Ce mercredi durant toute la journée, une excavatrice de la protection civile de Ghlin était en activité sur l’ancien site minier de l’Escoufiaux à Hornu. Discrètement, des fouilles étaient opérées en présence de membres de la police judiciaire fédérale de Charleroi dans le cadre du dossier des tueries du Brabant wallon. Les enquêteurs chercheraient le cadavre d’un homme.
Des fouilles avaient déjà été entreprises durant une semaine sur ce même site en décembre dernier. Sans résultat, les recherches ont repris mercredi matin, à une bonne dizaine de mètres de la partie du terrain retournée sur trois mètres de profondeur et une vingtaine de mètres de long en décembre. Il semblerait que les enquêteurs soient déjà venus investiguer au même endroit en 1990.
Que cherchent-ils? Le cadavre d’un homme qui aurait appartenu à la bande des “tueurs fous”. Difficile d’en savoir davantage, si ce n’est que les enquêteurs doivent vérifier la moindre piste dans ce dossier qui reste une véritable énigme pour la justice et un douloureux mystère pour les 28 familles endeuillées lors des tueries entre 1982 et 1985. Les recherches qui ont redémarré à Hornu semblent difficiles à mener en raison de la configuration du terrain. Le site, à l’abandon, est non seulement très vaste mais il a été envahi par la végétation au cours des années.