Connaîtra-t-un jour la vérité sur l’affaire des tueurs du Brabant? Le parquet fédéral veut y croire et il donne une nouvelle impulsion au dossier.
Ce mardi à 21h45 sur RTL-TVI, un numéro d’Indices exceptionnel sera consacré à l’enquête sur les tueurs du Brabant. Pour la première fois, le Parquet fédéral s’exprime et lance un nouvel appel à témoins. Celui-ci se justifie notamment par une nouvelle loi sur les repentis. Elle était dans le pipeline législatif depuis des années. Le procureur fédéral plaidait en faveur de cette loi. Elle a enfin été adoptée en août dernier et c’est du sur mesure pour l’enquête sur les tueurs du Brabant.
Il y a encore aujourd’hui des gens qui savent
Cette loi encadre strictement ceux qui voudraient soulager leur conscience. Le parquet en est convaincu: il y a encore aujourd’hui des gens qui savent. S’ils ont été témoins des faits, pas de souci, ils ne risquent rien. S’ils ont participé aux tueries, peut-être sans se douter de leur ampleur, ils peuvent désormais parler, moyennant une réduction de peine, par exemple.
Ce n’est pas la première fois que l’énigme des tueurs du Brabant entraîne des modifications de loi. La prescription a déjà été allongée.
L’ex-gendarme Christiaan Bonkoffsky n’est pas le Géant
Il y a un peu plus d’un an, un homme originaire de Termonde avait indiqué aux enquêteurs que son frère, Christiaan Bonkoffsky, était le “Géant” de la bande de braqueurs responsables de la mort de 28 personnes entre 1982 et 1985. L’ancien gendarme aurait avoué à son frère ses liens avec le groupe de tueurs peu avant son décès. Après une enquête approfondie sur ces révélations, le parquet fédéral est arrivé à la conclusion que M. Bonkoffsky ne pouvait pas être le Géant. “Nous avons étudié le dossier sur base des éléments qui s’y trouvent actuellement et voici finalement le résultat: nous pouvons affirmer que Bonkoffsky n’était pas le Géant”, expose Eric Van Der Sypt, porte-parole du parquet à VTM.
De nouvelles analyses ADN
En 1985, date des derniers faits des tueurs du Brabant, on ne connaissait pas l’empreinte génétique. Aujourd’hui, la seule trace complète d’ADN présente dans le dossier fait l’objet de nouvelles analyses à Lyon. L’utilisation de l’ADN dans les enquêtes pourrait elle aussi évoluer. De nouvelles analyses sont en cours.
Il reste désormais 7 ans pour recueillir des preuves matérielles et identifier les auteurs de ces 28 assassinats commis dans les années 80.
Témoignages exclusifs
Ce mercredi soir dans Indices, vous entendrez des témoins des faits qui ne sont jamais exprimés jusqu’à présent. L’équipe a également rencontré un homme qui a participé aux plongées de Ronquières et qui, tout récemment, a révélé de nouveaux éléments inconnus des enquêteurs.
Bron » RTL