Les pièces à conviction trouvées dans le canal se trouvaient en effet dans des sacs hermétiquement fermés et cette précision n’aurait pas été fournie à l’INCC. L’affaire des pièces à conviction repêchées dans le canal dans le cadre de l’enquête sur les tueries du Brabant, qui auraient été manipulées, résulterait en réalité d’une méconnaissance du dossier.
Ces pièces à conviction se trouvaient en effet dans des sacs fermés hermétiquement, ce dont n’aurait pas été informé l’Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC).
Cela aurait entraîné de fausses conclusions, indique samedi le journal La Dernière Heure. Des armes et autres pièces à conviction ont été sorties du canal à Ronquières en 1986 dans le cadre de l’enquête sur les tueurs du Brabant.
En février dernier, on apprenait toutefois, sur base d’analyses effectuées par l’INCC, que ces pièces à conviction étaient restées moins d’un an dans les eaux du canal, ce qui ne colle pas avec le dossier sur les tueries du Brabant. Certains ont alors évoqué une possible manipulation de l’enquête.
Or, selon le quotidien La Dernière Heure, il ne serait pas ici question de manipulation mais d’une méconnaissance du dossier. Les pièces à conviction trouvées dans le canal se trouvaient en effet dans des sacs hermétiquement fermés et, selon le journal, cette précision n’aurait pas été fournie à l’INCC.
Cet oubli a entraîné des conclusions fausses selon lesquelles ces pièces n’avaient pas séjourné un an dans le canal mais de un à deux mois, conclusions qui ont poussé certains à parler alors de manipulation de la part des enquêteurs de 1985.
La Dernière Heure indique avoir demandé fin février à l’INCC s’il était exact qu’il n’avait pas été informé que les sacs étaient fermés hermétiquement, mais n’avoir toujours obtenu aucune réponse.
Bron » La Libre