Na 31 jaar dreggen naar wapens Bende van Nijvel

Speurders in het onderzoek naar de Bende van Nijvel starten binnenkort dregwerken in vijvers in Adinkerke. Volgens een tipgever werden daar kort na de laatste raid op het Delhaize-warenhuis in Aalst, 31 jaar geleden, wapens gedumpt.

De Bende van Nijvel maakte tussen 1982 en 1985 liefst 28 doden tijdens 17 overvallen. Volgens bronnen belandde de informatie over de wapens van Pilarski 11 jaar geleden al bij het gerecht, maar werd ze nooit grondig onderzocht.

Wat er ook van zij, het is maar de vraag of de zoektocht in de vijvers nog iets kan opleveren. Als ze er al liggen en gevonden worden, dan zal nog moeten blijken of ze nog iets bruikbaars opleveren voor het onderzoek. En mocht dat blijken, dan weet het gerecht daarom nog niet wie die wapens heeft gehanteerd.

Bron » De Morgen

Tueurs du Brabant: deux armes du dossier auraient été mystérieusement détruites sans avoir été analysées

Les enquêteurs sont passés à côté de deux armes qui appartenaient à un suspect cité dans l’enquête des tueurs du Brabant. Ils le savaient dès 1988, mais elles n’ont jamais été analysées. Depuis les deux riots guns en question ont été détruits. Ce sont d’ailleurs les mêmes que ceux utilisés par les tueurs.

C’est une information exclusive RTLinfo. Dans le dossier des tueurs du Brabant, les enquêteurs ont oublié d’analyser deux armes détenues par un suspect, Michel Libert, un ancien leader du groupuscule d’extrême droite (Westland New Post). Cette organisation clandestine voulait instaurer un climat d’insécurité pour déstabiliser le pouvoir en place pendant les années 80.

L’homme est entendu plusieurs fois dans ce dossier. Lors d’un interrogatoire, il avoue les avoir achetées en 1982, 1983, soit lors des premiers braquages, mais malgré ses déclarations, les armes n’ont jamais été saisies pour être analysé par les enquêteurs.

Une source proche du dossier, contactée par la rédaction évoque “une erreur” et ne souhaite pas alimenter la thèse complotiste. En 2014, la police s’intéresse de nouveau à ces deux armes mais déchante très vite. Elles ont été saisies dans d’autres dossiers et détruites.

Les riot guns ne pourront donc jamais être comparés à ceux des tueurs du Brabant. Ces armes auraient peut-être permis de lier définitivement les faits et les auteurs. Inexploitables, elles referment probablement l’une des pistes les plus sérieuses dans ce dossier: celle d’un complot d’un groupe d’extrême droite associé à certains éléments de la Sûreté de l’Etat.

Bron » RTL Info

Tueries du Brabant: aucun indice chez Michel Cocu

Fouille négative du domicile du dernier survivant de la filière boraine. Aucun élément ni indice en lien direct ou indirect avec les tueries du Brabant ou l’une d’elles n’a été trouvé au domicile de Michel Cocu, décédé d’un cancer le 4 décembre, à l’âge de 65 ans.

Après ses funérailles, les enquêteurs se sont rendus à Boussu au domicile de l’ancien policier qui fut suspecté dans les années 1980 d’avoir trempé dans les tueries des Colruyt de Hal et Nivelles en mars et septembre 1983, et acquitté en 1988. Michel Cocu continuait, trente ans après, d’être “intéressant pour l’enquête”. Et s’il avait laissé “quelque chose”?

On ne perquisitionne pas sans mandat le domicile d’une personne décédée: le nécessaire a été fait et des enquêteurs ont donc fouillé l’habitation de fond en comble. Si l’espoir était mince, les enquêteurs devaient vérifier.

Tout était “bien rangé” chez Michel Cocu, qui avait quitté l’habitation deux jours plus tôt. On a parfois imaginé que c’est comme cela qu’on aurait la solution, dans les papiers d’un mort. En tout cas pas chez Cocu: la fouille n’a rien donné.

Les enquêteurs actuels restent persuadés que “Michel Cocu savait des choses”, qu’il a eu un rôle dans les premières tueries de 1983, qu’il “fut recruté”. Le procureur général Christian De Valkeneer nous confiait (DH 7 décembre): “Nous pensions que M. Cocu avait des choses à nous dire”.

Cette opinion des enquêteurs actuels tranche avec celle des anciens, ceux qui furent écartés en 2010. Le 21 octobre 2014, le commissaire et ancien chef d’enquête Lionel Ruth confiait sa certitude que Michel Cocu et la filière boraine étaient étrangers aux tueries du Brabant. Les mêmes faits, le même dossier et trente ans plus tard, deux approches, deux certitudes inconciliables.

Bron » La Dernière Heure

Tueries du Brabant: le CD&V a déposé une proposition de loi sur les repentis

Comme l’avait indiqué le procureur général de Liège Christian De Valkeneer aux familles des victimes en octobre, les enquêteurs et magistrats en charge de l’affaire des tueries du Brabant souhaitent une modification de la loi relative aux repentis.

Les députés CD&V à la Chambre ont déposé une proposition de loi en ce sens, ont-ils indiqué mardi. Dans une brève réaction, le ministre de la Justice Koen Geens a indiqué soutenir cette idée.

L’enquête sur les tueurs du Brabant, qui ont fait 28 morts entre 1982 et 1985, est au point mort depuis plusieurs années. Alors que les faits seront prescrits le 9 novembre 2025, les enquêteurs et magistrats en charge de l’affaire plaident depuis quelque temps pour revoir la loi relative aux repentis afin de “sauver l’enquête”.

Dans la législation actuelle, seuls les indicateurs n’ayant pas participé aux faits peuvent bénéficier de largesses. Les magistrats souhaitent également plus de souplesse pour les personnes plus impliquées dans les faits, “mais pas pour les acteurs directs des tueries”. Ils soulignent également ne pas être pour l’acquittement mais uniquement pour des allégements de peines.

Les députés CD&V à la Chambre ont introduit une proposition de loi en ce sens. Celle-ci est soutenue par le ministre, CD&V lui aussi, Koen Geens.

Bron » L’Avenir

Speurders Bende van Nijvel willen nieuwe wet op spijtoptanten om onderzoek te redden

De speurders en magistraten in het dossier van de Bende van Nijvel pleiten voor een nieuwe wet op spijtoptanten “om het onderzoek te redden”. Dat schrijven de kranten van Mediahuis. Het onderzoek naar de Bende van Nijvel zit al jaren op een dood spoor. Op 9 november 2025 verstrijkt de verjaringstermijn.

De Bende van Nijvel pleegde tussen 1983 en 1985 een reeks bloedige overvallen in verschillende warenhuizen in ons land. Daarbij kwamen 28 mensen om het leven. De daders zijn nooit gevonden en het onderzoek zit al jaren op een dood spoor.

De onderzoekers vragen justitieminister Koen Geens (CD&V) nu om een nieuwe wet op spijtoptanten, “om het onderzoek te redden” voor de verjaringstermijn verstrijkt. “Wij pluizen de laatste gegevens uit waarover wij beschikken. Zonder nieuwe aanknopingspunten is het over een tot maximaal twee jaar over and out. Dan wordt dit een cold case”, klinkt het.

In de huidige wetgeving is een spijtoptant iemand die helemaal niet aan de feiten heeft deelgenomen. Als zo iemand de onderzoekers tips geeft, wordt die dan ook niet vervolgd. Maar volgens de speurders kunnen alleen mensen die op een of andere manier wél betrokken waren, nuttige tips geven. Ze pleiten daarom voor een gunstmaatregel voor tipgevers die betrokken waren, “maar geen eersterangsactoren van de misdrijven zijn”.

De speurders benadrukken wel dat ze geen straffeloosheid willen, maar wel strafvermindering of getuigenbescherming.

Of en wanneer er een nieuwe spijtoptantenwet komt, is onduidelijk. Wel wordt het speurdersteam ondertussen verder afgekalfd tot minder dan vijf onderzoekers.

Bron » Het Laatste Nieuws