Jean-Marie Tinck revient sur ses déclarations et dit “s’en mordre les doigts”

La chambre des mises en accusation de Mons a analysé mardi, en fin de matinée, l’appel du mandat d’arrêt confirmé par la chambre du conseil de Charleroi à l’encontre du suspect dans le dossier des Tueries du Brabant.

Les discussions ont duré deux heures dans ce palais de justice de Mons placé sous haute sécurité, “tant le sujet est sensible”, rapporte notre journaliste Aurélie Henneton. L’audience portait sur le maintien ou non en détention de Jean-Marie Tinck, 68 ans, maintenu en détention depuis le 13 mai.

Les enquêteurs de la Cellule du Brabant Wallon ont récolté en début d’année les déclarations d’un citoyen français affirmant avoir reçu les confidences de l’individu qui faisait partie du panel de portraits-robots.

Le suspect comparait sous neuf chef d’inculpation dont celui de vol avec violence avec la circonstance aggravante de meurtre. Il nie cependant les faits qui lui sont reprochés. “Il n’y a pas eu d’aveu”, poursuit notre journaliste.

“Jean-Marie Tinck est revenu sur les confidences qu’il a faites à un Français en disant qu’il avait appartenu aux tueurs du Brabant. Il a dit à son avocat qu’il avait inventé ces confidences de toutes pièces et qu’il s’en mord les doigts”, a-t-elle rapporté en direct dans notre Journal de 13 heures.

Pas de détails divulgués concernant le rapport psychiatrique préliminaire, demandé afin de s’assurer que le suspect n’est pas un mythomane.

L’avocat du suspect estime que les indices sont insuffisants pour le maintenir sous les verrous. La chambre des mises en accusation se prononcera vendredi sur le maintien ou non en détention du suspect.

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