Huiszoeking bij Robert Beijer in Thailand leverde niets op

De huiszoeking in de villa van Robert Beijer in Thailand heeft niets opgeleverd in het onderzoek naar de Bende van Nijvel.

In januari werden speurders, de onderzoeksrechter en een federale magistraat naar het Aziatische land gestuurd om te assisteren bij de huiszoeking in de woning van de ex-rijkswachter Robert Beijer, wiens naam meermaals werd genoemd in het onderzoek naar de Bende van Nijvel.

‘We konden het niet nalaten om daar te gaan zoeken, omdat het federaal parket had beloofd alles te ondernemen – zowel technisch als menselijk – om dit dossier op te helderen. Op vraag van België werden een reeks voorwerpen door de Thaise politie in beslag genomen. Ze hebben niets interessants opgeleverd’, aldus Eric Van Duyse, woordvoerder van het federaal parket. Beijer zal daarom voorlopig niet worden verhoord door de onderzoeksrechter.

Illegaal

Tijdens de huiszoeking hebben de Thaise autoriteiten ontdekt dat de ex-rijkswachter niet over alle nodigde documenten beschikte om in Thailand te wonen en er dus illegaal verbleef. Beijer werd daarom gearresteerd en drie weken gevangen genomen voor hij in februari naar België werd gestuurd.

Beijer heeft zijn betrokkenheid bij de Bende van Nijvel altijd ontkend, maar zijn naam dook regelmatig op in het dossier van de Bende. De ex-rijkswachter werd in februari 1995 door het hof van assisen van Brussel tot 14 jaar cel veroordeeld voor een reeks misdaden die in de jaren 80 werden gepleegd. In december 1999 werd Beijer vrijgelaten, nadat hij meer dan de helft van zijn straf had uitgezeten. Daarop keerde de ex-rijkswachter terug naar Thailand.

Bron » De Standaard

Tueurs du Brabant: la perquisition chez Robert Beijer n’a rien donné, il ne sera pas auditionné

Rien d’intéressant dans le cadre de l’enquête sur les Tueurs du Brabant wallon n’a été trouvé lors de la perquisition menée en janvier au domicile de Robert Beijer en Thaïlande, où il vit depuis de nombreuses années, a indiqué mardi le parquet fédéral, confirmant une information de La Dernière Heure. Il ne sera dès lors pas entendu par la juge d’instruction pour l’instant.

En janvier, des enquêteurs, la juge d’instruction et un magistrat fédéral avaient été envoyés dans ce pays d’Asie afin d’assister à la perquisition de la résidence de cet ancien gendarme, dont le nom était cité à plusieurs reprises dans l’enquête sur les Tueurs du Brabant wallon. La descente était prévue depuis un certain temps mais avait été retardée par la pandémie de Covid-19.

“On ne pouvait pas s’abstenir d’aller perquisitionner là-bas puisque le parquet fédéral a promis de tout faire, techniquement et humainement, pour éclaircir ce dossier. Une série d’objets ont été saisis par la police thaïlandaise à la demande de la Belgique. Il a fallu le temps de les recevoir, de les analyser. Elles n’ont rien donné d’intéressant donc Monsieur Beijer ne sera pas auditionné pour l’instant”, a justifié le porte-parole du parquet fédéral Eric Van Duyse, précisant que son arrestation et son expulsion n’avaient jamais été demandés par la Belgique.

Lors de la perquisition en question, les autorités thaïlandaises avaient découvert que l’ancien gendarme ne possédait pas tous les documents requis pour vivre en Thaïlande et s’y trouvait donc en séjour illégal. Elles l’avaient dès lors arrêté, puis emprisonné pendant trois semaines avant de le renvoyer en Belgique en février.

Un emprisonnement qui n’aurait pas dû se passer, selon le conseil de Robert Beijer. “Il avait besoin d’un sauf-conduit pour rentrer en Belgique et le parquet fédéral a tardé à donner son autorisation au ministère des Affaires étrangères. La Belgique est responsable de son séjour alors qu’il n’a rien fait et qu’il a toujours coopéré à l’enquête”, a dénoncé Me Pierre Chomé.

Le nom de Robert Beijer, un ancien gendarme condamné en 1995 à 14 ans de prison pour le meurtre d’un diamantaire, est revenu régulièrement. Mais l’intéressé a toujours nié son implication dans l’enquête sur les Tueurs du Brabant. Une bande organisée a tué 28 personnes dans les années 1982 à 1985 au fil d’une série de braquages. Ce dossier reste l’un des plus grands mystères criminels du pays car aucun responsable n’a jamais été jugé.

Bron » 7 Sur 7 | Michaël Bouche