Tueurs du Brabant: Fin des fouilles dans l’ancien site minier d’Hornu

Depuis deux jours, des fouilles se déroulent dans l’ancien site minier de l’Escoufiaux à Hornu. Elles ont pour but de trouver des indices dans le cadre de l’enquête sur les tueurs du Brabant. Selon nos informations, rien n’a été trouvé. Le parquet de Charleroi a décidé d’arrêter les recherches.

Ce jeudi, l’excavatrice de la protection civile est revenue sur l’ancien site minier de l’Escoufiaux à Hornu. Elle a de nouveau creusé le sol à la recherche d’indices dans le cadre de l’enquête sur les tueurs du Brabant. Cette fois, les recherches se sont rapprochées de l’intérieur du terrain. Les alentours des fondations des anciens bâtiments du site ont été dégagés. En effet, des puits d’aération très profonds sont situés à cet endroit.

Plusieurs personnes avaient d’ailleurs indiqué, lors de l’enquête, qu’une voiture ou des armes pourraient y être cachées. Certaines rumeurs parlaient même de la possibilité d’y découvrir l’une des victimes des tueurs du Brabant ou alors le cadavre d’un des membres du fameux “gang”.

Rien de tout ça pour cette fois. Selon nos informations, rien n’a été découvert. Mais, la juge d’instruction à Charleroi préfère ne pas faire de communication sur les résultats obtenus pour le moment. Ce qui est sûr, c’est que les fouilles ont commencé vers 8h30 et qu’à 15h30, plus personne n’était sur place. Le Parquet de Charleroi nous confirme aussi que les recherches vont s’arrêter là.

Hornu: le cadavre d’un tueur du Brabant wallon recherché sur un ancien site minier

Ce mercredi durant toute la journée, une excavatrice de la protection civile de Ghlin était en activité sur l’ancien site minier de l’Escoufiaux à Hornu. Discrètement, des fouilles étaient opérées en présence de membres de la police judiciaire fédérale de Charleroi dans le cadre du dossier des tueries du Brabant wallon. Les enquêteurs chercheraient le cadavre d’un homme.

Des fouilles avaient déjà été entreprises durant une semaine sur ce même site en décembre dernier. Sans résultat, les recherches ont repris mercredi matin, à une bonne dizaine de mètres de la partie du terrain retournée sur trois mètres de profondeur et une vingtaine de mètres de long en décembre. Il semblerait que les enquêteurs soient déjà venus investiguer au même endroit en 1990.

Que cherchent-ils? Le cadavre d’un homme qui aurait appartenu à la bande des “tueurs fous”. Difficile d’en savoir davantage, si ce n’est que les enquêteurs doivent vérifier la moindre piste dans ce dossier qui reste une véritable énigme pour la justice et un douloureux mystère pour les 28 familles endeuillées lors des tueries entre 1982 et 1985. Les recherches qui ont redémarré à Hornu semblent difficiles à mener en raison de la configuration du terrain. Le site, à l’abandon, est non seulement très vaste mais il a été envahi par la végétation au cours des années.