Lionel Ruth ancien enquêteur du dossier des “tueurs du Brabant” attaque l’État belge en justice. Il accuse ses anciens patrons d’avoir monté des dossiers judiciaires contre lui pour l’écarter du dossier.
Paris Match livre aujourd’hui les détails de cette affaire. Deux dossiers ont permis de mettre l’enquêteur sur la touche durant cinq ans. Le premier dossier concerne une arme trouvée dans une armoire qui n’avait pas été correctement répertoriée. L’autre est une suspicion de fraude à l’Inami dans le cadre des activités de son épouse. Ces deux dossiers se sont dégonflés par la suite et se sont terminés par un acquittement.
L’homme ne conteste pas l’ouverture d’enquête lorsque c’est nécessaire. Mais, ici, la légèreté des accusations aurait dû apparaitre. Il avait espéré obtenir un non-lieu en chambre du conseil, dit-il aujourd’hui: “Ce ne fut pas le cas puisqu’on est allé devant le tribunal de première instance, et puis même devant la cour d’appel”. Lionel Ruth est amer, il évoque aussi les dégâts en termes d’image.
Lors d’un récent Devoir d’enquête le procureur général De Valkeneer l’avait accusé d’avoir pris des libertés avec les procédures. Une déclaration faite alors qu’il n’avait pas encore été acquitté par la justice. Lionel Ruth dispose de tous les éléments prouvant le magistrat n’a pas dit la vérité.
C’est la raison pour laquelle il assigne également le ministre de la Justice pour obtenir réparation.
Bron » RTBF