Retour sur l’arrestation d’un suspect dans le cadre de l’enquête sur les tueurs du Brabant. Le suspect avait déjà été inquiété en 1997 lors d’un appel à témoin, mais les tests ADN n’avaient pas permis de le confondre. Des procédés qui aujourd’hui ont évolué.
Jean-Marie Tinck, est-il l’un des tueurs du Brabant? C’est la question à laquelle les scientifiques vont tenter de répondre, une nouvelle fois. En 1997, lors de son arrestation, son ADN avait déjà été comparé à ceux retrouvés sur les scènes de crimes, ceux des tueurs. A l’époque, cela n’avait rien donné. Entre-temps, beaucoup de choses ont changé.
Vanessa Vanvooren, gestionnaire des banques nationales de données ADN –INCC, au micro de Vanessa Costanzo: “Les techniques ADN ont beaucoup évolué depuis les années 90’. Actuellement on peut obtenir un profil ADN avec une quantité très faible d’ADN.”
De nouvelles analyses ADN ont été demandées par la justice à 17 ans d’intervalle. Elles pourraient apporter des réponses impossibles à trouver à l’époque et attester la présence d’un suspect sur une scène de crime, le confondre.
“A l’époque, on aurait pu ne pas obtenir un profil ADN. En ré-analysant l’ADN actuellement, on pourrait pour obtenir un profil ADN qui pourrait être comparé au profil d’un individu”, a ajouté Vanessa Vanvooren.
Reste qu’une trace ADN ne constitue pas une preuve à elle seule. Elle doit être corroborée par d’autres éléments de l’enquête. Des témoignages ou des empreintes par exemple.
Bron » RTL