Un lien avec les Tueries? Christian De Valkeneer réagit

En risquant un lien entre l’assassinat de Lahaut et les tueries du Brabant, le directeur du Ceges Rudy Van Doorslaer “fait une démarche d’historien, une démarche d’hypothèses qui consiste à chercher à établir un parallélisme théorique. Des hypothèses, on en a fait beaucoup dans le dossier des tueries, et on peut toujours en faire. Ce qui nous manque, ce sont des preuves”.

Voilà la réaction claire du procureur général Christian De Valkeneer aux propos du directeur du Ceges en présentant l’enquête: Qui a tué Julien Lahaut?

Pour Van Doorslaer, les réseaux anticommunistes “n’ont pas cessé leurs activités en 1950” et “ces gens-là ne sont pas partis à la pêche en 1952” mais ont continué. En pointant du doigt “les années 1980, les tueries du Brabant et les affaires qui y ont été reliées”, Rudy Van Doorslaer, “un historien très sérieux que j’ai rencontré”, fait, selon M. De Valkeneer, un “parallélisme théorique” basé sur des “hypothèses”.

(…) L’ingérence étrangère (et la piste dite américaine) en lien avec la stratégie de la tension? L’implication d’éléments de la gendarmerie et autres services? La piste WNP? Tout cela est fort intéressant. Mais avons-nous des éléments pour le démontrer?”

Selon nos infos , André Moyen fut interrogé dès les années 1990 dans l’enquête sur les tueries, et a notamment été placé sous écoute. Moyen a lui-même proposé des théories. Les enquêteurs ne l’ont jamais tenu pour “farfelu”, le jugeant au contraire “intelligent”, même “dangereux dans le sens de manipulateur” mais “moins vicieux que Beijer”, sans doute “rémunéré par de Bonvoisin (nous savons que les archives secrètes de Moyen furent récupérées à son décès en 2008 par de Bonvoisin)”, enfin comme “n’ayant apporté aucune preuve” et “cherchant à se rendre intéressant”.

Ils excluaient en tout cas qu’André Moyen ait participé aux tueries comme exécutant.

Bron » La Dernière Heure

Nog altijd geen coördinatiecomité voor aanpak illegale wapens

Na de schietpartij in 2011 in Luik beloofde de federale regering de strijd tegen illegale wapenhandel beter te coördineren. Drie jaar later is dat nog niet gebeurd.

Er werd onder meer een coördinatiecomité beloofd, met mensen van onder meer de politie, het gerecht, Economie en Buitenlandse Zaken. Maar zo’n comité is er nog altijd niet is.

“Het was de bedoeling om voor de verkiezingen van vorig jaar een ontwerp van koninklijk besluit (over de oprichting, red.) voor te leggen, maar dat liep vertraging op door het gebrek aan formeel akkoord van de betrokken diensten”, blijkt uit een parlementair antwoord van minister van Justitie Koen Geens (CD&V). Geens zegt dat er nu wél werk wordt gemaakt van het coördinatiecomité.

Bron » De Standaard