelle circonstance je suis entré au WNP, je vous dirai qu’en 1980, je faisais partie du front de la Jeunesse. Dans l’année scolaire 1980-1981, je me suis inscrit à l’école du Louvre à Paris durant une période de un an. C'est ainsi que durant mon absence, il y a eu plusieurs élément judiciaires concernant le Front de la Jeunesse. En 1981, suite à ces événements, Barbier a créé un service de sécurité du Front de la Jeunesse. En ont fait partie notamment moi-même, Weykamp, Lammers et Philippe Van Engenland. Nous avons reçu pour cela, des entraînements donnés par Barbier et un donné par Calmette.

A un momment donné, Barbier nous a proposé de faire partie d’un autre service beaucoup mieux structuré, mais sans en préciser le nom. J’ai accepté sa proposition et vers la mi quatre vingt-un, j’ai dû me rendre avec Barbier, Weykamp, Lammers et Libert à Diksmuide pour exercer un service de protection. Initialement, juste avant le départ, nous nous sommes rendus chez Libert et c’est là que nous avons reçu une carte du WNP. Il est évident que Libert et Barbier avaient déjà eu leur carte bien avant. Lors de la remise de cette carte du WNP, Libert nous a dit que le mouvement prônait le renouvellement des valeurs occidentales, c’est-à-dire qu’il était contre le communisme.

Ce mouvement était parfois chargé de certaines missions pour un organisme officiel, lorsque ce service ne pouvait le faire. Ce n’est que beaucoup plus tard que nous avons appris qu’il s’agissait de la S.E. Il nous avait été dit que ce mouvement devait rester secret, donc de n’en parler à personne. A votre demande de savoir si avant d’être introduit au WNP j’ai dû subir un intervieuw, comme c’est la cas de Saucez chez Nicole Schollaerts, je vous dirai que personnellement, non. J’ai seulement été invité un jour de me rendre chez De Lombaerde en compagnie de Barbier pour y avoir un entretien. Concernant Nicole Schollaerts, je me souviens qu’un jour, me trouvant au WNP, j’ai dû aller cinq ou six foix au domicile del’intéressée qui doit se situer Drève de Nivelles, je pense, pratiquement en face de chez Calmette. J’ai dû remettre des enveloppes venant de Libert.

Après avoir reçu ma carte du WNP, j’ai dû suivre pendant environ trois mois des cours, soit chez Barbier, soit à Nouvelle Acropole, rue du Trône. A la Nouvelle Acropole, il s’agissait d’études philosophique orientale. Un jour, début 1982, pour des raisons qui me sont inconnues, il a été décidé de ne plus fréquenter de la Nouvelle Acropole. Nous allions également chez Barbier suivre des cours deux fois par semaine. Les cours étaient donnés par Barbier au point de vue théorie de l’armement. Libert donnait des cours sur l’organisation du WNP, sa philosophie et sur l’administration. A deux reprises nous avons eu des cours donnés par Smets, que l’on surnommait le Canard et que l’on devait appeler Colonel.

Les deux cours qu’il a donnés, il était accompagné de Calmette. Pour tous ces cours donnés par Smets, tout le monde devait être cagoulé, à l’exception de Barbier et de Libert. Au départ, nous ne connaissions pas cette personne qui donnait cours. Nous savions simplement qu’il s’agissait d’une personne officielle et professionnelle. L’intéressé nous a donné des cours sur la technique de filature à pied et en véhicule, ainsi que sur le répérage. Entre les deux cours, il y a eu un exercise à Etterbeek concernant le répérage des lieux et pour lequel on avait dû remettre un rapport. Au second cours, on a fait le debriefing et ensuite a eu lieu l’opération Esperanza. Personnellement, je n’ai vu M. Smets qu’aux deux cours. Comme je n’étais pas présent au premier exercice, je ne l’ai pas vu, mais on m’a dit qu’il était sur place. Pendant tous ces cours, je n’ai jamais rencontré Latinus. Je l’ai rencontré une fois pour une histoire de collage pour M. De Burlin [dim = Noël de Burlin]. Ce n’est que bien plus tard, lorsqu’il a été question du mariagede Barbier à Londerzeel, que j’ai appris qu’il s’agissait du Maréchal, le patron du WNP.

C’est à la période d’Esperanza que j’ai eu la certitude que l’on travaillait pour ou avec la S.E. Libert nous avait même dit qu’en cas d’incident avec un service de police, il fallait présenter sa carte du WNP ainsiq ue sa carte d’identité, de ne rien dire et de demander de téléphoner à un numéro de téléphone que nous devions donner. Il s’agissait, selon Libert, d’un numéro de la S.E. En plus de l’opération Esperanza, deux autres missions que je pense avoir effectuées pour la S.E., était d’une part ma réintégration au F.J. pour m’y infiltrer en vue de fire le fichage des activités en cours. D’autre part, la tentative de vol de documents chez Guechiere [Dim: Geschier] à Anvers. Lorsque nous avions la conviction de travailler pour la S.E., je n’ai plus actuellement aucune preuve matérielle. Ces missions, c’est Libert qui nous avait certifié qu’elles venaient de la S.E. La seule preuve matérielle que je pouvais détenir, soit le numéro de téléphone, je l’ai détruite à la demande de Latinus en 1983, soit au moment où les faits sont découverts.

A votre demande de savoir si je connais, dans le cadre du WNP, le nommé Madani Bouhouche dit Dany, il me semble avoir rencontré une fois l’intéressé. Je m’en expliquerai un peu plus loin. Je dois cepndant dire qu’en septembre 1981, Alain Weykamp s’est retiré du WNP. C’est à ce moment qu’il m’a fait part qu’il avait un ami Dany qui pouvait obtenir n’importe quel renseignement. Par la suite, j’ai demandé à Weykamp de se renseigner sur un médecin, l’actuel ami de ma mère. C’est ainsi que j’ai obtenu l’identité complète et qu’il m’a été dit qu’il était dans le colimateur de la BSR de Uccle. Cela se passait en 1982. Par la suite, j’ai également demandé de se renseigner sur Jean Pol Dauphin car il me donnait l’impression d’être suspect concernant la mort de Latinus.

J’ai effectivement reçu un renseignement complet sur la personne en question et ce, toujours par l’intermédiaire de WEYKAMP. En 1983, j’ai été invité à me rendre chez Lammers pour effectuer une réunion car il était envisagé de créer un service de sécurité style Monitor. Je me suis rendu sur place. S’y trouvaient notamment, Lammers, Vermeiren, De Bondt, Weykamp et un copain de ce dernier qui, dans mon esprit pouvait être Bouhouche. Il me semble le reconnaître, mais je n’en suis pas certain. A ma connaissance, cette société n’a jamais été créée.

Je dois encore vous dire qu’en 1982, j’ai été amené à suivre, à l’initiative de Barbier, des cours de karaté au BIKBA et qui étaient donnés par Calmette. Il y avait également d’autres participants du WNP tels Vermeiren, De Bondt, Barbier, Libert, Lammers et est venu je pense deux fois, un ami de Latinus, un surnommé Joe [dim: J.C. Jandrain], que je puis décrire comme étant un individu de 30-35 ans, type méditerranéen, portant moustache, cheveux bouclés, mesurant 1,75 m.

Ayant fréquenté le WNP, je n’ai pas connaissance qu’il aurait existé un autre groupe d’extrême droite lié de près ou de loin au WNP. A votre demande de savoir si dans le contexte du WNP j’ai connaissance de boxes, flats et boîtes postales, je n’ai pas connaissance de l’existence de boxes ou de flats loués par la WNP.

Je me souviens cependant que durant la période où j’ai été a WNP, Libert m’avait demandé de tâcher de trouver des boxes de garage à louer. Je lui ai donné à l’époque plusieurs adresses dont je ne me souviens plus et je ne saurais plus les situer au stade actuel. Je n’en connais pas l’usage qu’il voulait en faire. Concernant les boîtes postales, je me souviens que Libert m’avait remis une clef d’une boîte postale. D’après ce que je sais, je crois qu’il s’agit du numéro 321. Je suis allé régulièrement, une fois par semaine. Il y avait très rarement du courrier. Les seules lettres dont j’ai souvenance sont des lettres venant d’Espagne. J’ai remis ce courrier à Libert sans en connaître le contenu.

Après les arrestations de Libert et de Barbier, nous avons eu des contacts plus précis avec Latinus (Saucez et moi). C’est ainsi que nous avons appris qu’il aurait détenu un dossier mœurs sur l’affaire Pinon et un dossier Distrigaz. Il avait précisé qu’il en avait quatre, mais je ne connais plus le nom des deux autres.

A votre demande de savoir les raisons pour lesquelles Latinus a révélé le WNP, je n’en connais pas les motifs. Il est évident que c’est très étrange et en agissant de la sorte, il voulait certainement atteindre quelqu’un. J’ai l’impression qu’il pouvait s’agir de Smets puisqu’il lui en voulait énormément. Il donnait l’impression qu’il avait trahi sa confiance. Il est exact qu’un jour, lors d’un entretien avec Latinus et Saucez, au domicile de De Lombarde, Latinus avait l’impression qu’on avait dû dévoyer le WNP pour autre chose que pour son but initial, du moins celui connu. C’est à ce moment là, tant Latinus que Saucez et moi-même, avons eu l’impression que le WNP aurait pu avoir à faire avec les faits du Brabant Wallon, du moins certains éléments de ce WNP. Nous n’avons pas d’éléments précis pour étayer cette impression, si ce n’est que dans l’affaire du Colruyt de Nivelles, les faits qui se sont passés lors de la fuite correspondent au système enseigné pour les filatures par les gens de la S.E.

Il est exact que quelque temps avant sa mort, lors d’un week-end durant mon service militaire, j’ai reçu un coup de fil de Latinus me disant qu’il était très content, que cela marchait très bien, qu’il allait faire sauter Smets en le faisant passer aux assisses, que l’on ne pourrait plus faire arrêter le scandale. J’ai l’impression qui lui restait un élément à sortir pour faire éclater la vérité.

A votre demande, je vous dirai que je ne me suis jamais rendu à des séances de tir au Phoenix. Je sais cependant, par l’intermédiaire de Marbaix, que c’est Libert qui lui avait proposé d’aller s’entraîner au stand de tir précité. Je ne sais pas si un entraînement a eu lieu, mais personnellement, je n’ai jamais été contacté. Dans le cadre du WNP, je n’ai jamais entendu parler du nommé Mendez-Blaya.

A votre demande, je n’ai pas connaissance que le WNP était armé, si ce n’est quelques membres qui en possédaient une légalement, à titre personnel, si ce n’est un 45 que j’ai fourni en noir à Elnykof et venant d’un certain Philippe Christian du F.J. Je dois également vous dire que dans le contexte des armes, Libert nous a fait part que l’Etat, dans le cadre de la résistance contre les Soviétiques, avait entreposé des armes dans crtaines caches du pays. Notre mission au WNP en cas d’invasion, était d’organiser la résitance avec les armes qui nous étaient fournies et provenant de ces caches.

Je n’ai rien d’autre à déclarer.

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Omschreven als intelligent, met goede kennis van Engels en Japans. Goede vriend van Frédéric Saucez met wie hij werkte voor de Japanse bank "Nomura" (tot 1992/1993), en volgens bepaalde info (maar mogelijk is er sprake van verwarring) ook voor de Japanse bank "Mitsui" met donkere reputatie (ene Iijima Ken van deze bank was lid van de Cercle des Nations). Met de broers Saucez (waarvan één 1m95) richtte hij in de jaren 1986/87 trouwens een bedrijf op met belangrijk instapkapitaal.

Maar hij werd ook wel als bloeddorstige nazi omschreven, onder andere door Eric Lammers (aan Bouten):

"En 1979, pendant une dispute dans un bistrot j’ai tapé sur un marocain. Mon compagnon Jean-Louis Nemry a fini le boulot. Il l’a tué. C’était un vrai nazi. Son diminutif était 'Ulysse'."

In WNP was hij de peter van Elnikoff. Betrokken bij de schietoefeningen (met Legia-munitie en riot guns) in 1980 of 1981 aan de 'carrière' in het bos van La Houssière met Weykamp (en zijn vriendin Axelle Van Lierde), Lammers en Jean-Philippe Van Engeland. Later ook genoemd door (Latinus) als recruut voor het Lybische terroristennetwerk (operatie zou afspringen), samen met Marc Vander Meiren, Michel de Bondt, Eric Lammers en Marcel Barbier.

Mogelijk nam hij deel aan de trainingen van de groep Calmette in BIKBA.

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Interessant. Maar wat betreft de Van Cutsem-link, dat lijkt me toch een ander sociaal milieu dan dat van Willy Van Cutsem.

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De Calmette-groep trainde in BIKBA (rue Moris 43) en had als leden ondermeer een grote (1m90), rossige, kalende Vlaming met groenblauwe ogen (= Harry M.), een garagist uit de chaussée de Waterloo (overkant Innovation en bij de Bascule), een wapensmid en een "kleine" vrouw. Er was hierbij sprake van een actiegroep rond Latinus bestaande uit zeven personen, aangevuld met een achttal personen voor de omkadering (bv. chauffeur). De groep zou in contact gestaan hebben met Marc Menassa (een vriend van Gemayel), Albert Toch (PJ Bruxelles), Faez Al Ajjaz, René Mayerus en 'Robert le bègue' (die instond voor de politieke meetings). Deze info over de actiegroep van WNP werd door Jean-Claude Jandrain overgemaakt aan Laffineur na de Bende-aanval op de Delhaize in Overijse (omdat Jandrain geschokt zou zijn geweest door de kindermoord).

Laffineur berichtte hier spontaan over aan Schlicker op 9/10/1985. Op 18/10/1985, na een verhoor van de peter van Jandrain (kolonel D.), stelde Schlicker 22 apostillen op, ondermeer over WNP en Jandrain. De apostillen werden doorgegeven aan Dussart van de BOB, maar Schlicker gaf vreemd genoeg kort erna de opdracht om ze terug te sturen. Dussart rook onraad, beweerde echter de documenten verloren te hebben en stuurde enkel een fotokopij op. Hij hield zo de originelen in eigen bewaring en speelde ze nadien door aan commissaris Dorpe van het Comité Supérieur de Controle. Ze konden echter niet worden uitgevoerd door de rijkswacht van Waver.  

Calmette stond ook aan het hoofd van Trident, een groep die werkte voor Al Ajjaz en voortspruitte uit Calmette's eerdere groep "Spartes" waartoe rijkswachter Mirko Tavra en een "dikke" Michel/Guy (volgens mijn info ook BIKBA: de garagist?) behoorden.

Meer info hier » anneesdeplomb.topdiscussion.com | tueriesdubrabant.winnerbb.com

Namen deel in BIKBA: Lammers, Libert, Vanderveeren, Nemry, Jandrain, Moelants, Vander Meiren, Michel De Bondt, Barbier, ...?

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