La chambre des mises en accusation de Mons a décidé que Jean-Marie Tinck, suspect dans le dossier des tueries du Brabant, resterait en prison. Mardi cette chambre analysait l’appel du mandat d’arrêt confirmé par la chambre du conseil de Charleroi à l’encontre du suspect.
L’homme, âgé de 68 ans et maintenu en détention depuis le 13 mai, comparaît sous neuf chefs d’inculpation dont celui de vol avec violence avec la circonstance aggravante de meurtre.
L’avocat du suspect considèrait que les indices étaient insuffisants pour le maintenir sous les verrous malgré les devoirs complémentaires en cours. Le procureur général, Christian De Valkeneer estimait au contraire qu’il devait être maintenu en détention, soulignant que les chefs d’inculpation sont importants. Le suspect nie les faits qui lui sont reprochés.
Les enquêteurs de la Cellule du Brabant Wallon ont récolté en début d’année les déclarations d’un citoyen français affirmant avoir reçu les confidences d’un individu qui faisait partie du panel de portraits-robots. “Il reconnaît avoir fait ces confidences”, a expliqué son avocat, Me Jean-Edmond Mairiaux.
“Mais il dit aujourd’hui qu’il a inventé ces choses. Et il se dit qu’il aurait mieux fait de se taire plutôt que de se mettre dans une situation difficile et de monter ce personnage. Il est assez serein puisqu’il sait qu’il a inventé tout cela, que ce n’est pas vrai”.
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