Yves Liégeois krijgt Big Brother Award

De Liga voor Mensenrechten deelt de award uit aan de gewezen procureur-generaal omdat hij het idee opperde om een DNA-databank met materiaal van pasgeboren baby’s aan te leggen.

Liégeois ontvangt de publieksprijs onder de Big Brother Awards, die de Liga jaarlijks uitreikt aan personen of fenomenen die een bedreiging vormen voor de privacy.

In een interview in De Standaard, van november vorig jaar, zei de toenmalige procureur-generaal van Antwerpen dat het een goed idee zou zijn om een databank op te richten met het genetisch materiaal van elke pasgeboren baby en van alle nieuwkomers in het land. ‘Dat zou een grote stap vooruit zijn voor de opheldering van misdrijven. Uiteraard moeten er dan strikte wettelijke criteria komen over het gebruik van DNA-gegevens.’

De publieksprijs werd bepaald via een online stemming. Als redenen voor de nominatie had de Liga het over het principe van onschuld dat wordt omgekeerd en de wettelijke en morele bezwaren voor zo’n databank.

Toen Liégeois vernam dat hij genomineerd was voor de Big Brother Awards, was hij verontwaardigd. In een reactie op de nominatie maakte hij duidelijk dat hij bedoelde dat het DNA-profiel in het medisch dossier zou moeten worden opgenomen.

De juryprijs gaat naar smartphones, ‘die onze privacy verbrijzelen alsof het een “cookie” was’. De Lifetime Achievement Award is uitgereikt aan de Amerikaanse inlichtingendienst NSA.

Bron » De Standaard

Le suspect des tueries du Brabant confondu grâce aux nouvelles analyses ADN?

Grâce au progrès des techniques, des traces biologiques non utilisables en 1997 vont peut-être permettre de confondre une personne suspectée d’avoir participé aux tueries du Brabant. “La qualité des kits d’analyse ADN s’est considérablement améliorée”, explique Mariella Chaput, experte judiciaire auprès de l’Institut national de Criminalistique et de Criminologie (INCC).

“Aujourd’hui, même une très faible quantité de trace biologique est utilisable. On parvient aussi à exploiter des traces malgré la présence d’inhibiteurs, comme par exemple de la terre.”
Toutes les cellules du corps humain contiennent de l’acide désoxyribonucléique ou ADN.

Au départ de substances telles que sperme, sang, salive ou bulbes pileux, il est donc possible de dresser un profil ADN et de le comparer ensuite avec celui d’un suspect. Support de l’information héréditaire, l’ADN est propre à chaque individu. Seuls les vrais jumeaux partagent un code génétique quasiment identique.

Pour être exploitables, les traces biologiques présentes sur les scènes de crime doivent contenir une concentration suffisante d’ADN. Les criminels sont de plus en plus prudents mais, grâce aux nouvelles techniques d’analyse, des microtraces suffisent. Même celles laissées sur les vêtements d’une victime à la suite d’une empoignade, par exemple.

“La peau se desquame naturellement. La transpiration aussi contient de l’ADN. Dans ce type de trace, les quantités d’ADN sont évidemment infimes. Mais parfois, cela suffit”, précise Mariella Chaput.

Aujourd’hui, l’état de conservation d’une trace importe davantage que ses dimensions. L’ancienneté n’est pas un problème en soi. “Mais la trace doit se trouver au sec, sinon des moisissures se développent et les chances d’obtenir un profil ADN diminuent.”

Quoique de plus en plus performantes, les analyses ADN ne suffisent jamais à prouver une infraction, souligne encore la collaboratrice de l’institut scientifique. La présence de traces biologiques d’un homme sur les lieux d’un meurtre ne signifie bien entendu pas que cet homme soit l’auteur du crime.

Les indications fournies par une analyse ADN doivent toujours être corroborées par d’autres éléments de l’enquête. En ce qui concerne celle de l’affaire des tueries du Brabant, les résultats des nouvelles analyses sont attendus pour le mois de juin.

Bron » 7 Sur 7

Tueurs du Brabant : “Les kits d’analyse ADN se sont considérablement améliorés”

Grâce au progrès des techniques, des traces biologiques non utilisables en 1997 vont peut-être permettre de confondre une personne suspectée d’avoir participé aux tueries du Brabant.
“La qualité des kits d’analyse ADN s’est considérablement améliorée”, explique Mariella Chaput, experte judiciaire auprès de l’Institut national de Criminalistique et de Criminologie (INCC).

“Aujourd’hui, même une très faible quantité de trace biologique est utilisable. On parvient aussi à exploiter des traces malgré la présence d’inhibiteurs, comme par exemple de la terre.”

Toutes les cellules du corps humain contiennent de l’acide désoxyribonucléique ou ADN. Au départ de substances telles que sperme, sang, salive ou bulbes pileux, il est donc possible de dresser un profil ADN et de le comparer ensuite avec celui d’un suspect. Support de l’information héréditaire, l’ADN est propre à chaque individu. Seuls les vrais jumeaux partagent un code génétique quasiment identique.

Pour être exploitables, les traces biologiques présentes sur les scènes de crime doivent contenir une concentration suffisante d’ADN. Les criminels sont de plus en plus prudents mais, grâce aux nouvelles techniques d’analyse, des microtraces suffisent.

Même celles laissées sur les vêtements d’une victime à la suite d’une empoignade, par exemple. “La peau se desquame naturellement. La transpiration aussi contient de l’ADN. Dans ce type de trace, les quantités d’ADN sont évidemment infimes. Mais parfois, cela suffit”, précise Mariella Chaput.

Aujourd’hui, l’état de conservation d’une trace importe davantage que ses dimensions. L’ancienneté n’est pas un problème en soi. “Mais la trace doit se trouver au sec, sinon des moisissures se développent et les chances d’obtenir un profil ADN diminuent.”

Quoique de plus en plus performantes, les analyses ADN ne suffisent jamais à prouver une infraction, souligne encore la collaboratrice de l’institut scientifique. La présence de traces biologiques d’un homme sur les lieux d’un meurtre ne signifie bien entendu pas que cet homme soit l’auteur du crime. Les indications fournies par une analyse ADN doivent toujours être corroborées par d’autres éléments de l’enquête.

En ce qui concerne celle de l’affaire des tueries du Brabant, les résultats des nouvelles analyses sont attendus pour le mois de juin.

Bron » Le Vif

Tueurs du Brabant: pourquoi l’ADN n’a pas confondu Jean-Marie Tinck en 1997?

Retour sur l’arrestation d’un suspect dans le cadre de l’enquête sur les tueurs du Brabant. Le suspect avait déjà été inquiété en 1997 lors d’un appel à témoin, mais les tests ADN n’avaient pas permis de le confondre. Des procédés qui aujourd’hui ont évolué.

Jean-Marie Tinck, est-il l’un des tueurs du Brabant? C’est la question à laquelle les scientifiques vont tenter de répondre, une nouvelle fois. En 1997, lors de son arrestation, son ADN avait déjà été comparé à ceux retrouvés sur les scènes de crimes, ceux des tueurs. A l’époque, cela n’avait rien donné. Entre-temps, beaucoup de choses ont changé.

Vanessa Vanvooren, gestionnaire des banques nationales de données ADN –INCC, au micro de Vanessa Costanzo: “Les techniques ADN ont beaucoup évolué depuis les années 90’. Actuellement on peut obtenir un profil ADN avec une quantité très faible d’ADN.”

De nouvelles analyses ADN ont été demandées par la justice à 17 ans d’intervalle. Elles pourraient apporter des réponses impossibles à trouver à l’époque et attester la présence d’un suspect sur une scène de crime, le confondre.

“A l’époque, on aurait pu ne pas obtenir un profil ADN. En ré-analysant l’ADN actuellement, on pourrait pour obtenir un profil ADN qui pourrait être comparé au profil d’un individu”, a ajouté Vanessa Vanvooren.

Reste qu’une trace ADN ne constitue pas une preuve à elle seule. Elle doit être corroborée par d’autres éléments de l’enquête. Des témoignages ou des empreintes par exemple.

Bron » RTL

Van DNA tot robotfoto: het kan (bijna)

Met louter een beetje genetisch materiaal kan je iemands gelaatstrekken redelijk goed reconstrueren, zo meldt deCampuskrant van de KU Leuven. Dat opent uiteraard heel wat perspectieven voor politiediensten en artsen. Het onderzoek met een sterke Belgische inslag trok zelfs de aandacht van nieuwsmagazine Time en Nature.

Waarheidsgetrouwe en driedimensionele robotfoto’s van potentiële misdadigers die je nog nooit in levende lijve gezien hebt: dat zou het opsporingswerk voor politiediensten in heel wat zaken stevig kunnen vergemakkelijken. Wel, het zit er aan te komen. Met dank aan de Belgische postdoctorale onderzoeker Peter Claes van de Afdeling Beeld- en Spraakverwerking (ESAT/PSI) en van het Medical Imaging Research Center op UZ Gasthuisberg, en zijn collega’s, die de techniek beschrijven in het wetenschappelijke tijdschrift PLOS Genetics.

De onderzoekers wisten 20 genen aan te wijzen die een invloed hebben op de vorm van ons gezicht. Die genetische informatie werd getoetst aan 3D-foto’s van een testgroep van 600 vrijwilligers. “Op de 3D-foto’s van die vrijwilligers hebben we een rasterpatroon met 7.000 meetpunten aangebracht. Dat maakt uiteraard een veel nauwkeuriger beschrijving van de gelaatsvorm mogelijk dan de negen meetpunten die tot nu toe meestal gebruikt werden”, klinkt het in de Campuskrant.

De informatie uit het DNA en uit de grondige gelaatsmetingen hebben de onderzoekers, samen met gegevens over het geslacht en de genomische afkomst van de proefpersonen, verwerkt in een programma, waardoor uiteindelijk een virtuele reconstructie of “voorspelling” van het gelaat mogelijk wordt. “Die komt, zo leren de eerste ervaringen, heel goed in de buurt van het echte gezicht”, zegt Claes.

De mogelijke toepassingen voor misdaadbestrijding zijn legio, vertelt Claes nog. “Zo zou je bijvoorbeeld de duizenden voorbijgangers op een beveiligingscamera kunnen verbinden met DNA dat je op de plaats van een misdaad gevonden hebt. Je kan de politie helpen om zoekprofielen te vernauwen.” Er zijn echter ook toepassingen denkbaar voor het stellen van medische diagnoses – “Wat is de genetische problematiek van iemand met deze specifieke gelaatstrekken?” – en voor antropologisch onderzoek – “Je zou op zoek kunnen gaan naar het uiterlijk van onze verre voorouders”.

De postdoctoraal onderzoeker roept wel op tot enige voorzichtigheid. “We zijn echt nog niet toe aan een gegarandeerd juiste en volledige voorspelling van het gelaat, op basis van bijvoorbeeld een speekselstaaltje. Wat we aangetoond hebben is dat het kan, en dat de resultaten duidelijk in de goede richting gaan.” De techniek wordt nu volop geperfectioneerd en uitgebouwd. Concrete toepassingen kunnen daarom nog zeker enkele jaren op zich laten wachten.

Bron » De Morgen